Unbioctium — Wikipédia

Unbioctium
UnbiseptiumUnbioctiumUnbiennium
   
 
128
Ubo
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               
   
                                           
Ubo
Tableau completTableau étendu
Position dans le tableau périodique
Symbole Ubo
Nom Unbioctium
Numéro atomique 128
Groupe
Période 8e période
Bloc Bloc g
Famille d'éléments Superactinide[1]
Configuration électronique Peut-être[2] :
[Og] 8s2 8p2 6f2 5g4
Électrons par niveau d’énergie Peut-être :
2, 8, 18, 32, 36, 20, 8, 4
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
Divers
No CAS 63309-50-2[3]

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'unbioctium (symbole Ubo) est la dénomination systématique attribuée par l'UICPA à l'élément chimique de numéro atomique 128. Dans la littérature scientifique, il est généralement appelé élément 128.

Cet élément de la 8e période du tableau périodique appartiendrait à la famille des superactinides, et ferait partie des éléments du bloc g. Sa configuration électronique serait, par application la règle de Klechkowski, [Og] 8s2 5g8, mais a été calculée, en prenant en compte les corrections induites par la chromodynamique quantique et la distribution relativiste de Breit-Wigner (en)[4], comme étant [Og] 8s2 8p2 6f3 5g3, ou [Og] 8s2 8p2 6f2 5g4 par la méthode Dirac-Fock-Slater[2].

Stabilité des nucléides de cette taille[modifier | modifier le code]

Aucun superactinide n'a jamais été observé, et on ignore si l'existence d'un atome aussi lourd est physiquement possible.

Le modèle en couches du noyau atomique prévoit l'existence de nombres magiques[5] par type de nucléons en raison de la stratification des neutrons et des protons en niveaux d'énergie quantiques dans le noyau postulée par ce modèle, à l'instar de ce qui se passe pour les électrons au niveau de l'atome ; l'un de ces nombres magiques est 126, observé pour les neutrons mais pas encore pour les protons, tandis que le nombre magique suivant, 184, n'a jamais été observé : on s'attend à ce que les nucléides ayant environ 126 protons et 184 neutrons soient sensiblement plus stables que les nucléides voisins, avec peut-être des périodes radioactives supérieures à la seconde, ce qui constituerait un « îlot de stabilité ».

La difficulté est que, pour les atomes superlourds, la détermination des nombres magiques semble plus délicate que pour les atomes légers[6], de sorte que, selon les modèles, le nombre magique suivant serait à rechercher pour Z compris entre 114 et 126.

Recherche des isotopes les plus stables de l'élément 128[modifier | modifier le code]

L'élément 128 pourrait avoir des isotopes dont la période radioactive serait de l'ordre de quelques millisecondes, son isotope 340Ubo étant a priori le plus stable.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L'élément 128 n'ayant jamais été synthétisé ni a fortiori reconnu par l'UICPA, il n'est classé dans aucune famille d'éléments chimiques. On le range éventuellement parmi les superactinides à la suite des travaux de Glenn Seaborg sur l'extension du tableau périodique dans les années 1940, mais, en toute rigueur, il est chimiquement « non classé ».
  2. a et b (en) Burkhard Fricke et Gerhard Soff, « Dirac-Fock-Slater calculations for the elements Z = 100, fermium, to Z = 173 », Atomic Data and Nuclear Data Tables, vol. 19, no 1,‎ , p. 83-95 (DOI 10.1016/0092-640X(77)90010-9, Bibcode 1977ADNDT..19...83F, lire en ligne)
  3. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)
  4. (en) Koichiro Umemoto et Susumu Saito, « Electronic Configurations of Superheavy Elements », Journal of the Physical Society of Japan, vol. 65,‎ , p. 3175-3179 (DOI 10.1143/JPSJ.65.3175, lire en ligne)
  5. Encyclopaedia Britannica : article « Magic Number », § « The magic numbers for nuclei ».
  6. (en) Robert V. F. Janssens, « Nuclear physics: Elusive magic numbers », Nature, vol. 435,‎ , p. 897-898(2) (DOI 10.1038/435897a, lire en ligne, consulté le )

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