1256 en santé et médecine — Wikipédia

Années de la santé et de la médecine :
1253 - 1254 - 1255 - 1256 - 1257 - 1258 - 1259
Décennies de la santé et de la médecine :
1220 - 1230 - 1240 - 1250 - 1260 - 1270 - 1280

Cet article présente les faits marquants de l'année 1256 en santé et médecine.

Événements[modifier | modifier le code]

Régime du corps Aldebrandin de Sienne[1]
  • Renouvelant les ordres déjà donnés par Alexandre III en , le pape Grégoire IX exige que « nul de s'ingère de pratiquer la médecine […] sans avoir été suffisamment approuvé par les maîtres docteurs des universités[2] ».
  • Un hôpital placé sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine (Hospital of St. Mary Magdalen) est attesté à Dartford dans le Kent, en Angleterre[3].
  • 1254-1256 : dans son Commentaire sur les Sentences de Pierre Lombard[4], Thomas d'Aquin qualifie la lèpre de « maladie contagieuse » (morbus contagiosus), et ce « dans un contexte où il ne s'agit pas seulement de contagion au sens moral, mais bien, aussi, de la transmission d'une maladie[5] ».

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le médecin italien Aldebrandin de Sienne compose son Livre de physique (plus connu sous le titre de Régime du corps), premier ouvrage de diététique rédigé en langue vulgaire[6],[7].
  • Halifa d'Alep achève son Livre suffisant dans l'art de l'oculiste[8].
  • Vers -1256 : Giordano Ruffo (c.-c.1256) rédige son De medicina equorum (« De la médecine des chevaux »), œuvre qui sera très largement diffusée et qui « marque le renouveau de la médecine vétérinaire médiévale[9] ».

Personnalité[modifier | modifier le code]

Naissance[modifier | modifier le code]

  • Ibn al-Sarrag (mort en ), médecin de Grenade « réfugié au Maroc pour des raisons politiques, auteur de plusieurs ouvrages qui sont tous perdus[11] ».

Décès[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Copie par Jean Quatredens, destinée à Hugues de Salve et achevée en .
  2. [Collectif], Médecine, t. 9, Paris, veuve Agasse, coll. « Encyclopédie méthodique », , 743 p. (lire en ligne), p. 132, col. 2
  3. (en) William Page, A History of the County of Kent, vol. 2, Londres, Victoria County History, (lire en ligne), The Hospital of St. Mary Magdalen, Dartford, p. 217.
  4. Scriptum super Sententias, IV, d. 32 q. 1 a. 1 arg. 4.
  5. Aurélien Robert, « Contagion morale et transmission des maladies : Histoire d'un chiasme (XIIIe – XIXe siècle) », Tracés, no 21 « Contagions »,‎ , p. 41-60 (lire en ligne).
  6. Danielle Jacquart, « Le Régime du corps d'Aldebrandin de Sienne : 1256 », dans Recueil des commémorations nationales, 2006, Sciences et techniques, sur le site des Archives de France [lire en ligne (page consultée le 17 mai 2017)].
  7. Laurence Moulinier, L'Uroscopie en vulgaire dans l'Occident médiéval : Un tour d'horizon (tiré à part, de M. Goyens (dir) et al., Les Traductions vernaculaires des traités d'uroscopie dans l'Occident médiéval : Quelques exemples, mai 2004), Presses de l'université de Louvain, , 11 p. (lire en ligne), p. 8.
  8. Jean Figarella, « Jacques Daviel à Marseille », Histoire des sciences médicales, vol. 13, no 4,‎ , p. 353 (lire en ligne).
  9. a et b (it) Giordano Ruffo et Antonio Montinaro (éd.), La tradizione del De medicina equorum di Giordano Ruffo, Milan, Ledizioni, coll. « Biblioteca di Carte Romanze » (no 4), , 279 p. (ISBN 978-88-6705-275-2, lire en ligne), « Composizione », [§ 1 en ligne].
  10. Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Marie », p. 537.
  11. Aldo Mieli et al., La Science arabe et son rôle dans l'évolution scientifique mondiale, Leyde, E. J. Brill, (lire en ligne), p. 214.
  12. Eliakim Carmoly, Histoire des médecins juifs anciens et modernes, vol. 1, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, , VIII-272 p. (lire en ligne), p. 81.