Antoine-Laurent Castellan — Wikipédia

Antoine-Laurent Castellan
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Antoine-Laurent Castellan, né à Montpellier le et mort à Paris le , est un peintre, graveur et voyageur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élève de Pierre-Henri de Valenciennes qui lui apprend l'art du paysage, Castellan voyage beaucoup, notamment en Turquie, en Grèce, en Italie et en Suisse, et publie plusieurs ouvrages sur ces voyages, qu'il illustre et grave lui-même. Il est l'inventeur d'un procédé de peinture à la cire[1].

Les Lettres sur l’Italie publiées en trois tomes en 1819 racontent le voyage accompli en 1797 : le tome 1 raconte l'arrivée à Otrante depuis Corfou en et décrit la remontée dans les Pouilles jusqu’à Naples, qu’il visite avec ses environs ; le tome 2 est consacré à Rome et ses environs ; le tome 3 à la Toscane (Florence, Fiesole, Pratolino, Pise, Vallombrosa). L'ouvrage est orné de cinquante planches dessinées et gravées par Castellan.

Correspondant de l’institut en 1815, Castellan entre à l'Académie des beaux-arts en 1816 au fauteuil « 5 ». Il a collaboré au Moniteur et à la Biographie universelle de Joseph-François Michaud.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Antoine-Laurent Castellan est un peintre à l'huile, aquarelliste, graveur et littérateur[2].

Publications[modifier | modifier le code]

On lui doit des récits de ses voyages :

  • Lettres sur la Morée et les îles de Cérigo, Hydra et Zante, 1808 ;
  • Description d'une machine à puiser l’eau, 1811 ;
  • Lettres sur la Grèce, l’Hellespont et Constantinople, 1811 ;
  • Mœurs, usages, costumes des Othomans, et abrégé de leur histoire, 6 vol., 72 planches, 1812 ;
  • Lettres sur l'Italie, 3 vol., avec 50 vues gravées par lui-même, 1819 ;
  • Fontainebleau. Études pittoresques sur ce château, considéré comme l'un des types de la renaissance des arts en France au XVIe siècle, [posthume], 1840.

Dessins et peintures[modifier | modifier le code]

  • Gray, musée Baron-Martin :
    • Florence, église St Lorenzo, dessin au lavis gris et brun, gouache blanche sur papier ;
    • Bord de mer à Nice, 1837, crayons de couleur et lavis d’encre brune, album factice.
  • Montpellier, musée Fabre : fonds de dessins et de peintures[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Michael Bryan, « Castellan, Antoine-Laurent », dans Bryan's Dictionary of Painters and Engravers, Londres, Robert Edmund Graves and Sir Walter Armstrong (British Museum), (lire en ligne), p. 246.
  2. Fiche d'Antoine-Laurent Castellan sur le catalogue de la Bibliothèque nationale de France.
  3. Taper « Castellen » dans « Recherche d'œuvres » sur museefabre.fr.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Élisabeth Chevallier, « Deux peintres à Vallombrosa (Toscane) en 1798 : François-Xavier Fabre (1766-1837) et Antoine-Laurent Castellan (1772-1838). Études sur le motif, portrait, relation de voyage », in : F. Moureau (dir.), L'Œil aux aguets ou l'artiste en voyage, Paris, Klincksieck, 1995, p. 31-40.
  • Élisabeth Chevallier, « Les Lettres sur l'Italie du peintre Antoine-Laurent Castellan (1772-1838) ou les illusions perdues », in : F. Moureau (dir.), Le Second voyage ou le Déjà vu, Paris, Klincksieck, 1996, p. 49-62.
  • Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p. 484. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Michael Bryan, Bryan's Dictionary of Painters and Engravers, 1886-1889
  • Anne Puech Segaut, Antoine-Laurent Castellan, 1772-1838, 3 vol., thèse de troisième cycle, université de Montpellier, 1985.
  • Dictionnaire Bénézit, 1999.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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