Barberaz — Wikipédia

Barberaz
Barberaz
Vue de Barberaz depuis le hameau de la Lésine sur les hauteurs de la commune.
Blason de Barberaz
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Grand Chambéry
Maire
Mandat
Arthur Boix-Neveu
2020-2026
Code postal 73000
Code commune 73029
Démographie
Gentilé Barberaziens
Population
municipale
5 260 hab. (2021 en augmentation de 13,36 % par rapport à 2015)
Densité 1 388 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 50″ nord, 5° 56′ 56″ est
Altitude Min. 260 m
Max. 720 m
Superficie 3,79 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chambéry
(banlieue)
Aire d'attraction Chambéry
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de La Ravoire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web barberaz.net

Barberaz (prononcer Barbera[Note 1]) est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune fait partie de l'agglomération chambérienne ainsi que de Grand Chambéry. D'une superficie de 3,79 km2, elle se situe d'une part sur les contreforts de la Massif de la Chartreuse, et d'autre part sur une section de la trouée des Marches située entre la Leysse et la colline de la Trousse.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La commune de Barberaz se situe au sud-est de la ville de Chambéry, de laquelle elle est limitrophe. Sa superficie est de 379 hectares, répandus principalement sur le replat du bassin chambérien, avec toutefois une côte sur le versant des Charmettes sur l’extrémité nord-est du massif de la Chartreuse, induisant un dénivelé de près de 500 mètres entre son altitude minimale (260 m) et maximale (720 m).

La commune est longée au nord par la Leysse, qui coule d'est en ouest et marque la séparation avec la commune de Bassens. Elle est aussi traversée par l'Albanne du sud au nord, laquelle se jette dans la Leysse une fois parvenue sur la commune de Chambéry.

Barberaz a également la particularité d'être « coupée » de part en part par la VRU de Chambéry et la ligne de chemin de fer, ceci ayant pour effet d'excentrer certains quartiers, comme la Madeleine, du centre-ville, accessible par une unique route en souterrain. Mais c'est également le cas du Vernier ou de la Lésine, qui bien que séparés par aucune barrière naturelle ou humaine, sont situés à plus de deux kilomètres plus au sud.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Barberaz est limitrophe de sept communes, dont deux, Chambéry et la Ravoire, partageant une limite étendue avec cette-dernière, la première étant située à l'ouest et nord-ouest et la seconde à l'est et nord-est. Entre les deux, au nord, se trouve la commune de Bassens, et non loin, entre Bassens et la Ravoire, Saint-Alban-Leysse (courte limite commune d'une vingtaine de mètres). Au sud-sud-est se trouve la commune de Saint-Baldoph, Montagnole au sud-ouest et Jacob-Bellecombette à l’ouest.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Entrée dans Barberaz sur la D 1006.

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune de Barberaz est traversée sur sa largeur par la nationale 201, la voie rapide urbaine (2 × 3 voies) coupant l'autoroute A43 de la Motte-Servolex à la Ravoire. La N 201 permet ainsi de joindre directement Lyon, Grenoble ou les vallées alpines. La sortie 18 est située au nord-ouest de la commune et permet notamment de joindre le massif des Bauges.

Un autre axe majeur, la D 1006 (ex-nationale 6) venant de Lyon par les Échelles et se dirigeant vers l'Italie par le col du Mont-Cenis, longe par ailleurs la Leysse au nord de la commune. Elle débouche ensuite à l'est sur la commune de la Ravoire au niveau du carrefour de la Trousse.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Barberaz voit passer sur son territoire la ligne de la Maurienne de Culoz et Modane. Cette ligne à double voie électrifiée arrive de Chambéry par le nord-ouest et poursuit à l'est sur la Ravoire.

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Chambéry-Challes-les-Eaux située à moins de deux kilomètres. La gare offre des trajets directs par TGV jusqu'à Paris, ainsi que par TER pour Lyon, Grenoble, Annecy, Genève ou les vallées alpines (Tarentaise et Maurienne).

Un bus du réseau Stac à Barberaz en .
Bus[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par cinq lignes de bus du réseau STAC, géré conjointement par Grand Chambéry et Transdev Chambéry. Les lignes concernées sont :

  • la ligne   C  , qui arrive sur le territoire communal par le nord-ouest et ressort au nord-est. Elle relie La Motte-Servolex à Challes-les-Eaux via le centre-ville de Chambéry et dessert 3 arrêts dans la commune (“Buisson Rond”, “Barberaz Centre” et “Madeleine”).
  • la ligne  1 , qui longe le territoire sur une courte distance au nord. Elle relie La Motte-Servolex à Saint-Jeoire-Prieuré et dessert 2 arrêts dans la commune (“Sainte-Thérèse” et “Parpillettes”).
  • la ligne  3 , qui arrive sur le territoire communal par le nord-ouest et ressort à l’est. Elle relie le nord du parc d’activité des Landiers, à Chambéry, à Saint-Baldoph via Saint-Sulpice et dessert 4 arrêts dans la commune (“Buisson Rond”, “Barberaz Centre”, “Apremont” et “Pré”).
  • la ligne  5 , qui arrive sur le territoire communal par le nord-ouest et ressort au sud-est. Elle relie le Lycée Monge, à Chambéry, à Saint-Baldoph et dessert 7 arrêts dans la commune (“Buisson Rond”, “Barberaz Centre”, “Albanne”, “Croix de la Brune”, “Église Barberaz”, “Chambotte” et “Myosotis”).
  • la ligne  15 , qui arrive sur le territoire communal par le sud-ouest et dispose de son terminus dans la commune. Elle relie le Lycée Monge, à Chambéry, à Barberaz et dessert 4 arrêts dans la commune (“Lélia”, “Jacques”, “Gotteland” et “La Capite”).

Le dimanche et les jours fériés, seule la ligne   C   circule. Le réseau de nuit ayant été supprimé lors de la mise en place du nouveau réseau, la commune ne voit plus de bus traverser son territoire après 21 heures 12 (dernier passage de la ligne   C  ) en semaine et 19 heures 27 (dernier passage de la ligne   C  ) le dimanche.

Transport aérien[modifier | modifier le code]

L'aéroport le plus proche de la commune est l'aéroport de Chambéry - Savoie situé au nord de Chambéry à une dizaine de kilomètres de Barberaz. Un aérodrome, l'aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux existe également, plus proche, à cinq kilomètres à l'est sur la commune de Challes-les-Eaux.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 305 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Challes les Eaux », sur la commune de Challes-les-Eaux à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 147,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records CHALLES LES EAUX (73) - alt : 298m, lat : 45°33'54"N, lon : 5°58'13"E
Records établis sur la période du 01-02-1946 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,8 −1,5 1,7 5,1 9,5 13,2 15 14,6 11 7,2 2,3 −1 6,3
Température moyenne (°C) 2,3 3,6 7,8 11,4 15,6 19,4 21,5 21,1 16,9 12,3 6,5 2,9 11,8
Température maximale moyenne (°C) 6,4 8,7 13,9 17,7 21,7 25,6 28,1 27,7 22,8 17,4 10,8 6,8 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−23
14.01.1960
−22,1
15.02.1956
−16,1
07.03.1970
−8,1
08.04.1956
−4
02.05.1962
0,3
03.06.1962
3,1
07.07.1962
3,9
21.08.1972
−1,2
27.09.1972
−6
30.10.1950
−12,8
30.11.1973
−19,9
03.12.1973
−23
1960
Record de chaleur (°C)
date du record
17,9
15.01.1975
21,9
28.02.1960
27,1
22.03.1990
29,5
21.04.18
33,7
24.05.09
37,5
19.06.22
39,8
31.07.20
40,9
24.08.23
33,7
10.09.23
30,6
04.10.1966
25,3
12.11.18
23,3
18.12.1989
40,9
2023
Précipitations (mm) 95,1 74 86,5 83,4 99,7 97,2 93,3 100,2 97,1 101,3 107,6 112,2 1 147,6
Source : « Fiche 73064001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Barberaz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[13] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (47,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (39,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), forêts (15,9 %), prairies (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[18].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes de Barberaz sont Ecclesia de Barbaratico (vers 1100), de Barbara (1248), Curatus de Barberaz (1375), Curatus Barberaci (vers 1395) ou encore Ecclesia de Barbara (1497)[19]. Le chanoine Gros relève que Barbariaco (vers 1100) est la « forme originelle et régulière »[19].

Le nom de Barberaz provient probablement d'un nom de domaine, Barbariacum, ayant appartenu à Barbarius[19].

Le z final ne sert qu'à marquer le paroxytonisme et ne doit pas être prononcé[Note 1]. En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Barbéro, selon la graphie de Conflans[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village de Barberaz fut fondé par une personne qui à l'époque (environ IIIe siècle) était étrangère à l'Empire romain (Chambéry était déjà le carrefour alpin de l'armée romaine). Le nom donné alors à ces personnes correspondait à notre terme actuel de "barbare". Son territoire prit ce nom avec lui et évolua jusqu'à Barberaz avec le savoyard.

Jusqu'au XVIIIe siècle, la vie s'est plutôt organisée sur la partie montagneuse, une grande partie du territoire (la plaine) étant entre autres composée de tourbe et autres marais vers les deux rivières empêchant une quelconque installation.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Les électeurs de la commune de Barberaz portent leur suffrage traditionnellement à droite sur l'échiquier politique. Cependant, les résultats récents de la première décennie du XXIe siècle montrent un changement de tendance avec une légère poussée de la gauche notamment aux élections locales avec des scores dépassant légèrement les 50 % en faveur des candidats du PS ou divers gauche. Les élections présidentielles et législatives de 2012 confirment cette poussée de la gauche.

Titre du tableau
1er score 2e score Participation
Élections municipales de 2014 50,65 % pour David Dubonnet (UMP) 49,34 % pour Jean-Pierre Coudurier (SE) 64,75 %
Élection présidentielle de 2012 53,59 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) 46,41 % pour François Hollande (PS) 84,76 %
Élections législatives de 2012 50,42 % pour Pierre-Marie Charvoz (DVD) 49,58 % pour Béatrice Santais (PS) (élue) 60,29 %
Élections européennes de 2009 30,78 % pour Françoise Grossetête (UMP) 22,81 % pour Michèle Rivasi (EELV) 46,44 %
Élections régionales de 2010 50,22 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) 35,82 % pour Françoise Grossetête (UMP) 53,08 %
Élections cantonales de 2011 55,29 % pour Robert Gardette (PS) 44,71 % pour Jean-Marc Léoutre (DVD 42,57 %
Élections municipales de 2008 55,15 % pour David Dubonnet (UMP) 44,85 % pour Jean Pollier (NC) 64,75 %
Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe 57,01 % pour le Oui 42,99 % pour le Non 72,99 %

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Barberaz se compose du maire, de huit adjoints, de 9 conseillers municipaux délégués et de 9 conseillers municipaux.

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal :

Groupe Président Effectif Statut
Divers Gauche - Mieux Vivre à Barberaz Arthur Boix-Neveu 20 Majorité
Sans étiquette - Un nouveau souffle pour Barberaz Nathalie Laumonnier 2 Minorité
Droite - Barberaz Ensemble David Dubonnet 5 Opposition

Liste des maires successifs[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1959 mars 1971 Émile Mariet    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 juin 1995 Hubert Constantin DVD[21]  
juin 1995 mars 2001 Bertrand Matteï UDF Vice-président du DUCC
mars 2001 mars 2008 Jean Pollier UDF puis NC Vice-président de Chambéry métropole (2001 → 2008)
mars 2008 mars 2020 David Dubonnet UMP-LR Employé
Vice-président de Grand Chambéry (2008 → 2020)
juin 2020 En cours
(au 7 juillet 2020)
Arthur Boix-Neveu Génération.s Fonctionnaire d'État
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 5 260 habitants[Note 4], en augmentation de 13,36 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
407447442680586644680660631
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
654619598607603571564569673
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
6748881 1401 4572 0572 0502 4953 2353 329
1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021
3 7934 1954 6634 6054 7084 5984 6405 1675 260
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Deux écoles primaires sont présentes à Barberaz (les groupes scolaires de la Concorde et de l'Albanne). Le Lycée professionnel et privé Le Margeriaz Le pôle petite enfance 'Chantal-Mauduit', d'une capacité de 30 places accueille les enfants de 3 mois à 6 ans. Par ailleurs, il y a à Barberaz, une bibliothèque municipale, un bureau de poste, un mini-bureau de police municipale avec un(e) agent.

Économie[modifier | modifier le code]

Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[26],[27].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le château de Longeray en novembre 2016.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Mairie[modifier | modifier le code]

La mairie de Barberaz est située dans le centre de la commune, à proximité des deux salles polyvalentes, de la galerie de la Chartreuse, où l'on trouve la poste et la bibliothèque municipale « Marguerite Chevron », ainsi que de plusieurs commerces et d'une banque.

Il est à noter que le Tour de France 2010 est passé devant la mairie, le 14 juillet.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Marguerite Chevron (1818-1862), native de la commune. Poétesse savoyarde et enseignante : « Le foyer de mon cœur, ardent de poésie, / Dessèche dans mon sein la sève de la vie; / La pensée en déborde en de brûlants accords, / Et mon esprit, saisi d'indicibles transports, / Méprisant ce bas monde et ses biens éphémères, / Plane sur les hauteurs des immortelles sphères. »
  • Laurent Violet (1965-2015), comique français, chantre de l'humour noir, inhumé dans le cimetière de la commune.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Barberaz

Les armes de Barberaz se blasonnent ainsi : écartelé, au 1 d’or à une tour de sinople ouverte de sable et ajourée du champ, au 2 de sinople au léopard d’or, au 3 de sinople à une grue d’or contournée et portant sa vigilance, au 4 d’or à trois feuilles de chêne de sinople, sur le tout de gueules à la croix d'argent.

La tour représente les demeures que les nobles et les bourgeois chambériens avaient fait construire sur le coteau pour y chercher en été la nature et la fraîcheur.

Les grues cendrées vivent en groupe sous la garde d'un des leurs, la " vigilance " portant une pierre ; si celle-ci s'endort, la pierre tombe, réveillant les autres. La vigilance, c'est Sainte Madeleine qui jadis depuis la chapelle de la Maladière veillait sur toute la plaine à qui elle a donné le nom.

Le léopard symbolise le nom de la commune qui viendrait du domaine qu'aurait possédé autrefois un barbare (un étranger). Au lion de l'empire romain chrétien on pouvait ainsi opposer le léopard.

Les feuilles de chêne sont la représentation du coteau, jadis couvert de forêts de châtaigniers et de chênes. C'est là que se sont installés les premiers habitants de Barberaz, la plaine restant marécageuse pendant de longs siècles. Au cœur du blason, la croix de Savoie rappelle l'appartenance de la commune à l'ancien Duché et à l'actuel département.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. a et b Le -az final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe[1],[2],[3].
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Dénarié, « Berlioz ne rime pas avec myxomatose », La Voix des Allobroges,‎ (lire en ligne) (Article publié dans le numéro 13 de La Voix des Allobroges, été 2007)
  2. Jean-Baptiste Serron avec Marc Bron, « Comment bien prononcer les noms de nos communes? », L'Essor savoyard,‎ (lire en ligne).
  3. « Toponymie arpitane : les noms en -oz, -az, -ex, -ix », sur Arpitan.com - Fédération internationale de l'arpitan (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Barberaz et Challes-les-Eaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Challes les Eaux », sur la commune de Challes-les-Eaux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Challes les Eaux », sur la commune de Challes-les-Eaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a b et c Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 47..
  20. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  21. [1]
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
  27. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).