Bataille du Matz — Wikipédia

Bataille du Matz

Informations générales
Date du 5 juin au
Lieu Oise
Issue Victoire Française
Belligérants
Drapeau de la France France Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Commandants
Drapeau de la France France Georges Louis Humbert
Drapeau de la France France Charles Mangin
Drapeau des États-Unis États-Unis Robert Lee Bullard
Drapeau de l'Allemagne Oskar von Hutier
Drapeau de l'Allemagne Max von Boehn
Forces en présence
3e armée (France)
10e armée (France)
1re division d'infanterie (États-Unis)
18e armée
7e armée
Pertes
35 000 hommes 25 000 hommes

Première Guerre mondiale

Batailles

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Bataille de l'Atlantique

La bataille du Matz également appelée opération Gneisenau et bataille de Montdidier-Noyon par les Américains, s'est déroulée du 5 au 13 juin 1918 le long du Matz, affluent de la rive droite de l'Oise durant la Première Guerre mondiale, dans le cadre plus général de l'offensive allemande du printemps, aussi nommée bataille du Kaiser (Kaiserschlacht), ou offensive de Ludendorff, visant à réunir les deux saillants de Compiègne. Elle sera suivie d'une contre-attaque française.

Déroulement[modifier | modifier le code]

18 divisions allemandes partent à l'offensive et l’engagement de l'artillerie est énorme, 30 batteries au kilomètre, avec une grande partie d'artillerie lourde et d'obus toxiques. Le à 23 h 30, la région de Rollot (Somme) est bombardée par 29 batteries de campagne. Le plateau de Saint-Claude à Mareuil-la-Motte est bombardé[1].

À midi du , les Stosstruppen attaquent les positions françaises entre Montdidier (Somme) et Noyon. Ils occupent Ressons[2].

Le  : les Allemands, malgré le pilonnage des Français avertis de l'attaque, sont à une dizaine de kilomètres de Compiègne. Oskar von Hutier a pris Ribécourt. Le soir, ils ont à Mélicocq et les troupes françaises ont dû se replier derrière l'Oise et le Matz. Mais le 9e régiment de cuirassiers perd 4 915 hommes vers Plessis-de-Roye[pas clair]. L'offensive bute sur la seconde ligne française, la « tranchée de Bretagne ».

Le  : contre-attaque du général Charles Mangin (groupement Mangin)

Le  : les Français retrouvent leurs positions. Ludendorff arrête l'action.

Bilan[modifier | modifier le code]

Les Allemands ont engagé, du 9 au , 18 divisions pour gagner un territoire d’une douzaine de kilomètres. Les pertes dans les deux camps sont de 60 030 hommes hors de combat, 97 avions abattus et 212 canons détruits[pas clair].

Lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]