Beauquesne — Wikipédia

Beauquesne
Beauquesne
L'école de musique.
Blason de Beauquesne
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC du Territoire Nord Picardie
Maire
Mandat
François Durieux
2020-2026
Code postal 80600
Code commune 80070
Démographie
Gentilé Beauquesnois
Population
municipale
1 333 hab. (2021 en diminution de 3,48 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 05′ 07″ nord, 2° 23′ 33″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 164 m
Superficie 20,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Doullens
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Beauquesne
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Beauquesne
Liens
Site web http://www.beauquesne.fr/

Beauquesne est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Beauquesne est un village picard situé à 26 km par la route au nord d'Amiens, , à 45 km à l'est d'Abbeville et à 10 km.au sud de Doullens, sur la route départementale 23. Cette voie permet de rejoindre la RN 25 qui passe à proximité.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Le sol de la commune est composé d'argile tertiaire chargé en silex sur une profondeur qui peut atteindre 12 mètres. On trouve également dans des entonoirs de craie des phosphates et des sables blancs ou rouges. On trouve des fossiles de Belemnites dans les couches du Crétacé[1].

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le relief de la commune est celui d'un plateau coupé au nord-ouest, au sud et au sud-est par quelques collines. Le point culminant de la commune atteint 162 m[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Aucun cours d'eau ne traverse la commune. La nappe phréatique se trouve à 60 m en dessous du niveau du sol[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Côtes de la Manche orientale »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 826 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saulty à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 899,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune présente un habitat groupé.

Typologie[modifier | modifier le code]

Beauquesne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 591, alors qu'il était de 560 en 2013 et de 510 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beauquesne en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,3 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Beauquesne en 2018.
Typologie Beauquesne[I 1] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 88,7 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,7 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 9,6 8,4 8,2

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,5 %), prairies (11,3 %), zones urbanisées (4,3 %), forêts (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 723 (Doullens - Beauquesne - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés[14], ainsi que la ligne 725, ligne de marché qui donne accès à Doullens[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouve plusieurs formes pour désigner Beauquesne dans les textes anciens : Bellequercus, Belcanœ, Belcaine, Biaukaine et enfin Beauquesne[16].

Deux étymologies expliquent le nom de Beauquesne (« Bieutchène » en picard). Celles-ci s'accordent néanmoins sur la présence en ce lieu d'un chêne, soit un chêne se distinguant par sa beauté[17], soit un chêne consacré à la divinité gauloise Belenos[18],[a 1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le roi des Francs Charles le Chauve accorda la terre de Beauquesne au comte de Flandre. Au Xe siècle, la terre de Beauquesne passa aux Comtes de Saint-Pol puis dans des circonstances restées obscures, la châtellenie de Beauquesne alla au comte d'Amiens puis au comte de Vermandois puis par Isabelle de Vermandois épouse de Philippe d'Alsace comte de Flandre[16] qui fit construire, au XIIe siècle (vers 1182), un château fort[a 2]. dont subsiste la motte castrale (ruelle du Vieux Château)[19]. Un réseau de muches (souterrains-refuges) a été creusé dès la construction du château[réf. nécessaire].

À la mort de Philippe d'Alsace, en 1191, le comté d'Amiens et la châtellenie de Beauquesne furent rattachés à la couronne de France. Beauquesne devint le siège d'une prévôté royale à partir du règne de Philippe Auguste[a 3]. Le sceau et le contre-sceau de cette prévôté sont conservés aux Archives nationales

L'existence d'un échevinage à Beauquesne est attesté en 1202, on ne sait si la commune existait auparavant[16].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Beauquesne est incendié en 1553 par le duc de Savoie et en 1595 à pendant les Guerres de religion des combats se déroulèrent entre Doullens et Beauquesne au cours desquels meurent le duc de Villars et le duc de Bouillon. durant les XVIe et XVIIe siècles[19].

La prévôté royale est supprimée par un édit de Louis XV en septembre 1748[20].

Le château fort de Beauquesne est démantelé sur ordre de Richelieu. À la veille de la Révolution française ses ruines sont vendues[1]. Le site se trouve à l'angle sud-est de l'actuelle place publique.

Le , les pavés sont retirés des rues de Beauquesne et servent à regarnir celles de la ville de Doullens[a 4].

La commune est en grande partie détruite par un incendie survenu dans la nuit du 27 au 28 prairial an VI (15 au 16 juin 1798)[réf. nécessaire].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La gare de de Raincheval-Arquèvres, située sur le territoire communal de Beauquesne, en 2019.

La commune de Beauquesne est desservie de 1889 à 1949 par un chemin de fer secondaire à voie métrique de la ligne d'Albert à Doullens des chemins de fer départementaux de la Somme. Cette ligne a permis le développement de l'extraction de phosphate découvert dans la commune en 1885 et de silex ainsi que le transport de la production de textile, briques, tuiles[21] vers les centres de consommation de Doullens, Albert ou Amiens.

En 1897, l'activité économique de Beauquesne est assez diversifiée :

  • 150 personnes travaillaient le lin ;
  • 47 travaillaient dans le bâtiment ;
  • 28 travaillaient le cuir ;
  • 25 ouvriers extrayaient le phosphates
  • deux briqueteries employaient 15 ouvriers ;
  • 15 personnes travaillaient dans l'ameublement ;
  • 14 dans l'habillement ;
  • il y avait dans la commune 13 forgerons ;
  • 12 charrons ;
  • 9 personnes travaillaient dans l'alimentation ;
  • 5 à l'extraction de silex ;
  • deux moulins à vent fonctionnaient dans la commune[1].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le château du est, durant la Première Guerre mondiale, le siège de l’État-major anglais commandé par le Maréchal Haig. Situé à une vingtaine de kilomètres du front, il accueille d’illustres personnages comme le roi George V, le président Poincaré ou le général Foch afin de mettre en place une nouvelle stratégie militaire, lors de la constitution du commandement unique des forces alliées confiée à Foch[19],[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Doullens[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 14 à 44 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du Doullennais, créée fin 1992.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, celle-ci a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes du Territoire Nord Picardie, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001[24] En cours
(au 8 octobre 2020)
François Durieux   Vice-président de la CC du Doullennais (2014 → 2016)
Vice-président de la CC du Territoire Nord Picardie (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[25],[26]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune possède un groupoe scolaire public, l'école « Les Charmilles » construit en 1991 pour regrouper les quatre classes de primaires et les deux de maternelles qui existaient auparavant. Depuis 2018, cette école de 7 classes accueille de 170 à 180 élèves. Une nouvelle classe est construite en 2021, permettant d'agrandir la cantine[27].

Une maison familiale rurale est implantée dans la commune, et qui comprend un Centre de formation d'apprentis[28],[29].

Culture[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une bibliothèque, implantée au premier étage d'un bâtiment et donc non-accessible aux personnes à mobilité réduite. Elle sera remplacée par un nouvel équipement dont la livraison est prévue fin 2022 et situé à l’angle de la rue du Bac et de la rue de l’Église, près de l’espace de vie sociale et non loin de l’école. Le nouveau bâtiment de 160 m2 conçu par le cabinet Astelle architecture, de Péronne, fonctionnera avec le réseau de bibliothèques de la communauté de communes du Territoire Nord Picardie et proposera des animations autour du livre, ainsi que des spectacles ou des résidences d’auteurs[30].

Santé[modifier | modifier le code]

En 2021, le bourg accueille une micro-crèche, un pôle médical avec plusieurs médecins généralistes, des infirmières, kinésithérapeute, podologue, pédicure et ostéopathe[27].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune se dote en 2021 d'un système de vidéosurveillance afin de protéger les entreés et certains équipements du bourg, pourtant très calme, comme le terrain de football qui abrite le city-stade et qui aura bientôt de nouveaux vestiaires[31].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

En 2021, la commune comptait 1 333 habitants[Note 3], en diminution de 3,48 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0462 0322 1912 2622 7052 5902 6512 6842 707
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8002 8713 0032 6582 6582 2862 2492 4022 115
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0101 8421 6881 4641 3931 3521 3241 2131 240
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2421 2651 1941 1391 1471 1761 2711 2911 365
2018 2021 - - - - - - -
1 3181 333-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Musique[modifier | modifier le code]

Fondée en 1869 la fanfare Union et progrès, ancêtre de l'harmonie actuelle réorganisée pour la dernière fois en 1926, comptait alors une vingtaine de musiciens. Elle devient ensuite Musique municipale en 1880 et le restera jusqu'en 1985.

Juin 1937 : la société musicale de Beauquesne participe à la Fête des archers de Doullens. Présidés par André Thuillier, les trente musiciens dirigés par le chef Henri Strich, y ont exécuté ces trois morceaux Montrevel en fête (pas redoublé de L. Chanel), Émulation (ouverture de L. Canivez) et Lotus Bleu (valse de Francis Popy).

L'orchestre, portant désormais le nom d'Harmonie, compte à présent[Quand ?] une soixantaine de musiciens[35].

Créée en 1981, l'école de musique compte aujourd'hui[Quand ?] une centaine d'élèves inscrits.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Culture à la ferme : la treizième édition de l’opération « À cour ouverte », organisée par l’association Culture à la ferme, a eu lieu en septembre/octobre 2021[36],[37].

Sports[modifier | modifier le code]

Au championnat de France de ballon au poing qui se dispute traditionnellement le 15 août sur le ballodrome d'Amiens situé à La Hotoie, Beauquesne est régulièrement champion de France catégorie Excellence avec des victoires en 2011, 2013, 2014, 2016, 2018 et 2019[38],[39].

L'Union sportive de Beauquesne, un club de foot-ball, est relancée en 2019[40]. En 2020, elle compte une équipe senior et deux de footballeurs en herbe en catégories U10 (nés en 2010) et U12 (nés en 2009), ainsi qu'une équipe féminine[41]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Jean-Baptiste, qui possède un clocher gothique à quatre étages du XIIIe siècle, est le seul élément subsistant de l’ancienne église. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques[42].
    L'église actuelle, construite en briques de style néo-roman début XXe siècle, remplace l'édifice précédent du XIIIe siècle[a 5],[43]. La mosaïque qu'elle renferme, Les anges du sacrifice et de la victoire, a été réalisée par Gustave Riquet.
  • Bâtiments de l'ancienne coopérative agricole : lancienne usine textile Deneux Frères, puis Coopérative agricole « le Réveil Agricole de Picardie », rue de la Gare/ 13 porte de Doullens, est mentionnée depuis 1929[44]. Un silo métallique a été construit dans les années 1970.
    Le site de Beauquesne est délaissé par Agro-Picardie, qui regroupe plusieurs coopératives agricoles, il est racheté par la commune en 2005.
    Sur l’ancien site agricole, le hangar a été transformé en salle de sport, tandis que la tour métallique a été aménagée en salle de réunions et d’expositions au rez-de-chaussée, en médiathèque à l’étage[21] L'équipement est décoré de sculptures métalliques de Dany Floret, La Méridienne et Le Totem du silo[45]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Charles Jay (1911-1988), second grand prix de Rome de composition en 1945, et directeur du conservatoire de musique d'Amiens, réside régulièrement à Beauquesne. À ce titre, il y écrit et dédie une pièce pour l'harmonie locale, la messe Lumière et joie créée en décembre 1971[réf. nécessaire].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Beauquesne Blason
Parti au premier d'azur chargé d'une demi fleur de lys d'or, au deuxième d'or au chêne ramifié et arraché de sinople[46].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'Armée du  : « courageuse située dans la zone de combat pendant la guerre, dont les habitants ont supporté sans faiblesse de fréquents bombardements qui l'ont en partie détruite. S'est signalée par une belle ténacité dans le succès de nos armes. »
Détails
Les armes de la commune dont l'origine remonte au Moyen Âge ont toujours comporté un chêne, comme en témoigne le sceau de l'échevinage de 1260[47]. Il s'agit d'armes parlantes (quesne signifiant chêne en picard.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joseph Duchaussoy, Beauquesne, sa commune, son château-fort, sa prévôté royale : Étude historique, Abbeville, C. Paillart, imprimeur-éditeur, , 312 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
  • Père Daire, Histoire de la ville et du doyenné de Doullens, article Beauquêne.
  • Abbé Edouard-Eugène Delgove, Histoire de Doullens, édition Lemer Aîné, Amiens, 1865.
  • Firmin Vignon, 1914-1918. Beauquesne. La Grande Guerre. Notes et souvenirs, 1922.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 12 NE, Amiens [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  1. p. 7-8.
  2. p. 31 à 42.
  3. p. 52.
  4. p. 256.
  5. p. 70.

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Beauquesne » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beauquesne - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beauquesne - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Somme » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Notice géographique et historique sur la commune de Beauquesne, rédigée par E. Duringer, instituteur, en 1897, Amiens, Archives départementales de la Somme, Lire en ligne
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Beauquesne et Saulty », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  15. « Les horaires des lignes : Beauquesne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur trans80.hautsdefrance.fr (consulté le ).
  16. a b et c Joseph v, Beauquesne, sa commune, son château-fort, sa prévôté royale, Abbeville, C. Paillard, (lire en ligne), p.7.
  17. Carnoy, Albert, « Le chêne dans la toponymie et la linguistique », Revue internationale d'onomastique, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 10, no 2,‎ , p. 81–101 (DOI 10.3406/rio.1958.1615, lire en ligne, consulté le ).
  18. Père Daire, Histoire de la ville et du doyenné de Doullens, article Beauquêne
  19. a b et c « Bienvenue à Beauquesne ! », sur tourisme-territoirenordpicardie.com (consulté le ).
  20. Louis XV, « Édit du Roy, portant suppression de la juridiction des prévôtés d'Amiens, Beauquesne et de Beauvoisis, et réunion à celle du présidial d'Amiens.. », (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  21. a et b CRDP Picardie, « Beauquesne, commune de la Somme », Espace et territoires / Communes, Encyclopédie Picardia (consulté le ).
  22. Laurent Penichou, « Beauquesne (80) : le domaine du Valvion, de la Grande Guerre à l'art contemporain : C'est l'histoire d'une rencontre entre un lieu chargé d'histoire et des plasticiens, ou quand l'art contemporain s'invite à la ferme. Notre reporter Christian Mirabaud guide nos pas dans ce lieu imprégné d'histoire », France 3 Hauts-de-France,‎ (lire en ligne [vidéo], consulté le ).
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la préfecture de la Somme, (consulté le ).
  25. Réélu pour le mandat 2014-2020« Beauquesne :« Quand on part du principe que tout est possible, on y arrive » : Sans opposition, François Durieux, le maire de Beauquesne, a été élu à 100 % des voix. Un scénario qui se répète depuis 2001. Nous sommes allés en chercher les raisons », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « François Durieux a été élu le 24 mars pour un 4e mandat. En 2001, 2008 et comme en 2014, sa liste est passée au premier tour ».
  26. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  27. a et b « Une nouvelle classe construite à l'école », Le Courrier picard,‎ , p. 12 (lire en ligne).
  28. « Site de la MFR de Beauquesne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  29. « Une section football pour la rentrée à la MFR de Beauquesne », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Delphine Cattoux, « Les travaux de la nouvelle bibliothèque de Beauquesne vont commencer : Située au cœur de la commune, elle fonctionnera avec le réseau de bibliothèques de la communauté de communes du territoire Nord-Picardie », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Delphine Cattoux, « Quinze caméras de vidéoprotection installées à Beauquesne : Le déploiement de plusieurs caméras de vidéoprotection est en cours depuis le mois de juillet dans le village et est en train de prendre fin. Le but est d’éviter les quelques gestes d’incivilités », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. voir le site officiel de l'association www.musiquebeauquesne.fr.
  36. Carole Legris, « Se cultiver à la ferme, c’est possible à Beauquesne ! : La douzième édition de l’opération « À cour ouverte », organisée par l’association Culture à la ferme, est lancée. Jusqu’au 6 octobre, douze artistes présentent leurs créations sur le thème du portrait », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « À Beauquesne, une opération À cour ouverte sur le thème du paysage : L’association Culture à la ferme propose une exposition sur le thème du paysage. Une dizaine d’artistes a participé au projet », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Culture à la ferme a proposé à des plasticiens de participer à une réflexion plastique et sémantique autour du thème du paysage en ce début de XXIe siècle ».
  38. « Ballon au poing à Amiens: victoire de Beauquesne-Bouvet : Les finales des championnats de France ont tenu toutes leurs promesses, jeudi », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Ballon au poing : un sans faute pour Beauquesne », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Une équipe de copains relance l’Union sportive de Beauquesne : Une nouvelle association sportive a été créée, présidée par Guillaume Durieux, pour relancer l’Union sportive de Beauquesne. Les footballeurs ont entamé le championnat en D7 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « Une première équipe féminine de football à Beauquesne », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Église », notice no PA00116090, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. Thierry Griois, « Les églises de Beauquesne, Conty, Corbie et Picquigny ont séduit la Région : La Région Hauts-de-France a voté, fin septembre, des aides financières en faveur de la restauration de quatre édifices religieux dont l’intérêt patrimonial a été jugé remarquable », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Usine textile Deneux Frères, puis Coopérative agricole le Réveil Agricole de Picardie », notice no IA00076465, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. Aude Collina, « Zoom sur les sculptures qui donnent du relief aux villages de la Somme : L’art n’est pas réservé aux musées et aux métropoles. Il se déploie aussi en plein air, dans de petits villages. C’était le dada de l’artiste Dany Flore », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. Jean Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, 1972, F. Paillart p. 21
  47. Archives nationales J 385, pièce 32