César Cascabel — Wikipédia

César Cascabel
Image illustrative de l’article César Cascabel
Frontispice du roman.

Auteur Jules Verne
Pays France
Genre Roman d'aventures
Éditeur Hetzel
Date de parution 1890
Illustrateur George Roux
Chronologie
Série Voyages extraordinaires

César Cascabel est un roman de Jules Verne, paru en 1890.

Historique[modifier | modifier le code]

L'œuvre est d'abord publiée en feuilleton dans le Magasin d'éducation et de récréation du 1er janvier au , puis en volume, le de la même année, chez Hetzel[1].

Résumé[modifier | modifier le code]

Fortune faite, la famille Cascabel, artistes forains, veut quitter l'Amérique pour rejoindre sa Normandie natale. Par malheur, deux aigrefins les volent, leur enlevant tout espoir de pouvoir payer leur traversée de l'Atlantique. César, le chef de famille, décide de regagner le sol natal en roulotte, d'abord par le détroit de Behring pris dans les glaces, puis en traversant la Sibérie et la Russie.

Le voyage[2] est émaillé d'incidents divers. Les saltimbanques recueillent un proscrit, le comte Narkine, ainsi qu'une jeune indienne, Kayette. Mais le passage de la banquise s'avère périlleux. Pris par un glaçon dérivant, la roulotte finit par s'échouer dans l'archipel des Liakhov, mais les héros sont capturés par une tribu indigène. Grâce à l'astuce de César Cascabel, ils recouvrent la liberté.

Entre-temps, les deux malfaiteurs auteurs de l'agression contre Narkine complotent afin de livrer ce dernier à la police du tsar. Après les monts Oural, on atteint la ville de Perm, où la troupe Cascabel va donner une grande représentation. Au cours d'une pantomime burlesque, Cascabel fait arrêter les malandrins, et l'on apprend que le comte Narkine vient d'être amnistié.

Il récompensera ses sauveurs et mariera leur fils aîné à Kayette qu'il vient d'adopter. La famille Cascabel regagnera la Normandie et s'y établira définitivement.

Les personnages[modifier | modifier le code]

La troupe de César Cascabel[modifier | modifier le code]

  • César Cascabel, 45 ans, le chef de famille. Il excelle dans les exercices de force.
  • Cornélia Cascabel, 40 ans, sa femme. Elle ne lui cède en rien en ce qui concerne la robustesse.
  • Jean Cascabel, 19 ans, leur fils aîné. Jongleur de la troupe.
  • Alexandre Cascabel, dit Sandre, le fils cadet, 12 ans. Pratique avec talent le contorsionnisme.
  • Napoléone Cascabel, la fille, 8 ans, danseuse de corde.
  • Ned Harley, dit Clou-de-Girofle, 35 ans, Américain embauché par César Cascabel, pitre de la troupe.
  • Wagram, chien épagneul, très précieux à la chasse.
  • Marengo, chien caniche, savant et spirituel.
  • John Bull, le singe, rivalisant de grimaces avec Clou-de-Girofle.
  • Jako, perroquet, originaire de Java, qui parle dix heures sur douze.
  • Vermout, cheval de la troupe.
  • Gladiator, cheval de la troupe.
  • La "Belle-Roulotte", surnom de la roulotte de la famille Cascabel.

Les autres personnages[modifier | modifier le code]

  • Serge Narkine, 45 ans, comte russe, exilé politique, évadé de Sibérie.
  • Kayette, 15 à 16 ans, jeune indienne Indgelète, orpheline.
  • Sir Edward Turner, baronnet anglais, hautain et très entiché de sa nationalité.
  • William J. Morlan, américain, vendeur de coffres-forts.
  • Tchou-Tchouk, 50 ans environ, chef indigène des îles Liakhoff.
  • Ortik, 40 ans, matelot russe.
  • Kirschef, 35 ans, matelot russe.
  • Ivan, 30 ans, domestique du comte Narkine, tué pendant l'agression.
  • Ro-No, guide d'origine indienne.
  • Docteur Harry, médecin à Sitka, soigne le comte Narkine.

Galerie - cartes et quelques dessins et gravures de George Roux[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Volker Dehs, Les avatars de Cascabel, Revue Jules Verne 3, Un écrivain célèbre et méconnu, 1997, p. 54-69.
  • Daniel Caustre, « L'économie » des bons mots dans César Cascabel. Série Jules Verne 8, Éditions Minard Lettres Modernes. 2003. Pages 87–110.
  • Bulletin de la Société Jules-Verne no 180. Numéro en grande partie consacré à César Cascabel, avec des études de Volker Dehs et Jean-Yves Paumier. Pages 17–56. .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bibliographie analytique de toutes les œuvres de Jules Verne, par Piero Gondolo della Riva. Société Jules-Verne, Tome I. Pages 103-105. 1977.
  2. Sur le lien entre voyage et capital chez Jules Verne, voir l'article de Marc Angenot, « Jules Verne, le dernier utopiste heureux », sur marcangenot.com. Ici, c'est le vol du coffre contenant les économies de la famille qui va être à l'origine du voyage des Cascabel par l'Alaska, le détroit de Béring et la Sibérie.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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