Coupe de France de football 1929-1930 — Wikipédia

Coupe de France
1929-1930
Description de l'image Logo Coupe de France de Football.svg.
Généralités
Sport Football
Organisateur(s) Fédération française de football
Édition 13e
Lieu(x) Drapeau de la France France
Date Saison 1929-1930
Participants 408 clubs
Épreuves 10 tours au total
Site(s) Finale au Stade Yves-du-Manoir à Colombes
Site web officiel http://fff.fr/cfra/

Palmarès
Tenant du titre SO montpelliérain (1)
Vainqueur FC Sète (1)
Finaliste RC France
Demi-finalistes Olympique de Marseille
Amiens AC

Navigation

La Coupe de France de football 1929-1930 est la treizième édition de la Coupe de France de football. Le vainqueur de cette édition fut le FC Sète.

Résultats[modifier | modifier le code]

4e tour[modifier | modifier le code]

Le 4e tour se joue le 17 novembre 1929 et oppose 82 équipes en 41 rencontres.

CO Billancourt 7 - 0 AS Lorraine

  • SO de l'est 5 - 0 US Hautmont
  • Stade de l'est 1 - 0 CS Orne-Amnéville
  • US Persan-Beaumont 3 - 1 US Nœux-les-mines
  • Red Star Olympique 7 - 0 Club des Blancheries de Thaon
  • RC Roubaix 2 - O VGA St-Maur
  • US St-Servan 6 - 1 US PLM
  • Cosmopolitan Club 3 - 2 FC Rouen
  • AS Cherbourg Stella 1 - 0 AF Garenne-Colombes
  • US Tourcoing 7 - 2 AL Deville
  • Stade Havrais 2 - 1 SCUF
  • FC Dieppe 5 - 1 US Bruay
  • US Quevilly 6 - 0 US Mans
  • RC France 10 - 1 US Creil-St-Just
  • SR Colmar 1 - 2 US Annemasse
  • RC Strasbourg 6 - 1 Chaumont AC
  • SC Sélestat 3 - 2 Sportive Thionvilloise
  • AS messine 4 - 2 US Thann
  • Le Havre AC 4 - 0 JS Desvres
  • ASSB Oignies 10 - 3 ES Juvisy
  • Stade Roubaisien 2 - 1 FC Forbach
  • Iris Club Lillois 2 - 1 CSC Halluin
  • Excelsior Tourcoing 2 - 1 CA Montreuil
  • Stade Béthunois 1 - 1 RC Calais
  • SC Nîmes 4 - 1 FC Grenoble
  • Hyères FC 4 - 1 Rhône Sportif des Terreaux
  • FC Lyon 5 - 2 CASG de Marseille
  • CA du 14e 2 - 0 Stade Helvétique de Lyon
  • Valentigney 5 - 0 Villefranche
  • CA Messin 9 - 0 SC Douai
  • Union Hagondange 2 - 1 CASG Paris
  • Saint-Etienne SC 4 - 1 AS Strasbourg
  • FC Lyon 6 - 2 CASG de Marseille
  • CFC Bellegarde 2 - 4 CA Mulhouse
  • AS Brestoise 2 - 0 US Concarneau
  • Abbeville 1 - 2 Saint Ouen
  • Armoricaine 3 - 1 AS Centre
  • Dinard ASC 3 - 2 US Aths-Mons
  • Drapeau de Fougères 13 - 1 E Saint Michel de Saint Brieuc
  • AC Arles 3 - 2 Real Deportivo Bordeaux
  • UV Ganges 1 - 1 O Alès
  • Olympique Marseille 6 - 1 F.A.C. Nice
  • OGC Nice 5 - 2 CO Saint Chamond
  • SC Nîmes 4 - 1 Grenoble
  • CS Jean Bouin 1 - 1 CG Bouscatais
  • US Vésinet 1 - 1 SAB Girondins
  • AS des Charentes 2 - 0 Stade Montois
  • SC Lourches - CO Saint Quentin
  • AS Cheminot Montalbanais 6 - 3 P.U.C

Trente-deuxièmes de finale[modifier | modifier le code]

Les trente-deuxièmes de finale se jouent le 15 décembre 1929[1], à l'exception de la rencontre entre le Club Français et l'AS Sainte-Barbe-Oignies qui est disputée le 14 décembre. Le match entre l'AS Messine et le RC Arras est rejoué le dimanche 22 décembre.

Équipe 1 Score Équipe 2 Lieu
Club français 1 - 2 ASSB Oignies Stade Buffalo de Paris (Montrouge)
SO Montpelliérain (DH Sud-Est) 2 - 0 AC Arles Montpellier
CO Billancourt 1 - 5 FC Mulhouse Billancourt
CA Paris 10 - 2 Hagondange Stade de Charentonneau, Maisons-Alfort
SC Lourches 0 - 3 Red Star Olympique Lourches
Racing Club 8 - 1 Armoricaine de Brest Stade de Colombes
Olympique Alès 6 - 2 Bordeaux SBUC Alès
SC Nîmes 7 - 1 RC Strasbourg Nîmes
US Annemasse 1 - 2 OGC Nice Annemasse
AS Cannes 11 - 0 Cheminots Montauban Cannes
AS Brestoise 0 - 11 Stade Français Brest
FC Sète 8 - 0 SC Saint Etienne Sète
CS Jean Bouin Angers 7 - 3 AS Charentes Angers
RC Calais 2 - 1 US Quevilly Calais
La Bastidienne 3-2 Drapeau de Fougères Bordeaux
Amiens AC 4-1 JA Saint-Ouen Rue du Landy, Saint-Ouen
CA XIVe 2-1 Iris Club Lillois Bourg-la-Reine
Dinard ASC 4-3 (après prolongations) US Persan-Beaumont Le Mans
US Belfort 1-0 Stade Olympique de l'Est Belfort
US Servannaise 2-1 Stella de Cherbourg Saint-Servan
Olympique de Marseille 4-1 SA Bordelais CS Cazères
Stade Raphaëlois 2-0 AS Valentigney Marseille
UR Dunkerque-Malo 4-1 Stade de l'Est Dunkerque
US Boulogne 1-2 FC Dieppe Boulogne-sur-Mer
Hyères FC 1-0 FC Lyon Hyères
CA Mulhouse 3-4 CA Messin Mulhouse
RC Roubaix 4-0 US Moyeuvre-Grande Roubaix
AS Messine 1-1 (après prolongations) RC Arras Metz
RC Arras 3-1 AS Messine Arras
US Tourcoing 5-1 Cosmos Club de Paris Tourcoing
Olympique Lillois 10-0 SC Sélestat Lille
Havre AC 4-0 Stade Roubaisien Le Havre
Stade Havrais 3-0 Excelsior Tourcoing Stade de Bruyères, Le Petit-Quevilly

Seizièmes de finale[modifier | modifier le code]

Les seizièmes de finale se jouent le 12 janvier 1930[2]. Le match entre l'AS Dinard et le Stade Raphaëlois fut disputé le 19 janvier à Saint-Mandé, le stade de la SC Bastidienne sur lequel il devait se tenir ayant été déclaré impraticable par l'arbitre. Le même jour se tinrent les rencontres rejouées entre d'une part l'Olympique lillois et Le Havre AC et d'autre part l'AS Cannes et l'US Servannaise.

Équipe 1 Score Équipe 2 Lieu
SO Montpelliérain 3 - 0 Olympique alésien Nîmes
CA Paris 5 - 2 ASSB Oignies[3] Stade de l'Olympique Lillois, Lille
Red Star Olympique 7-1 SC Nîmes Stade de Paris, Saint-Ouen
FC Sète 2-0 FC Dieppois Stade Buffalo, Montrouge
US Belfort 2-1 CSJB Angers Stade de l'US Suisse, Saint-Mandé
FC Mulhouse 2-0 Stade Français Stade de l'AS Strasbourg, Strasbourg
Olympique de Marseille 4-2 Stade Havrais Stade municipal, Saint-Etienne
RC Calais 1-2 UR Dunkerque-Malo Calais
Havre AC 2-2 (après prolongations) Olympique Lillois Stade des Bruyères, Le Petit-Quevilly
Olympique Lillois 1-0 Havre AC Amiens
SC Bastidienne 2-1 OGC Nice Stade de l'Olympique de Marseille, Marseille
AS Cannes 1-1 (après prolongations) US Servannaise Angers
AS Cannes 3-0 US Servannaise Nîmes
CA Messin 3-2 (après prolongations) FC Hyères Stade du FC Lyon, Lyon
US Tourcoing 2-5 Racing Club de France Stade de l'Excelsior, Roubaix
RC Arras 0-2 Amiens Athletic Club Arras
RC Roubaix 4-1 CA XIVe Stade de l'Amiens Athletic Club, Amiens
Stade Raphaëlois 2-0 AS Dinard Stade de l'US Suisse, Saint-Mandé

Huitièmes de finale[modifier | modifier le code]

Détails des matchs[4]








Quarts de finale[modifier | modifier le code]

Les quarts de finale de déroulent le dimanche 9 mars. À ce stade de la compétition, il reste quatre clubs de la Ligue du Sud-Est, deux de la Ligue de Paris et deux de la Ligue du Nord, justifiant la domination de ces trois Ligues sur le football français. Le tirage au sort donne quatre rencontres entre clubs d'une même Ligue, disputée sur terrain neutre.

L'affiche de ces quarts de finale est la rencontre FC Sète contre SO Montpelliérain, qui voit s'affronter les deux finalistes de l'édition précédente, remportée par les Montpelliérains 2-0. Les deux formations se retrouvent au stade Fernand Buisson de Marseille. Après une première mi-temps équilibrée et un début de seconde mi-temps à l'avantage de Montpellier, Sète ouvre le score par Friedmann, avant que Titi Kramer n'égalise quatre minutes plus tard. Petkovitch rate alors un pénalty pour les Montpelliérains, qui laissent passer leur chance. Sète inscrit ensuite trois buts, par Friedmann, Dormoy et Gustave Dubus sur pénalty à sept minutes de la fin du match[5].

L'Olympique de Marseille et le Stade raphaëlois s'affrontent à Cannes dans un match serré devant un public nombreux. La rencontre est marquée par la blessure du Raphaëlois Kraucsar causée par le Marseillais Joseph Alcazar. L'arbitre, M. Hamel, décide à l'encontre du règlement d'exclure temporairement Alcazar le temps que Kraucsar se soigne sur le bord de la touche. Du côté du terrain, Marseille s'impose 1-0 sur un but de la tête de Jules Dewaquez[5].

Le troisième match oppose deux clubs parisiens, le RC France et le CA Paris, alors à la première place du championnat de Paris. Dans un match moyen, les Capistes dominent la première mi-temps, concrétisant leurs efforts par Rose, qui marque alors que l'arrière Manuel Anatol s'arrête de jouer sur l'action, ayant vu une main de l'attaquant. Le CA Paris ne parvient pas à doubler le score. Le Racing prend le jeu en main et marque deux fois par Veyssade, puis une troisième fois grâce à un coup franc de soixante mètres de Marcel Capelle, le gardien Falque passant au travers[5].

À Roubaix, l'Amiens AC est opposé à l'US Dunkerque-Malo devant 13 000 spectateurs. Les Dunkerquois se présente sans leur gardien Gianelloni, malade, remplacé par l'avant Albert Bondois, qui réalise tout de même un bon match. Bien emmené par leur ligne d'attaque, Les Amiénois s'imposent 2-1, avec un doublé de l'ailier droit Ernest Libérati, néo-international français[5].

À l'issue de ces quarts de finale, le FC Sète s'impose comme le favori de la compétition[5].

Détails des matchs



Demi-finales[modifier | modifier le code]

Les demi-finales opposent d'une part les deux meilleurs clubs de la Ligue du Sud-Est, le FC Sète et l'Olympique de Marseille, et d'autre part le RC France à l'Amiens AC. Les deux matchs ont lieu à Paris le week-end du 5 et 6 avril 1930, au stade Buffalo le samedi pour Sète-Marseille, et au stade olympique Yves-du-Manoir le dimanche pour Racing-Amiens[6].

Le FC Sète est opposé à l'Olympique de Marseille devant 25 000 spectateurs. Le match se déroule une semaine après que les deux équipes se soit affrontées en Division d'Honneur dans une rencontre décisive pour l'attribution du titre, remportée par les Marseillais 3-1, qui enlèvent le titre de champion du Sud-Est. Les Sètois prennent leur revanche en s'imposant dans cette demi-finale 3-0. Sète domine la première mi-temps, mais ne parvient pas marquer, Marseille répondant par des offensives sur les ailes par Maurice Gallay et Jules Dewaquez. Gustave Dubus rate ensuite un pénalty pour Sète en tirant sur la barre transversale, mais finalement, les Sètois concrétisent leur domination en inscrivant trois buts dans les dix dernières minutes, grâce à un doublé de Dubus et un but de Yvan Beck[6].

Dans la deuxième demi-finale, l'Amiens AC, à cause de la blessure de son arrière Lapierre, se présente avec une équipe remaniée et amoindrie. Le demi Riu prend sa place, l'inter Grandsert glissant au milieu, tandis que Leroy rentre dans l'équipe au poste d'inter droit. À cela s'ajoute une déchirure musculaire de l'avant Paul Nicolas au bout de dix minutes de jeu, qui revient sur le terrain au poste d'ailier gauche pour y tenir un rôle de figurant. Le Racing domine la première mi-temps, ouvrant le score par Marcel Galey qui reprend de volée un centre de Valeton, mais les Amiénois parviennent à égaliser à un quart d'heure de la fin du match par Ernest Libérati. Les deux équipes se quittent sur un match nul 1-1, et la rencontre est donc à rejouer[6].

Le Racing et l'Amiens AC se retrouvent le 19 avril, toujours au stade olympique Yves-du-Manoir. Favoris des spectateurs, les Picards dominent largement la première mi-temps, notamment grâce à ses ailiers Ernest Libérati et Georges Taisne, et son avant Paul Nicolas, mais le Racing tient grâce à ses arrières Manuel Anatol et Marcel Capelle et son gardien André Tassin. Amiens parvient à ouvrir le score par Marcel Braun, qui reprend un centre de Libérati. Le Racing domine la deuxième mi-temps et égalise par Marcel Galey. À dix minutes de la fin du match, le buteur du Racing centre ; Henri Ozenne et Veyssade sautent et s'écroulent dans le but avec le ballon. Le but est accordé, mais Ozenne semble avoir marqué de la main. L'arrière amiénois Urbain Wallet, furieux, proteste auprès de l'arbitre et quitte le terrain, revenant finalement sur l'insistance des spectateurs. Le Racing ajoute ensuite un troisième but encore par Marcel Galey à cinq minutes de la fin du match et se qualifie pour la finale[7].

Détails des matchs[note 1]


Finale[modifier | modifier le code]

Finale FC Sète 3 – 1 a. p. RC France Stade olympique Yves-du-Manoir, Colombes

Alexander Friedmann But inscrit après 88 minutes 88e
Yvan Beck But inscrit après 94 minutes 94e
Yvan Beck But inscrit après 111 minutes 111e
(0 – 0) But inscrit après 80 minutes 80e Ferenc Lhottka Spectateurs : 35 000
Arbitrage : Roger Conrié
Rapport

Titulaires :
Charles Frondas
André Chardar
Edward Skiller
Louis Cazal (Cap.)
Ljubiša Stefanović
Émile Féjean
Xavier Lucibello
Yvan Beck
Gustave Dubus
Alexander Friedmann
Raoul Durand
Titulaires :
André Tassin
Manuel Anatol (Cap.)
Marcel Capelle
Paul Guézou
Jean Gautheroux
Alexandre Villaplane
Henri Veyssade
Henri Ozenne
Ferenc Lhottka
Émile Veinante
Marcel Galey


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les sources, issues de la composition donnée par le journal L'Auto, indiquent que Balavoine a disputé la deuxième demi-finale avec l'Amiens AC. Celui-ci a en réalité été remplacé par Dinouart, comme le prouve la photo de l'équipe avant le match[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le Matin : derniers télégrammes de la nuit » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  2. « La vie sportive - La Coupe de France de football », Le Matin, no 16737,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  3. « gallica.bnf.fr »
  4. « Le triomphe éclatant de la Ligue du Sud-Est », Match, no 178,‎ , p. 8-9 (lire en ligne)
  5. a b c d et e « Après une lutte âpre et ardente, Amiens, le Racing, Sète et Marseille ont triomphé de leurs adversaires », Match, no 183,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  6. a b et c « Les demi-finales de la Coupe de France de football », Match, no 187,‎ , p. 7-9 (lire en ligne)
  7. « Le Racing jouera la finale de la Coupe Avec Sète », Match, no 189,‎ , p. 12-13 (lire en ligne)
  8. Didier Braun, « Méfions-nous des vieux journaux », sur amiensfootbraun.wordpress.com,