Gustave Lhopiteau — Wikipédia

Gustave Lhopiteau
M. Lhopiteau à Chartres le 31 décembre 1920, hôtel du Grand-Monarque, accompagnant M. Deschanel (détail).
Fonctions
Garde des Sceaux, ministre de la Justice
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Sénateur d'Eure-et-Loir
-
Président du conseil général d'Eure-et-Loir
-
Député français
Première circonscription d'Eure-et-Loir
-
Conseiller général d'Eure-et-Loir
Canton de Maintenon
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
ChartresVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Émile Gustave Joseph LhopiteauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinction
Sépulture de Gustave Lhopiteau et de son épouse au cimetière Saint-Chéron de Chartres.

Gustave Lhopiteau (ou L'Hopiteau), avocat, avoué et homme politique français, est né à Écrosnes, Eure-et-Loir, le et mort le à Chartres.

Biographie[modifier | modifier le code]

« La Nouvelle Chambre : Lhopiteau », Le Monde moderne, décembre 1898, Maurice Dulac.
« La Nouvelle Chambre : Lhopiteau », Le Monde moderne, 1898.

Après des études au lycée de Chartres, Gustave Lhopiteau s'inscrit à la faculté de Droit de Paris dont il ressort diplômé pour s'inscrire au barreau de la capitale. En 1886, il retourne à Chartres où il sera avoué, rue du Cheval-Blanc.

Il entame sa carrière politique en 1892, en étant élu conseiller général du canton de Maintenon. L'année suivante, il est élu député d'Eure-et-Loir sous l'étiquette « républicain radical ». Il est réélu en 1898, 1902, 1906 et 1910. Laïque « modéré », il est à la fois totalement opposé à tout rapprochement des républicains avec les ralliés issus de la droite catholique, et plutôt réticent face à la politique combiste. Il se rapproche ensuite progressivement des « républicains de gauche », c'est-à-dire du centre-droit.

Élu Sénateur en 1912, il est ministre de la Justice du au dans les gouvernements Alexandre Millerand I, Alexandre Millerand II et Georges Leygues.

En 1921, il est réélu sénateur et, en 1923, est élu président de la Commission des travaux publics du Sénat.

Il ne se représente pas à l'élection de 1930 et quitte la vie politique.

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Gustave Lhopiteau », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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