L'amour est à réinventer — Wikipédia

L'amour est à réinventer

Réalisation Merzak Allouache
Nils Tavernier
Jean-Claude Guiguet
François Dupeyron
Marion Vernoux
Anne Fontaine
Pierre Salvadori
Françoise Decaux-Thomelet
Paul Vecchiali
Acteurs principaux
Sociétés de production Arte
Canal+
Lancelot Films
Lesbian & Gay Pride Films
Little Bear
M6 Films
Sunday Morning Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Sortie 1996

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'amour est à réinventer (typographié L'@mour est à réinventer sur l'affiche), sous-titré Dix histoires d'amours au temps du sida, est un film français sorti en 1997. Il est constitué de dix courts métrages ayant pour thème l'homosexualité ou la bisexualité au temps du sida.

Le titre est emprunté à une citation d'Arthur Rimbaud issue d'Une saison en enfer : « Je n’aime pas les femmes. L’amour est à réinventer, on le sait. »[1].

Fiches techniques et distribution[modifier | modifier le code]

Dans la décapotable[modifier | modifier le code]

La Mouette[modifier | modifier le code]

Une nuit ordinaire[modifier | modifier le code]

  • Réalisation : Jean-Claude Guiguet
  • Scénario : Franck Demules et Jean-Claude Guiguet (adaptation)
  • Photographie : Philippe Bottiglione
  • Son : Jean-François Chevalier
  • Montage : Khadicha Bariha
  • Chanson : J'ai rendez-vous avec vous de Georges Brassens interprétée par Patachou
  • Distribution : Philippe Garziano ((le compagnon du jeune malade) Thomas Badek (le copain au bar), Emmanuel Bolève (le jeune malade), Cécile Mazan (l'automobiliste aguicheuse), Véronique Varlet (son amie), Mireille Chandelier (l'infirmière asiatique) et Aude Butazzoni (l'autre infirmière).
  • Film tourné à Paris en deux nuits, certains plans réalisés lors des premières prises de vues ayant été retournés le lendemain avec des artistes différents (Cécile Mazan remplaçant Ysé Tran dans le rôle de l'automobiliste) ou purement coupés au montage (dont une apparition éclair de Fabienne Babe, venue sur le plateau en amie, dans une séquence d'intérieurs réalisée au café La Bonne Bière).

Tout n'est pas en noir[modifier | modifier le code]

  • Réalisation : Philippe Faucon
  • Scénario : Philippe Faucon sur un texte original de Sergueï Matytsine
  • Photographie : Pierre Millon
  • Son : Olivier Mauvezin
  • Montage : Ariane Doublet
  • Distribution : Moussy, Serge Germany, Doris Yoba et Mercédès Métal

Et alors[modifier | modifier le code]

Dedans[modifier | modifier le code]

Tapin du soir[modifier | modifier le code]

Un moment...[modifier | modifier le code]

Enceinte ou Lesbienne[modifier | modifier le code]

Les Larmes du sida[modifier | modifier le code]

  • Réalisation et adaptation : Paul Vecchiali, d'après un scénario « anonyme », dont l'auteur a expressément demandé aux organisateurs du concours, dans la note d'intention accompagnant l'envoi de son texte, que son identité ne soit pas publiquement divulguée en cas de sélection par le jury.
  • Photographie : Philippe Bottiglione
  • Son : Jean-François Chevalier
  • Montage : Florence Leconte
  • Distribution : Jean-Michel Monroc et Sophie Bérenguier

Autour du film[modifier | modifier le code]

Lancé par l'association LGP Films et produit par Little Bear, L'@mour est à réinventer est issu d'un concours de scénarios ayant donné lieu à exactement mille un projets envoyés par autant d'auteurs, professionnels ou non. Vingt-sept scénarios ont été retenus par un jury présidé par Patrice Chéreau et proposés aux dix réalisateurs. Ces derniers ont également assuré l'adaptation des synopsis choisis par eux. Paul Vecchiali (présent depuis le commencement) excepté, les neuf autres réalisateurs ont remplacé les premiers cinéastes engagés sur le projet, qui se sont retirés à l'unisson à la suite du départ fracassant de Patrice Chéreau au printemps 1996. Au sein de la nouvelle équipe de cinéastes constituée en juin/juillet de la même année, Marion Vernoux accepta de remplacer au pied levé l'actrice et réalisatrice Christine Pascal, tragiquement disparue quelques semaines avant le début des tournages. Les films ont été réalisés, entre la fin du mois d'août et la mi-, à Paris intra muros pour d'entre eux, au bois de Boulogne pour Tapin du soir, en région parisienne pour Dans la décapotable et en région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour La Mouette et Les Larmes du sida. La première présentation publique a eu lieu au Trianon de Paris en . À la suite du fait que les chaînes de télévision partenaires aient, à l'exception d'Arte, pris de façon arbitraire la décision de ne diffuser que cinq courts métrages sur les dix réalisés, le plus souvent entre deux et cinq heures du matin, la LGP Films et le producteur Little Bear confièrent d'un commun accord le film à un distributeur qui en assura la diffusion en salles, à dater du à Paris (MK2 Beaubourg), puis en province.

La diffusion de ce film en salles est partiellement à l'origine en 1997-1998 de l'« affaire de Vitrolles », la programmatrice du cinéma art et essai de la ville ayant été licenciée pour « faute professionnelle grave » par la municipalité d'extrême-droite (on peut voir dans certains courts métrages composant le film — entre autres ceux réalisés par Anne Fontaine, Pierre Salvadori et Jean-Claude Guiguet — des personnes de même sexe dans des situations explicites).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]