La Buisse — Wikipédia

La Buisse
La Buisse
Vue de la mairie de La Buisse.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays voironnais
Maire
Mandat
Dominique Dessez
2020-2026
Code postal 38500
Code commune 38061
Démographie
Gentilé Buissards
Population
municipale
3 411 hab. (2021 en augmentation de 8,49 % par rapport à 2015)
Densité 296 hab./km2
Population
agglomération
63 320 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 09″ nord, 5° 37′ 16″ est
Altitude Min. 187 m
Max. 942 m
Superficie 11,52 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Voiron
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Voiron
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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La Buisse
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Liens
Site web www.labuisse.fr

La Buisse est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Également située dans le canton de Voiron, cette petite cité à l'aspect encore essentiellement rural, malgré une certaine urbanisation récente, est également adhérente à la communauté d'agglomération du Pays voironnais.

Ses habitants sont appelés les Buissards[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Plan de la commune de La Buisse et des communes limitrophes

Situation et description[modifier | modifier le code]

Située à 4 km au sud-est de Voiron, la plus grande ville situé à sa proximité, le territoire buissard se localise au sud de l'agglomération de cette ville, siège de la communauté d'agglomération du Pays voironnais. La Buisse est également positionnée 20 km de Grenoble et à 85 km de Lyon

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La Buisse, village souvent connu et reconnu pour sa célèbre carrière de pierre, possède une géologie particulière. En effet, la montagne qui surplombe la commune : le Grand Ratz (voir Plateau du Grand-Ratz), est une composante d'un plateau qui termine le massif Jurassien dans sa partie sud. Si souvent la Buisse est considérée comme commune Alpine du Massif de la Chartreuse du fait de sa situation géographique, géologiquement la différence est plus fine.

Cependant, le Plateau du Grand-Ratz, à l'image du massif de la Chartreuse, est composé de roches sédimentaires calcaires. La carrière qui en perce le flanc exploite ces roches afin de produire en grande partie de la Chaux (matière). L'entreprise Balthazard et Cotte, qui occupe la carrière donnera d'ailleurs son nom au "Balthazard", un type de granulat (ou gravier) à l'aspect bien spécifique et à l'utilisation répandue.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de La Buisse
Coublevie
Saint-Jean-de-Moirans La Buisse La Sure en Chartreuse
Voreppe

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 464 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coublevie », sur la commune de Coublevie à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 121,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records COUBLEVIE (38) - alt : 300m, lat : 45°21'19"N, lon : 5°35'46"E
Records établis sur la période du 01-09-2004 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 1 3,9 7,4 10,6 14,4 16,4 15,6 12,6 9,2 4,6 1,2 8,1
Température moyenne (°C) 3,9 4,9 8,9 13,3 16,1 20,4 22,8 21,7 18 13,6 8,1 4,4 13
Température maximale moyenne (°C) 7 8,8 13,9 19,1 21,7 26,3 29,3 27,8 23,3 18 11,7 7,5 17,9
Record de froid (°C)
date du record
−9,8
11.01.10
−12,7
05.02.12
−9
01.03.05
−1,2
04.04.22
1,6
06.05.19
3,8
01.06.06
8,9
15.07.16
8,9
15.08.06
3,9
27.09.10
−1
16.10.09
−7
27.11.05
−12,2
20.12.09
−12,7
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
10.01.15
21,4
24.02.20
25,6
31.03.21
30,3
28.04.12
33,6
24.05.09
38,2
27.06.19
40,1
24.07.19
39,7
24.08.23
32,4
11.09.18
28,8
04.10.10
23,9
12.11.18
19,3
17.12.19
40,1
2019
Précipitations (mm) 85,7 74 91,8 85,4 122,4 99,1 89,1 86 89,6 97,9 103,9 96,1 1 121
Source : « Fiche 38133001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune compte sur son territoire un ruisseau de type torrentiel, le Gorgeat, dont les eaux rejoignent l'Isère en passant dans les sous-sols de la zone industrielle et artisanale de centr'alp[8].

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Entrée de La Buisse
Plaque routière le long de l'ancienne RN75

L'ancienne route nationale 75 reliant Tournus et Bourg-en-Bresse à Sisteron, par Grenoble, route déclassée en RD 1075 traverse le territoire buissard entre les communes de Coublevie (au nord) et La Voreppe (au sud) où elle se connecte avec la RD1085, route de Grenoble à Lyon.

La RD 121 permet de contourner le bourg central en se connectant avec l'autoroute A48 par une sortie (dite de Moirans mais située sur le territoire de La Buisse) permettant de rejoindre directement les agglomérations de Lyon et de Grenoble.

La RD 120 permet de relier le bourg de La Buisse à la gare de Moirans après avoir traversé le hameau du Gay.

Transport[modifier | modifier le code]

Le territoire buissard est desservie par la ligne W du réseau urbain des Transports du Pays voironnais. Il est aussi desservi par la ligne Expresse 1 reliant Lumbin à Voiron. Une ligne dont les véhicules sont disponibles sur réservation téléphonique complète l'offre de transport des lignes régulières.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Buisse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Voiron, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[12] et 63 320 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), terres arables (16,2 %), zones urbanisées (10,1 %), prairies (9,2 %), mines, décharges et chantiers (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de La Buisse est situé en zone de sismicité no 4, non loin de la zone no 3 (sur une échelle de 1 à 5) qui se situe vers l'ouest et le nord-ouest du département de l'Isère[18].

Terminologie des zones sismiques[19]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de La Buisse viendrait du latin buxia, qui désigne le buis, dont la croissance était favorisée par les terres éboulées au pied du plateau du Grand-Ratz et qui se prêtait à une taille graphique. Il a dérivé en buyssia et décliné au féminin[20].

André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, confirme cette thèse[21]. Par ailleurs, 289 noms de lieux différents ont été recensés sur cette commune[22]. Par ailleurs, 335 noms de lieux recensés sur cette commune[23].

À noter que le Buis donnera sûrement son nom à de nombreux mots utilisés actuellement. Par exemple le mot "Buisson" ou "boussole". De plus, le Buis étant un bois utilisé depuis l'antiquité pour fabriquer de petites boîtes, il est probable que les mots "box" en anglais ou "boîte" en français (d'abord "buxita" puis "boiste" ), prennent leurs racines dans le nom du buis : "buxus" en latin ou "puxos" en grec[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Établissement thermal, sur le site d'époque gallo-romaine.

La Buisse est un des lieux les plus anciennement habités du Dauphiné. Dès la Préhistoire, des hommes s’installèrent dans la région, occupant les cavités dans la paroi surplombant la plaine de l’Isère. La grotte à « Bibi » ou de l'ermitage a livré des silex de la fin du Paléolithique supérieur (Magdalénien final : 13 000-11 000 av . J.-c.). À proximité, la grotte de Fontabert est un énorme ossuaire collectif du Chalcolithique-Bronze ancien (2 300-1 800 av. J.-C.). D'autres grottes dans la falaise (Grottes No 5, à Genève) ou sur les flanc du Grand Ratz (Trou au loup, Grotte du Trou noir) ont livré du matériel du Néolithique à l'âge du Fer[25].

Antiquité[modifier | modifier le code]

En époque gallo-romaine, un établissement hydrothérapique fut construit au lieu-dit Les Thermes, des vestiges sont conservés sur la propriété privée de Galbert. Une villa romaine fut même détruite, sur le territoire de la commune, lors des invasions barbares du IIIe siècle. On sait même, avec certitudes, qu’une voie romaine traversait, autrefois, La Buisse pour relier Grenoble (Cularo) à Moirans (Morginum)[26].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La Buisse en 1910.

Le nom de Buxia apparaît dans les textes dès le XIIe siècle et son origine provient probablement du buis, arbuste très abondant sur les pentes du Grand-Ratz.

Durant l'époque médiévale, La Buisse est zone frontalière entre Savoie et Dauphiné, et eut à faire face à de nombreux affrontements sanglants. Ils se trouvent un château fort et un prieuré, aujourd'hui disparus. En proximité, l'église de l'époque était dédiée à saint Hugues.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Matin du 7 août avant que le feu ne soit soufflé vers Voreppe

Le 5 août 2022 vers 18h45, la foudre frappe la végétation desséchée par un été caniculaire. Peu après cet évènement, une colonne de fumée noire est aperçue par plusieurs habitants au sommet de la Rochebrune sur le secteur de la Tençon, pan méridional du Grand-Ratz se situant à la limite des communes de La Buisse et Voreppe . Le lendemain, alors que l'incendie semblait maîtrisé par les pompiers, le vent se lève en début de soirée, soit près de 24h après le début de l'incendie, provoquant ainsi un embrasement important de la végétation. Le feu se trouvant sur des falaises auxquelles l'accès est difficile, le feu reste hors de contrôle et les pompiers ne peuvent que limiter l'ampleur des dégâts[27].

Le 7 août le vent tourne et pousse le feu vers la commune de Voreppe. Plusieurs hameaux sont alors évacués car situés en dessous des falaises enflammées, c'est également le cas de l'usine de construction de béton précontraint "Rector" qui se trouve également mise en danger par son dépôt de gaz. À ce moment, l'incendie prend une autre ampleur et nécessite l'intervention de canadairs[28].

Hélicoptère de la Sécurité Civile passant au dessus de La Buisse

L'incendie est dit circonscrit par le SDIS le 10 août puis éteint le 12 août après une semaine de combats intenses ayant nécessités l'intervention de près de 170 pompiers du département ainsi que d'hélicoptères de l'Armée de terre et d'un groupe de Marins pompiers. Ce sont ainsi 130 hectares de forêt, partagés entre La Buisse et Voreppe, qui sont partis en fumée[29].

Cet incendie rappelle celui d'un autre sommet du massif de la Chartreuse, le Néron, en août 2003.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de La Buisse

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1965 Michel Billon    
1965 1977 Oronce de Galibert    
1977 1980 Claudius Mestrallet    
1980 juin 1995 Joseph Voilin   Agriculteur puis représentant de commerce
juin 1995 2007 Marcel Vial DVD  
2007 mars 2008 André de Combarieu    
mars 2008 2020 Patrick Cholat DVG-EELV Ingénieur conseil[30]
2020 En cours Dominique Dessez    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 3 411 habitants[Note 3], en augmentation de 8,49 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1381 2151 3051 2741 3471 4211 4071 4391 295
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2371 1751 1501 0781 1081 0441 061996978
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9738988507979049958738841 055
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 0871 0061 0501 2062 2382 4052 6272 8863 133
2021 - - - - - - - -
3 411--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune qui est rattachée à l'académie de Grenoble gère une école maternelle et une école primaire.

Équipement sportif[modifier | modifier le code]

La buisse est équipée de:

-3 terrains de tennis;

-2 terrains de padel

-1terrain de football

-1 skatepark et 1 pump track

Activités culturelles[modifier | modifier le code]

Buxia Festival L’objectif de ce festival est de permettre la diffusion de groupes musicaux locaux ainsi que de promouvoir leur rencontre avec des musiciens et techniciens professionnels. Cette action culturelle permettrait à deux groupes locaux de se produire dans un cadre professionnel.

Cette année[Quand ?], le style mis en avant était le reggae qui est un style haut en couleur et adapté à toute génération inspirant la fraternité et la convivialité. L’intérêt de ce festival est d’ailleurs la mise en valeur d’un style de musique particulier différent chaque année.

Organisé par l’association Buxia Family, la première édition a eu lieu le samedi 24 mars avec comme tête d’affiche le groupe Daipivo de Marseille (et Cassis) mais aussi Buxia family et les gnous représenteront les groupes locaux.

Pour la seconde édition, qui s'est déroulée le 5 avril 2008, les Dukes (rock) et Lizarb (salade machine) se sont produits en première partie de Natty (bassiste de Sinsemilia) et le "Special Hommage Band à Bob Marley".

En 2009, le festival se développe puisque la 3e édition s'est déroulée les 27 et 28 mars 2009 avec en tête d'affiche Emzel Café (+ Claksound + Remanka) et Bass Maker avec les chanteurs de Raspigaous et K2R Riddim (+ Peaks Iration + Hobo).

Médias[modifier | modifier le code]

Le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre chaque jour de la semaine et du week-end, dans son édition Chartreuse-Sud Grésivaudan, une page complète sur l'actualité du canton et de sa région et quelquefois de la commune en proposant des informations sur les événements locaux, des comptes-rendus, des annonces, des dossiers sur des thèmes variés. Elle est aussi équipée du journal local, Voiron Mag et aussi La buisse info.

Cultes[modifier | modifier le code]

église St Martin

La communauté catholique et l'église de La Buisse (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse Saint Thomas de Rochebrune qui comprend les églises de cinq autres communes et un monastère. Celle-ci est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[35].

Économie[modifier | modifier le code]

Le budget communal de La Buisse dispose, en recettes de fonctionnement, de 711 euros par an et par habitant (2012[36],) ce qui la place dans la catégorie des communes modestes, sa physionomie essentiellement rurale en atteste.

Activités industrielles et commerciales[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous quelques entreprises dont les lieux de production ou le siège social sont implantés sur le territoire de La Buisse.

  • Carrière et Chaux Balthazard et Cotte (extraction de calcaire)
  • Act'Isère (Établissement et service d'aide par le travail de l'AFIPH)
  • Ets Rossignol (siège social)
  • L'agence web SO'Website

Activités agricoles[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[37].

La Buisse est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[38] et deux œuvres répertoriées à l'inventaire général du patrimoine culturel, au parc Georges-Balthazar et au parc du château, de maîtres-d'œuvre inconnus[39].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Les monuments historiques[modifier | modifier le code]

Les autres monuments[modifier | modifier le code]

Près de l'église Saint-Martin, la vieux village compte quelques maisons des XVe et XVIe siècles. La Buisse compte également d'autres monuments et édifices :

  • le château Beaumorier.
  • La Magnanerie, ou manoir de Maximy, du XVe siècle[26].
  • le château de la Charrière, du XVIIe siècle[26].
  • le château Monteynard, dit château de La Buisse au Pansu, du XIXe siècle mais dont les dépendances datent des XVe et XVIIe siècles[26].
  • la fresque de saint Martin à cheval, coupant son manteau et l'offrant à un mendiant, sur la façade d'une maison située au départ de la route de Moirans.
  • le château des de Galbert, dans son parc sont abrités les vestiges d'un établissement gallo-romain[26].
  • le monument aux morts (Obélisque sur socle), situé près de l'église[43].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • une bibliothèque

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La Buisse est une des communes adhérentes du parc naturel régional de Chartreuse.

Héraldique[modifier | modifier le code]

La Buisse possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. André Plank, L'origine des noms des communes du département de l'Isère, Artès, , 159 p. (ISBN 978-2-910459-08-6), p. 27.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre La Buisse et Coublevie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Coublevie », sur la commune de Coublevie - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Coublevie », sur la commune de Coublevie - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. Site ledauphine.com, article "Le Gorgeat, ce ruisseau capricieux", consulté le 20 septembre 2019
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Voiron », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  19. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  20. Georges Fauchon, Le Pays voironnais, Éditions des Cahiers de l'Alpe, coll. « Histoire régionale », 1968, page 59
  21. André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 50
  22. Corinne Bourrillon, 10 000 lieux en pays voironnais, tome 1, , p. 54 à 61.
  23. Corinne Bourrillon, 10 000 lieux en pays voironnais, tome 1, , p. 68 à 72.
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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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