Liberty Island — Wikipédia

Liberty Island
Vue aérienne de Liberty Island avec la statue de la Liberté.
Vue aérienne de Liberty Island avec la statue de la Liberté.
Géographie
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Localisation Upper New York Bay
Coordonnées 40° 41′ 23″ N, 74° 02′ 43″ O
Superficie 0,059 558 km2
Géologie Île continentale artificialisée
Administration
Statut Monument national de la statue de la Liberté

État Drapeau de l'État de New York New York
Comté Drapeau de New York New York
Ville Drapeau de New York New York
Démographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC-5
Site officiel (en) State Park of Liberty Island
Géolocalisation sur la carte : New York
(Voir situation sur carte : New York)
Liberty Island
Liberty Island
Géolocalisation sur la carte : New York (État)
(Voir situation sur carte : New York (État))
Liberty Island
Liberty Island
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Liberty Island
Liberty Island
Île aux États-Unis

Liberty Island est une île inhabitée de la Upper New York Bay (« baie supérieure de New York », partie septentrionale de la baie de New York), sur laquelle est érigée la statue de la Liberté. Sa superficie est de 6 ha.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom de Liberty Island est utilisé dès le début du XXe siècle, mais l'île n'est officiellement rebaptisée qu'en 1956. Avant la construction de la statue de la Liberté, l'île est connue successivement sous les noms de Oyster Island (« île aux Huîtres »)[1], puis de Bedloe's Island (du nom d'un ancien propriétaire, Isaac Bedlow[2], un Calaisien installé à New York, qui acquit l'île en 1667)[3].

Elle est par la suite la propriété de deux négociants, Adolphe Philipse et Henry Lane, période durant laquelle elle est réquisitionnée par la ville de New York pour y installer un centre de quarantaine[2] contre la variole. Elle est achetée en 1746 par Archibald Kenned[2], chef du Clan Kennedy en Écosse, qui y installe une résidence estivale. Celui-ci permet également que l'on utilise de nouveau l'île comme centre de quarantaine contre la variole.

La ville de New York en fait l'acquisition le [2], pour la somme de 1 000 $, afin d'en faire un centre de quarantaine contre la peste.

En 1800, l'État de New York la cède à son tour au gouvernement fédéral (en même temps que Governors Island et Ellis Island) qui en assure la fortification. C'est ainsi que l'on érige de 1806 à 1811 Fort Wood (baptisé ainsi en l'honneur du Lieutenant-Colonel Eleazer D. Wood (en) qui combattit lors de la guerre anglo-américaine de 1812), un ouvrage défensif, construit en granite sur un plan en étoile à onze branches, ce qui lui vaut le surnom de Star Fort (« fort étoile »). Ce fort garde son activité militaire jusqu'en 1944 et sert de support pour la statue de la Liberté[4],[5].

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, l'île est surveillée jour et nuit par des patrouilles de l'US Coast Guard.[réf. nécessaire]

Statut administratif[modifier | modifier le code]

L'île est une exclave de l'État de New York dans l'État du New Jersey[6]. Elle est entourée entièrement des eaux de l'État du New Jersey, mais demeure cependant la propriété du gouvernement fédéral et est administrée par le National Park Service. Les bâtiments et les docks sont sous la juridiction de la ville de New York[7].

Accès[modifier | modifier le code]

Elle est uniquement accessible au public par ferry, au départ de Battery Park à Manhattan, et de Liberty State Park à Jersey City. Liberty Island se situe à 1,6 km de sa voisine Ellis Island, à 600 m de Liberty State Park et à 2,6 km de Manhattan.

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

L’île apparaît dans Deus Ex dès le début du jeu. La statue de la Liberté y est alors décapitée à la suite d'un attentat revendiqué par les terroristes NSF, tandis que sous l'île se trouve le siège de l'organisation anti-criminelle pour laquelle travaille le héros JC Denton, l'UNATCO.

Elle apparaît également dans Grand Theft Auto IV et Grand Theft Auto: Chinatown Wars sous le nom de Happiness Island.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Oyster Island - Statue Of Liberty National Monument », sur U.S. National Park Service (consulté le )
  2. a b c et d (en) « Liberty Island Chronology - Statue Of Liberty National Monument », sur U.S. National Park Service (consulté le )
  3. (en) United States President, Code of Federal Regulations: The president, Office of the Federal Register, National Archives and Records Service, General Services Administration, (lire en ligne)
  4. Arthur P. Coast Defense Study Group, Artillerists and engineers : the beginnings of American seacoast fortifications, 1794-1815, 1794-1815 (ISBN 978-0-9748167-2-2).
  5. (en) « Fort Wood (Liberty Island) and Fort Gibson (Ellis Island) (U.S. National Park Service) », sur www.nps.gov (consulté le )
  6. Google Livre Atlas des frontières insolites par Zoran Nikolic, édition Armand Colin, page 116.
  7. (en) Mailing Address: Liberty Isl et New York, « Statue Of Liberty National Monument (U.S. National Park Service) », sur www.nps.gov (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]