Maison centrale de Saint-Maur — Wikipédia
Maison centrale de Saint-Maur | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Région | Centre-Val de Loire | |||
Département | Indre | |||
Localité | Saint-Maur | |||
Coordonnées | 46° 47′ 39″ nord, 1° 38′ 01″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Indre Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire Géolocalisation sur la carte : France | ||||
Architecture et patrimoine | ||||
Propriétaire | État français | |||
Installations | ||||
Type | Maison centrale | |||
Capacité | 260 places | |||
Fonctionnement | ||||
Date d'ouverture | ||||
Opérateur(s) | Ministère de la Justice | |||
Effectif | 185 (2018) | |||
Statut actuel | En fonctionnement (d) | |||
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La maison centrale de Saint-Maur est un établissement pénitentiaire français situé à Saint-Maur, dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire. Cette maison centrale dont le régime est essentiellement tourné vers la sécurité, dispose du plus grand quartier d'isolement de France.
Histoire[modifier | modifier le code]
La maison centrale de Saint-Maur a été mise en service en 1975[1].
En 2020, la chaîne de télévision BFM TV réalise un reportage de 25 minutes sur l'établissement qui met en valeur à la fois son caractère sécuritaire et les activités proposées aux personnes détenues dans le cadre de la préparation de leur réinsertion, tout en présentant le rôle indispensable joué par le renseignement pénitentiaire dans la lutte contre les trafics, les évasions et la radicalisation[2].
Description[modifier | modifier le code]
En France, une maison centrale est un établissement pénitentiaire qui accueille les personnes détenues condamnées à une longue peine ou présentant des risques. Le régime de détention est donc essentiellement axé sur la sécurité[3].
La maison centrale de Saint-Maur se présente sous la forme d'un pentagone régulier composé de quatre bâtiments réguliers, l'un administratif, les trois autres, rectangulaires et parallèles, constituant la zone de détention[1]. L'établissement dispose d'une capacité d'accueil de 260 places[1] pour 320 cellules[4]. Il héberge le plus grand quartier d'isolement de France, qui comprend 25 cellules.
Outre les espaces de détention, l'établissement abrite un atelier de 6 000 m2 réservé au travail volontaire des personnes détenues.
La maison centrale est rattachée à la direction interrégionale des services pénitentiaires de Dijon. Elle est située dans le ressort de la cour d'appel de Bourges et du tribunal judiciaire de Châteauroux.
Détenus célèbres[modifier | modifier le code]
Conformément à son rôle d'accueillir des détenus ayant à purger une longue peine, notamment ceux condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité et/ou présentant des risques importants en matière de sécurité, la maison centrale de Saint-Maur a vu passer entre ses murs plusieurs détenus célèbres[5] parmi lesquels figurent :
- Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste et terroriste libanais, considéré comme le chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise (FARL), condamné à la réclusion à perpétuité en 1987 pour complicité dans l'assassinat de diplomates israéliens et américains à Paris ;
- Ilich Ramírez Sánchez, dit Carlos, terroriste vénézuélien, chef du Front populaire de libération de la Palestine, auteur de plusieurs attentats en Europe, condamné plusieurs fois à la réclusion criminelle à perpétuité ;
- Jean-Marc Rouillan, terroriste d'extrême-gauche français, membre d'Action directe, condamné à perpétuité en 1989 pour complicité d'assassinats ;
- Jean-Claude Romand[6], faux médecin et assassin français ;
- Patrick Henry[7], criminel français, condamné en 1977 à la réclusion criminelle à perpétuité pour enlèvement de mineur suivi de meurtre ;
- François Besse[8], braqueur français, complice de Jacques Mesrine, condamné à perpétuité ;
- Jean-Pierre Roux-Durrafour, criminel français, condamné à perpétuité en 2005 pour assassinats ;
- Marcel Barbeault[9], tueur en série français, condamné à perpétuité en 1981, l'un des plus anciens détenus de France.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Maison centrale de Saint-Maur », sur le site du Ministère de la Justice (consulté le ).
- Fanny Morel, Isabelle Quintard et Dominique Rizet, « Enquête ligne rouge - Prison sous haute tension », BFM TV, (lire en ligne )
- « Les structures pénitentiaires », sur le site du Ministère de la Justice (consulté le ).
- Observatoire international des prisons - section française, « Maison centrale de Saint-Maur », sur oip.org (consulté le ).
- Bruno Mascle, « La maison centrale fait partie du paysage », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre, (lire en ligne, consulté le ).
- « Jean-Claude Romand : il est libérable en 2015 », Le Dauphiné Libéré, Ain, (lire en ligne, consulté le ).
- Géraldine Catalano, « Patrick Henry entame une grève de la faim », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
- Patricia Tourancheau, « Rédemption François Besse sort par la grande porte », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- « Marcel Barbeault, "le premier tueur de l'Oise" », RTL, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Centre pénitentiaire de Châteauroux
- Liste des établissements pénitentiaires en France
- Prison en France
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :