Monique Gagnon-Tremblay — Wikipédia

Monique Gagnon-Tremblay
Illustration.
Fonctions
10e vice-première ministre du Québec

(1 an, 9 mois et 20 jours)
Prédécesseur Pauline Marois
Successeur Jacques P. Dupuis

(8 mois et 15 jours)
Prédécesseur Lise Bacon
Successeur Bernard Landry
Chef de l'opposition officielle du Québec

(5 mois et 15 jours)
Prédécesseur Daniel Johnson (fils)
Successeur Jean Charest
Ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec

(1 an, 11 mois et 8 jours)
Prédécesseur Pierre Arcand
Successeur Jean-François Lisée

(5 ans, 7 mois et 19 jours)
Prédécesseur Guy Rivard
Successeur Pierre Arcand
Ministre des Finances du Québec

(2 mois et 24 jours)
Prédécesseur Gérard D. Levesque
Successeur André Bourbeau
Députée à l'Assemblée nationale du Québec

(26 ans, 9 mois et 2 jours)
Circonscription Saint-François
Prédécesseur Réal Rancourt
Successeur Réjean Hébert
Biographie
Date de naissance (83 ans)
Lieu de naissance Plessisville, Drapeau du Canada Canada
Parti politique Parti libéral du Québec
Diplômé de Université Laval,
Université de Sherbrooke

Monique Gagnon-Tremblay, née le à Plessisville[1],[2], est une femme politique québécoise. Députée libérale de Saint-François entre 1985 à 2012, elle est ministre sous les gouvernements Robert Bourassa, Daniel Johnson (fils) et Jean Charest. Elle est la première femme à occuper le poste de chef de l'opposition officielle du Québec ainsi que de présidente du Conseil du trésor.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études et débuts en politique[modifier | modifier le code]

Elle a obtenu un diplôme de l'institut de secrétariat Quirion Business School, un baccalauréat ès arts de l'Université Laval, une licence en droit de l'Université de Sherbrooke et une licence en droit notarial de la même université. En 1973, elle réussit à décrocher sa licence en droit notarial[3].

Sa carrière politique débute alors qu'elle devient conseillère municipale à la ville d'Ascot Corner de 1979 à 1985. En 1980, année référendaire, elle est présidente du comité du Non dans la circonscription de Saint-François. Elle se porte candidate en 1981 dans la circonscription de Saint-François pour le Parti libéral du Québec (PLQ), mais elle est défaite.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Députée[modifier | modifier le code]

Elle se représente en 1985 sous la bannière du PLQ et remporta la victoire dans la circonscription de Saint-François. Elle est depuis réélue à chaque élection générale provinciale.

Lors de la formation de son cabinet Robert Bourassa la nomme ministre déléguée à la Condition féminine et responsable des services de garde. Elle sera ensuite nommée ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration après l'élection de 1989.

Le , elle conclut une entente avec son homologue fédérale Barbara McDougall quant au contrôle des immigrants au Québec. L'Accord Canada-Québec relatif à l'immigration et à l'admission temporaire des aubains (aussi connue sous le nom de Accord Gagnon-Tremblay/McDougall) entra en vigueur en avril de la même année.

Ministre[modifier | modifier le code]

En 1993, Robert Bourassa la nomme ministre des Finances pour remplacer Gérard D. Levesque, décédé en fonction, elle devient alors la toute première femme à accéder à ce poste.

Lors de l'arrivée de Daniel Johnson (fils), il la nomme présidente du Conseil du trésor ; par le fait même, elle devient la toute première femme à gérer ce ministère et devient également vice-première ministre.

En 1994, le parti se retrouve à l'Opposition officielle et elle devient alors présidente du caucus et porte-parole sur divers dossiers comme l'emploi, la culture et les communications, l'économie et la formation professionnelle.

Chef de l'opposition[modifier | modifier le code]

En 1998, lors de la démission de Daniel Johnson (fils) et de l'arrivée de Jean Charest à la tête du parti, qui siégeait alors à Ottawa, elle est choisie pour devenir la chef de l'Opposition par intérim en attendant l'élection de Jean Charest à l'Assemblée nationale. Elle devient alors la toute première femme à occuper ce siège.

Lors de l'élection de Jean Charest en 1998 elle devient l'adjointe du chef de l'Opposition officielle. Le poste avait été offert à Liza Frulla, mais cette dernière refuse le poste[4].

Gouvernement Jean Charest[modifier | modifier le code]

Gagnon-Tremblay en 2011.
Monique Gagnon-Tremblay en compagnie du ministre britannique Alistair Burt.

En 2003, lors de la reprise du pouvoir des libéraux, elle redevient la vice-première ministre, ministre des Relations internationales, ministre responsable de la Francophonie et ministre responsable des régions de l'Estrie et du Centre-du-Québec.

Le , elle signe une 2e entente historique avec le gouvernement fédéral. Cette entente concerne la place du Québec à l'UNESCO. Quelques semaines plus tard, elle dépose la nouvelle Politique internationale du Québec (La force de l'action concertée) - la précédente ayant été déposée en 1991.

Le , le Parti libéral du Québec est reporté au pouvoir dans un parlement de cohabitation. Lors de l'assermentation du conseil des ministres du , elle est confirmée de nouveau comme ministre des Relations internationales [1] et ministre responsable de la Francophonie. Elle est aussi nommée de nouveau ministre responsable de la région de l'Estrie. De plus, elle siège au Conseil du Trésor à titre de vice-présidente et est membre du Comité ministériel de la prospérité économique et du développement durable et du Comité ministériel au développement des régions.

À la suite de l'élection générale de , Monique Gagnon-Tremblay, deviendra présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale. Le , elle annonce une entente de principe historique de cinq ans dans le cadre des négociations des conventions collectives des employés de la fonction publique. Cette entente prévoit une clause compensatoire en fonction de la performance économique de la province.

Le , lors du remaniement ministériel, le Premier ministre, Jean Charest, lui confie à nouveau la responsabilité du ministère des Relations internationales et responsable de la Francophonie.

Après la politique[modifier | modifier le code]

Elle ne se représente pas lors des élections de 2012.

Elle est récipiendaire, en 2005, de la Médaille de l'Assemblée nationale[5].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Biographie », sur Encyclopédie de la francophonie
  2. Bilan du siècle, « Fiche biographique », sur Université de Sherbrooke
  3. Serge Denis, La Tribune, « Monique Gagnon-Tremblay : Briser les plafonds de verre sans fracas », sur La Tribune, (consulté le )
  4. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  5. « Récipiendaires de la Médaille de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  6. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Fonds Monique Gagnon-Tremblay(P961) » (consulté le )