Olimarao — Wikipédia

Olimarao
Carte de l'atoll d'Olimarao
Carte de l'atoll d'Olimarao
Géographie
Pays Drapeau des États fédérés de Micronésie États fédérés de Micronésie
Archipel Îles Carolines
Localisation Océan Pacifique
Coordonnées 7° 42′ 30″ N, 145° 52′ 15″ E
Superficie 0,22 km2
Nombre d'îles 2
Île(s) principale(s) Olimarao, Falipi
Point culminant 2 m
Géologie Atoll
Administration
Statut Atoll isolé

État Yap
District Îles extérieures de Yap
Municipalité Elato
Démographie
Population Aucun habitant (2010)
Autres informations
Fuseau horaire UTC+10
Géolocalisation sur la carte : Micronésie
(Voir situation sur carte : Micronésie)
Olimarao
Olimarao
Géolocalisation sur la carte : océan Pacifique
(Voir situation sur carte : océan Pacifique)
Olimarao
Olimarao
Île dans les États fédérés de Micronésie

L'atoll d'Olimarao est situé dans les îles Carolines dans l'Océan Pacifique. Il est rattaché à la municipalité d'Elato[1] et appartient aux îles extérieures de Yap. Il est inhabité.

Géographie[modifier | modifier le code]

Topographie[modifier | modifier le code]

L'atoll d'Olimarao est situé à 35 km au nord-ouest de l'atoll d'Elato et à 860 km au sud des Îles Yap[2]. Il mesure 5 km de long pour 3 km de large[2] pour une superficie totale de 11 km2[3]. Sa profondeur maximale est de 31 m[3]. Deux passages au sud de l'atoll mènent au lagon intérieur de 6 km2[2]. Falifi (0,024 km2) dans le coin sud-est et Olimarao (0,18 km2) dans le coin nord constituent les seules terres émergées de l'atoll d'Olimarao.

Végétation et faune[modifier | modifier le code]

Les deux îles sont entre autres couvertes de cocotiers et de l'arbuste buissonnant Scaevola taccada. L'atoll fait partie de l'Olimarao Conservation Area. Cette zone est destinée à protéger les lieux de reproduction des tortues de mer, des crabes de cocotier et des oiseaux pélagiques[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les îles Carolines sont sous domination espagnole du XVIe siècle jusqu'à la fin du XIXe siècle, mais la plupart des communautés des îles de l'actuel État de Yap n'ont que peu de contacts avec les Européens et vivent en toute indépendance. En 1885, à la suite d'un conflit entre l'Espagne et l'Allemagne, l'arbitrage de Léon XIII en confirme la possession à l'Espagne contre des avantages commerciaux pour l'Allemagne[5]. Celle-ci acquiert ces îles en 1899 et les intègrent à la Nouvelle-guinée allemande[6]. Au début de la première guerre mondiale, en 1914, l'empire du Japon occupe la zone[7]. Cette occupation est légalisée dans le cadre du mandat des îles du Pacifique créé en 1919 par la Société des Nations[8]. Les îles Carolines passent sous le contrôle des États-Unis en 1944 et les administrent en tant que Territoire sous tutelle des îles du Pacifique dans le cadre d'un mandat de l'ONU reçu en 1947. Les États fédérés de Micronésie accèdent à l'indépendance en 1986[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Olimarao atoll », geoview.info (consulté le ).
  2. a b et c (en) « Olimarao », oceandots.com (consulté le ).
  3. a et b (en) « Atoll Area, Depth and Rainfall » (consulté le ).
  4. (en) « The Federated States of Micronesia: National Biodiversity Strategy and Action Plan, 2003 », fsmgov.org (consulté le )
  5. E. Lefebvre de Behaine, « Léon XIII et le prince de Bismarck », Revue des Deux Mondes, vol. 142,‎ , p. 49-70 (lire en ligne).
  6. Charles Stienon, « La campagne coloniale des Alliés en 1914 et 1915 », Revue des Deux Mondes, vol. 30,‎ , p. 666 (lire en ligne).
  7. Sylvette Boudin-Boyer, 1914-1915 : De Nouméa à Apia... vers un nouvel ordre colonial dans le Pacifique sud dans Angleviel Frédéric et Levine Stephen I. (dir.), La Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie, voisins, amis et partenaires, Wellington, Victoria University Press, (lire en ligne), p. 171.
  8. Pierre Montagnon, Dictionnaire de la Grande Guerre, Paris, Flammarion, (lire en ligne).
  9. Dirk Anthony Ballendorf, États fédérés de Micronésie dans Griffiths Anne (dir.) Guide des pays fédéraux, 2005, Montréal, McGill-Queen'S University Press, (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Articles connexes[modifier | modifier le code]