Olivier Gourmet — Wikipédia

Olivier Gourmet
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Olivier Gourmet à Mirwart en 2008
Naissance (60 ans)
Namur, Belgique
Nationalité Drapeau de la Belgique Belge
Profession Acteur
Films notables La Promesse
Le Fils
Sur mes lèvres
L'Exercice de l'État
Une intime conviction

Olivier Gourmet est un acteur belge né le à Namur.

Au cinéma, il est révélé en 1996 par La Promesse de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Les deux cinéastes belges deviennent ses réalisateurs fétiches, pour qui il joue notamment dans Rosetta en 1999 et dans Le Fils en 2002, ce dernier lui valant le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes.

En dehors de son travail avec les frères Dardenne, on le retrouve régulièrement dans des films d'auteur français ou belges, au générique d'œuvres aussi diverses que Ceux qui m'aiment prendront le train de Patrice Chéreau en 1998 et Peut-être de Cédric Klapisch, l'année suivante. Il collabore également de multiples fois avec Dominique Cabrera (Nadia et les hippopotames, Le Lait de la tendresse humaine, Folle Embellie).

Biographie[modifier | modifier le code]

Olivier Gourmet au FIFF le .

Olivier Gourmet suit des cours au conservatoire royal de Liège. ll veut ensuite travailler avec Patrice Chéreau à Nanterre mais celui-ci ferme son école d'art dramatique. Il rejoint alors le cours Florent mais le quitte pour retourner en Belgique[1]. À Bruxelles, il joue au théâtre Le Mariage de Figaro puis Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac[1].

Il rencontre Jean-Pierre Dardenne alors qu'il participe à un jury au conservatoire de Liège et se découvre avec lui une sensibilité commune[1].

Au cinéma, il est révélé en 1996 par La Promesse de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Les deux cinéastes belges deviennent ses réalisateurs fétiches, et lui offrent le rôle d'un fabricant et vendeur de gaufres dans Rosetta en 1999 et celui d'un professeur de menuiserie mystérieusement attiré par un de ses élèves dans Le Fils en 2002, qui lui vaut le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes[2].

En dehors de sa collaboration avec les frères Dardenne, Olivier Gourmet apparaît d'abord régulièrement dans des rôles secondaires dans des films d'auteur français. On le retrouve au générique d'œuvres aussi diverses que Ceux qui m'aiment prendront le train de Patrice Chéreau en 1998, et Peut-être de Cédric Klapisch, l'année suivante. Il collabore avec Dominique Cabrera sur Nadia et les hippopotames et Le Lait de la tendresse humaine. En parallèle, il obtient quelques rôles importants. Dans Nationale 7, il joue un homme handicapé cherchant à s'épanouir par la sexualité, et dans De l'histoire ancienne, il est le frère de Guy s'occupant des obsèques de leur père.

En 2001, Jacques Audiard lui offre le rôle du patron de bar faisant du chantage à Vincent Cassel dans Sur mes lèvres. L'année suivante, il incarne un avocat dans Une part du ciel de Bénédicte Liénard et un cadre alcoolique dans Peau d'ange de Vincent Pérez. En 2004, il retrouve Dominique Cabrera pour leur troisième coopération pour les besoins de Folle Embellie. Il joue le rôle d'un inventeur parti sur les traces de ses origines dans Congorama en 2006 au côté de Jean-Pierre Cassel. En 2008, il tourne avec Isabelle Huppert dans le film Home d'Ursula Meier. En 2011, il joue le rôle principal du ministre des transports français Bertrand Saint-Jean dans le thriller politique L'Exercice de l'État de Pierre Schöller. En 2014, il campe le père d'un jeune espoir du tennis dans Terre battue de Stéphane Demoustier (le frère d'Anaïs). Fin 2017, on le retrouve en tête d'affiche de Tueurs, un thriller noir de François Troukens, premier film du genre en Belgique francophone, dans lequel il joue un braqueur de haut vol embourbé dans une affaire criminelle vieille de trente ans et qui se voit obligé de fuir. Gourmet s'est astreint à une préparation physique et a dû perdre 15 à 20 kg pour le rôle[3]. En 2019, dans le film d'Alexis Michalik Edmond, il interprète Constant Coquelin, créateur du rôle de Cyrano de Bergerac lorsque la pièce fut jouée la première fois, et l'avocat Éric Dupond-Moretti dans Une intime conviction[2].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Son père était marchand de bestiaux et sa mère cuisinière[1].

Olivier Gourmet est père de deux enfants, Louis et Juliette. Il était propriétaire, par héritage familial, de l'hôtel du Beau-Site, à Mirwart, dans l’Ardenne belge[4],[5]. Il expliquait qu'il avait besoin d'exercer en plus de son métier d'acteur un métier manuel : « J'ai besoin de travailler physiquement. Je ne peux pas m'en passer[1]. ». Il a vendu ce domaine en 2021.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Années 2010[modifier | modifier le code]

Années 2020[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Olivier Gourmet en septembre 2013 à Namur.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Olivier Gourmet à Mirwart en juin 2012.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Élise Domenach et Franck Garbarz, « Entretien avec Olivier Gourmet : Raconter des choses avec ma main, ma nuque, mon dos », Positif « 60 ans de comédiens », nos 617-618,‎ , p. 53-56
  2. a et b Laurent Carpentier, « « Mon père disait : "Tu n'as pas d'orgueil". Ça m'a travaillé » », Le Monde - l'époque,‎ 27-28 janvier 2019, p. 8.
  3. [1]
  4. Reportage sur TV5 Monde le 16 juin 2011
  5. site du Petit Futé belge

Liens externes[modifier | modifier le code]

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