Relations entre le Bangladesh et les États-Unis — Wikipédia

Relations entre le Bangladesh et les États-Unis
Drapeau du Bangladesh
Drapeau des États-Unis
Bangladesh et États-Unis
Bangladesh États-Unis

Les relations entre le Bangladesh et les États-Unis sont les relations bilatérales de la république populaire du Bangladesh et les États-Unis d'Amérique. Le Bangladesh a une ambassade à Washington D.C. et des consulats à New York et Los Angeles. Les États-Unis ont une ambassade à Dacca, avec des centres d'information à Chittagong, Jessore, Rajshahi et Sylhet. L'ambassade des États-Unis au Bangladesh gère également la bibliothèque américaine Archer K. Blood et le centre Edward M. Kennedy à Dacca. Les deux pays sont membres des Nations unies.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les contacts entre le Bengale et les États-Unis étaient limités pendant la domination britannique sur le sous-continent indien. Dans les années 1860, une agence consulaire a été établie pour Chittagong par le consulat général américain à Fort William[1]. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, d'importantes forces navales, aériennes et militaires américaines ont été stationnées au Bengale oriental dans le cadre de la campagne de Birmanie[2].

Les États-Unis ont établi un consulat général à Dacca en 1949, après la partition de l'Inde et du Bengale oriental, qui est devenu l'aile orientale du Dominion du Pakistan[3].

Pendant la guerre de libération du Bangladesh en 1971, des citoyens américains conduits par le consul général à Dacca, Archer K. Blood, ont envoyé une série de télégrammes détaillant les atrocités commises par l'armée pakistanaise contre des civils, des étudiants et des intellectuels bengalis[4].

Après la libération du Bangladesh en et le retrait des troupes indiennes en , les États-Unis ont officiellement reconnu le pays nouvellement indépendant le et ont promis une aide de trois cent millions de dollars[5],[6].

Les États-Unis sont l'un des principaux partenaires de développement du Bangladesh depuis l'indépendance, ayant fourni plus de six milliards de dollars américains par le biais de l'USAID depuis 1972[7].

Le prix Nobel bangladais Muhammad Yunus a reçu la médaille présidentielle américaine de la liberté et la médaille d'or du Congrès américain, les plus hautes distinctions civiles des États-Unis[8],[9].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (ar) « رئاسة البنغال - المعرفة », sur www.marefa.org (consulté le )
  2. (en) Wesley Frank Craven et James Lea Cate, « The Army Air Forces In World War II », sur media.defense.gov, (consulté le )
  3. (en) The Department of State Bulletin, Office of Public Communication, Bureau of Public Affairs, (lire en ligne)
  4. Gary J Bass, The Blood Telegram, Random House Publishers India Pvt. Limited, (ISBN 978-81-8400-483-0, lire en ligne)
  5. Phil Newsom, « U.S. Strives to Improve Relations with Bangladesh », United Press International, Beaver, Pennsylvania, USA,‎ (lire en ligne)
  6. « U. S. recognizes Bangladesh », United Press International,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  7. (en) « Dhaka, Washington share vision for tolerant Bangladesh: US », sur theindependentbd.com (consulté le )
  8. Fakhruddin Ahmed, « Opinion: Muhammad Yunus joins elite group with Congressional Gold Medal, Nobel Prize, Presidential Medal of Freedom », nj.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) The Arab American News, « Dr. Muhammad Yunus, first American Muslim Recipient of Congressional Gold Medal » [archive du ], sur muhammadyunus.org (consulté le )