Sigismond Damm — Wikipédia

Sigismond Damm
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 39 ans)
GaggenauVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nécropole nationale du Struthof (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (AC 21 P 111991, AC 21 P 440 441)
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 155770)Voir et modifier les données sur Wikidata

Sigismond Damm connut aussi sous le nom de Mouchou Damm, né le à Lviv et mort le à Gaggenau, est un résistant français du réseau Alliance exécuté sommairement par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sigismond Damm, surnommé « Mouchou »[1], obtient son diplôme d'ingénieur électricien à l'Institut National Polytechnique de Grenoble.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il adhère, avec son épouse Nelly, sous le pseudonyme « Griffon », au réseau Alliance dans le secteur de Toulouse[1],[2]. Il est adjoint au chef de secteur[3],[4].

Avec son épouse (nom de code « Vigogne » ), ils hébergent des agents clandestins en mission, entre autres, Marie Madeleine Fourcade, la cheffe du réseau Alliance quand elle est dans son secteur d'activité. Il participe à des actions de renseignement[1].

Le , son nom figure sur une liste de 32 membres du réseau Alliance accusés de trahison.

Le , il est arrêté par les Allemands. Il n'est pas jugé, mais classé Nacht und Nebel (NN) et interné au camp de Gaggenau[3],[4].

Le , il est informé qu'il quitte le camp le lendemain.

Le , il est emmené avec son fils adoptif Arnold Gartner[1] et d'autres membres du réseau Alliance (Pierre Audevie, Joseph Bordes, Jean-Henri Durand, Robert Gontier, André Joriot, Martin Sabarots, André Soussotte) dans une forêt, près de Gaggenau où ils sont abattus sommairement[3],[4].

Après la guerre, grâce aux indications de l'abbé Hett qui fut leur compagnon de détention, leurs corps sont découverts dans un charnier sur le lieu de leur exécution. Le corps de Sigismond Damm est exhumé et transféré à Strasbourg où il est identifié formellement. Il est inhumé au cimetière du camp de concentration de Natzweiler-Struthof[Notes 1],[3],[4],[5].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. carré 1, rang 2, tombe 15

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Marie-Madeleine Fourcade, L'Arche de Noé : réseau Alliance, 1940-1945, Plon, (ISBN 2-259-18677-7 et 978-2-259-18677-3, OCLC 77345405, lire en ligne)
  2. « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  3. a b c d e et f « DAMM Sigismond - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le )
  4. a b c et d Gerhards, Auguste, 1945-, Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés : résistants et héros inconnus, 1940-1945 (ISBN 978-2-7491-2009-6 et 2-7491-2009-8, OCLC 896816152, lire en ligne)
  5. a et b « Base des sépultures de Guerre - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. « Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
  7. « Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  8. « Base des morts en déportation (1939-1945) - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Jean-Louis Ponnavoy, « Damm Sigismond », sur fusilles-40-44.maitron.fr, (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • « Damm Sigismond Louis », sur memorialgenweb.org (consulté le )