Sirikan Charoensiri — Wikipédia

Sirikan Charoensiri
Biographie
Naissance
Nom de naissance
กาญจน์ เจริญศิริVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
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Distinction

Sirikan Charoensiri, (thaï : ศิริกาญจน์ เจริญศิริ) également appelée June Charoensiri, née en 1986 dans la province de Yasothon en Thaïlande, est une avocate thaïlandaise spécialisée dans les droits de l'homme.

Elle étudie le droit à l'université de Thammasat (2009)[1] puis à l'université de l'Essex (2013).

En 2014, Sirikan Charoensiri est, avec l'avocate Yaowalak Anuphan ,cofondatrice du Centre des Avocats pour les droits de l'homme en Thaïlande[2] ; et elle est couronnée du prix des Droits de l'homme décerné par l'ambassade de France[3].

En 2015, elle travaille avec l'organisation Thai Lawyers for Human Rights (TLHR / Avocats thaïlandais pour les droits de l’homme) et est l'une des représentantes juridiques des quatorze étudiants activistes du Mouvement pour une nouvelle démocratie (NDM)[4]. Elle a fait l'objet de harcèlement et de menaces de la part des autorités thaïlandaises, ainsi que d'accusations criminelles liées à son travail d'avocate spécialisée dans les droits humains[5]. Elle est la première avocate thaïlandaise à avoir été accusée de sédition par la junte militaire de son pays[6],[7].

En 2018, elle reçoit du département d'État des États-Unis, le Prix international de la femme de courage[8],[9].

Le 29 avril 2021, Sirikan Charoensiri témoigne du très mauvais état de santé du militant pro-démocratie Penguin Parit Chiwarak en grève de la faim depuis 45 jours (tout comme sa coaccusée, "Rung" Panusaya Sitijirawattanakul également en grève de la faim depuis le 2 avril) et explique qu'“Il ne peut plus monter des marches sans aide”[10] ; le 11 mai 2021, une cour de justice de Bangkok accepte finalement la libération sous caution de Parit Chiwarak[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (th) « เมื่อทนายถูกตั้งข้อหา…ศิริกาญจน์ เจริญศิริ “ถ้าสิ้นหวังคงเป็นนักกฎหมายไม่ได้” », sur web.archive.org, Matichon,‎
  2. Arnaud Dubus, « Thaïlande : les avocats face à la loi de la junte », sur asialyst.com, 22 février 2016 (mis à jour le 01 mars 2016)
  3. Eugénie Mérieau, « Entretien avec June Charoensiri : "Les droits de l'homme ne sont pas une préoccupation des représentants de l'Etat" », Gavroche Thaïlande, no 256,‎ , p. 46 et 47 (lire en ligne [PDF])
  4. (en) Fédération Internationale pour les Droits Humains, « Thailand : Arbitrary detention and judicial harassment against 14 student activists with the Neo Democracy Movement and threats and harassment against TLHR lawyer, Ms. Sirikan Charoensiri », sur fidh.org,
  5. (en) Fédération Internationale pour les Droits Humains, « In harm's way : Women human rights defenders in Thailand » (Rapport de 20 pages),
  6. Anna Neistat, « Les accomplissements d'une vie : hommage à quatre héros des droits humains », sur amnesty.org,
  7. (en) Deutche Presse Agentur, « Amnesty campaigns against unfair trial of Thai human rights lawyer », sur web.archive.org, The Nation (Thailand),
  8. « Biographies of the Finalists for the 2018 International Women of Courage Awards », sur Département d’État des Etats-Unis (consulté le ).
  9. (en) « Rights lawyer Sirikan wins US award », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  10. Nikkei, « Contestation.En grève de la faim depuis un mois et demi, un leader étudiant thaïlandais en danger de mort » (Tribune), sur courrierinternational.com, Courrier International,
  11. Bruno Philip, « Le pouvoir thaïlandais libère des opposants », sur lemonde.fr, Le Monde, 13 mai 2021 (mis à jour le 14 mai 2021)

Sources de la traduction[modifier | modifier le code]