Trêve de Compiègne — Wikipédia

Traité de Compiègne
Signé
Compiègne
Parties
Parties Royaume de France Duché de Bourgogne
Signataires Charles VII Philippe le Bon

La trêve de Compiègne fut signée le . Charles VII de France rencontra le duc Philippe III de Bourgogne dans cette ville à proximité de laquelle Philippe II de France s'était égaré dans la forêt, quelques siècles plus tôt.

Historique[modifier | modifier le code]

Après la bataille de Montépilloy, c'est dans cette ville de Picardie que fut signée une trêve qui prenait fin le .

Dans cette trêve Charles VII déclarait renoncer à continuer ses opérations militaires sur la rive droite de la Seine. Cette trêve exceptait de l'armistice Saint-Denis, qui était déjà pris, Saint-Cloud, Vincennes, Charenton et Paris [1]. En outre le roi de France acceptait que son cousin Philippe III, duc de Bourgogne envoya des troupes à Jean de Lancastre, duc de Bedford, afin si le besoin s'en faisait sentir, d'assurer la défense de Paris. Les villes picardes de Compiègne, Pont-Sainte-Maxence et Senlis devaient être restituées par Charles VII à Jean de Lancastre, duc de Bedford.

Par cet engagement le roi de France se privait d'un moyen essentiel pour reconquérir la capitale.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]