Élections à la Chambre des conseillers du Japon de 2016 — Wikipédia

Élections à la Chambre des conseillers du Japon de 2016
121 des 242 sièges de la Chambre des conseillers
Parti libéral-démocrate – Shinzō Abe
Voix 20 114 833
35,9 %
en augmentation 1,2
Sièges obtenus 121 en augmentation 7
Parti démocrate progressiste – Katsuya Okada
Voix 11 751 009
21,0 %
Sièges obtenus 49 en diminution 11
Kōmeitō – Natsuo Yamaguchi
Voix 7 572 973
13,5 %
en diminution 0,7
Sièges obtenus 25 en augmentation 5
Parti communiste japonais – Kazuo Shii
Voix 6 016 245
10,7 %
en augmentation 1
Sièges obtenus 14 en augmentation 3
Président de la chambre des conseillers du Japon (d) et membre de la Chambre des conseillers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sortant Élu
Masaaki Yamazaki (en)
Parti libéral-démocrate
Chūichi Date (en)
Parti libéral-démocrate

Les élections à la chambre des conseillers du Japon de 2016 (第24回参議院議員通常選挙, dai-nijūyon-kai Sangiin giin tsūjō senkyo?, littéralement « 24es élections régulières des membres de la chambre des conseillers ») se tiennent le pour élire 121 des 242 sièges de la Chambre des conseillers[1]. La Chambre des conseillers est la chambre haute de la Diète.

Système électoral[modifier | modifier le code]

Les électeurs sont les citoyens de plus de 18 ans, l'âge ayant été abaissé de 20 à 18 ans[2] en . Le vote n'est pas obligatoire.

La chambre des conseillers est constituée de 242 membres élus par moitié tous les 3 ans pour un mandat de 6 ans au suffrage direct. Les 121 sièges se répartissent en :

Pour les deux premiers types de circonscription elles correspondent à une préfecture, à l'exception de deux regroupements de préfectures créées en 2015. Le redécoupage électoral de 2015 a eu pour but de ramener le ratio entre les circonscriptions les plus et moins peuplées de 4,77 à 2,97[3],[4].

Préfecture Nb de sièges à pourvoir par élection Remarque
Aichi 4 précédemment 3
Akita 1
Aomori 1
Chiba 3
Ehime 1
Fukui 1
Fukuoka 3 précédemment 2
Fukushima 1 précédemment 2 (à la suite du nouveau partitionnement de 2012)
Gifu 1 précédemment 2 (à la suite du nouveau partitionnement de 2012)
Gunma 1
Hiroshima 2
Hokkaidō 3 précédemment 2
Hyōgo 3 précédemment 2
Ibaraki 2
Ishikawa 1
Iwate 1
Kagawa 1
Kagoshima 1
Kanagawa 4 précédemment 3 (à la suite du nouveau partitionnement de 2012)
Kumamoto 1
Kyoto 2
Mie 1
Miyagi 1 précédemment 2
Miyazaki 1
Nagano 1 précédemment 2
Nagasaki 1
Nara 1
Niigata 1 précédemment 2
Ōita 1
Okayama 1
Okinawa 1
Osaka 4 précédemment 3 (à la suite du nouveau partitionnement de 2012)
Saga 1
Saitama 3
Shiga 1
Shizuoka 2
Tochigi 1
Tokyo 6 précédemment 5
Tottori-Shimane 1 Regroupement des préfectures de Tottori et Shimane qui avaient précédemment chacune 1 siège
Toyama 1
Wakayama 1
Yamagata 1
Yamaguchi 1
Yamanashi 1
Tokushima-Kōchi 1 Regroupement des préfectures de Tokushima et Kōchi qui avaient précédemment chacune 1 siège

Campagne[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

Le gouvernement de Shinzō Abe, soutenu par son parti Parti libéral-démocrate et le Kōmeitō, est au pouvoir depuis le .

En 2013, une partie du Parti de tous fait scission pour former le Parti de l'unité.

Candidatures[modifier | modifier le code]

Résultat[modifier | modifier le code]

Analyse des résultats[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Japon : Abe prudent sur les taxes en vue des prochaines élections - Asialyst », sur Asialyst, (consulté le ).
  2. « Les Japonais aux urnes pour renouveler la moitié de leur Sénat », lemonde.fr, 10 juillet 2016.
  3. Inter-Parliamentary Union, « IPU PARLINE database: JAPON (Sangiin), Système électoral », sur ipu.org (consulté le ).
  4. (en) Kyodo, Staff Report, « Upper House districts set for shake-up after electoral reform laws pass Diet », sur The Japan Times, (consulté le ).