Gérard Renon — Wikipédia

Gérard Renon, ingénieur et homme politique français, est né le à Saint-Amand-Montrond (Cher). Il est mort le d'un cancer, à l'âge de 53 ans.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ancien élève de l'École polytechnique (major de sortie de la promotion 1959) et de l'École des mines de Paris, licencié en sciences économiques, il fut ingénieur général des mines (1987).

Il mena d'abord une carrière administrative, à la direction des carburants du ministère de l'industrie (1965-1971), puis à la direction des industries métallurgiques, puis auprès du secrétaire général à l'énergie Jean Couture, puis du délégué général à l'énergie Jean Blancard, puis de Paul Mentré dont il devint l'adjoint. C'est alors qu'il siégea au conseil d'administration des Charbonnages de France (1976-1979).

Il entra à Gaz de France en 1977, jusqu'en 1981.

Conseiller à l'Élysée pour les problèmes énergétiques (1981-1982) puis administrateur général adjoint du CEA (1982), il succéda à Michel Pecqueur comme administrateur général du CEA (1983-1986).

Il fut relégué temporairement à la présidence du BRGM (1986-1988) comme successeur de Jean Audibert.

Il entra au gouvernement en 1988, en tant que secrétaire d'État à la Prévention des risques naturels et technologiques (1988-1989), puis secrétaire d'État à la Défense (1989-1991) avant de présider Louis Harris Conseil (1991) puis d'être nommé en 1992 président de la SNECMA. Il est réputé avoir été à l'origine, dans ce dernier poste, d'une véritable « révolution culturelle ».[réf. nécessaire]

Gérard Renon était chevalier de la Légion d'honneur et Officier de l'Ordre national du Mérite.

Notes et références[modifier | modifier le code]