Georges Dupret — Wikipédia

Georges Dupret
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Sénateur belge
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Parti politique

Georges Dupret, né le à Ixelles et décédé le à Bruxelles, est un homme politique belge, membre du parti catholique. Il est sénateur de l'arrondissement de Bruxelles et a œuvré dans nombre d'associations à caractère social.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Jean-Baptiste Dupret est le fils de Jean-Baptiste-François Dupret, greffier honoraire du Tribunal de première instance à Bruxelles, et de Nathalie Bruggeman. Il épouse en 1878, Emma Van den Kerckhove (1855-1939) une descendante des Lignages de Bruxelles[1]. Ils vivent 148 rue Royale dans une maison héritée de sa mère. Le , naît sa fille Marie-Louise (qui épouse Henry Vaes le ) et le , naît son fils Marcel Jean Baptiste. Il est le grand-père de Georges Dupret, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il fait ses études secondaires au Collège Saint-Michel et poursuit avec des études de droit notarial à l'Université libre de Bruxelles (ULB) où il obtient son diplôme en 1874. Parallèlement à ses activités professionnelles dans le notariat, il rejoint l'infanterie de la garde civique en 1876 dont il deviendra colonel jusqu'en 1907. Il s'implique également dans la solidarité sociale, notamment au sein de la Croix-Rouge de Belgique et dans le mouvement mutualiste[2]. Pendant la Première Guerre mondiale, il est ainsi trésorier-général et président de la Croix-Rouge. Il est membre et président de nombreuses sociétés mutualistes de Bruxelles et de sa périphérie[2].

Il s'implique dans l'organisation des expositions internationales : 1888 à Bruxelles, 1894 à Anvers, 1895 à Bordeaux, 1900 à Paris, 1904 à Paris, 1905 à Liège (75e anniversaire de la Belgique), 1906 à Marseille, 1907 à Amsterdam, 1910 à Bruxelles (fait partie du CA comme sénateur, Vice-Président du comité exécutif), 1911 Charleroi.

Il est élu sénateur par l’arrondissement de Bruxelles pour le compte de l'Association catholique (1902-1904), puis assure la suppléance du socialiste Ferdinand Elbers[3] comme sénateur de l'arrondissement (1904-1929). À partir de 1904, il est rapporteur parlementaire, fonction qui consiste à gérer l'adoption de propositions législatives. Parmi celle-ci, la loi sur les pensions de vieillesse, la loi sur la journée de 8 heures en 1925 et en faveur de la création de la jonction Nord-Midi. Il est également membre de la Commission de l'Industrie et du Travail. En 1929, il ne sollicite pas le renouvellement de son mandat de sénateur[2].

Georges Dupret est également actif au niveau de différentes sociétés bancaires, d'assurances et autres, souvent dans un but philanthropique. Il est le président fondateur du Comptoir Commercial de Bruxelles (Union du Crédit), de la Cie d'assurance Syndicat général, du Crédit populaire de Bruxelles en 1902 et de L'Étoile en 1905. Il participe à la fondation de la Prévoyance Sociale et de la Caisse Patronale. Il possédait enfin une petite fabrique de cartes à jouer et de papier, la firme Birmans-Brepols.

À la suite de son décès le à Bruxelles, les funérailles de Georges Dupret sont célébrées à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles et il est inhumé au cimetière de Laeken[4].

Hommages et distinctions[modifier | modifier le code]

Il est président honoraire de la Croix-Rouge de Belgique et président d'honneur de la Société mutualiste Saint-Michel et de la Fédération des mutualités chrétiennes de l'arrondissement de Bruxelles.

Les distinctions suivantes lui ont été attribuées[4] :

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Issue du lignage Serhuyghs du chef de Jean Pipenpoy, seigneur de Bossuit en 1509 : Baudouin Walckiers, Filiations lignagères bruxelloises contemporaines, Bruxelles, 1999, p. 45.
  2. a b et c « Funérailles de M. Dupret », L Libre Belgique,‎ , p. 4 (lire en ligne Accès limité)
  3. Elbers (PTB) n'ayant pas payé le cens, dut laisser son siège à un catholique.
  4. a et b « Nécrologie », La Libre Belgique,‎ , p. 4 (lire en ligne Accès limité)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Sources[modifier | modifier le code]