Havrincourt — Wikipédia

Havrincourt
Havrincourt
L'église, le monument aux morts et la mairie.
Blason de Havrincourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Sud-Artois
Maire
Mandat
Lionel Antinori
2020-2026
Code postal 62147
Code commune 62421
Démographie
Gentilé Havrincourtois
Population
municipale
373 hab. (2021 en diminution de 8,58 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 06′ 43″ nord, 3° 05′ 13″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 132 m
Superficie 16,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bapaume
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Havrincourt
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Havrincourt
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Havrincourt
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Havrincourt

Havrincourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté de communes du Sud-Artois qui regroupe 64 communes et compte 27 232 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Havrincourt est une commune située à 13 km au sud-ouest de Cambrai et 30 km au sud-est d'Arras.

Carte

Le territoire communal est traversé par l'autoroute A2.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes, dont trois dans le département du Nord :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par le canal du Nord[1] et est drainé par plusieurs ruisseaux, dont le Riot, qui se jette dans l'Eauette (affluent de l'Escaut) à Marcoing.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[8]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le bois d'Havrincourt, d’une superficie de 2 406 hectares et d'une altitude variant de 68 à 132 mètres. C’est la zone boisée la plus vaste du Cambrésis essentiellement occupé par de grandes cultures[10].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Havrincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,9 %), forêts (38,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,3 %), zones urbanisées (2,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

La commune était située sur la ligne de chemin de fer d'Achiet à Bapaume et Marcoing, une ancienne ligne de chemin de fer secondaire qui reliait, entre 1871 et 1969, Achiet-le-Grand dans le département du Pas de Calais à Marcoing dans le département du Nord.

Le canal Seine-Nord Europe (CSNE), reliant l'agglomération parisienne avec le réseau fluvial du Nord de la France et du Benelux et dont l'ouverture est prévue en 2030, traverse le territoire de la commune[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Havrancurth (1121), Haverencurt (1126), Havraincurt (1148), Averncurt (1179).

Havringen en flamand[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et antiquité[modifier | modifier le code]

Cette partie de la région connaît une occupation humaine probablement au moins depuis la fin de la dernière glaciation.

Les archéologues, par exemple lors de fouille faisant suite au diagnostic réalisé du 9 mars au dans le cadre du projet de creusement du canal dit canal Seine-Nord ont découvert à Bourlon et sur le territoire des communes voisines des preuves d'habitat et d'agriculture pour la période allant du IVe siècle avant notre ère, et plus encore pour la fin de la période gauloise (fin du Ier siècle avant notre ère). Les restes archéologiques ont cependant été fortement dégradés par les labours successifs[19],[20]

Sur les 150 hectares de la future zone portuaire de Marquion, les archéologues de l'INRAP ont trouvé plusieurs habitats conservés dans le sol depuis la fin de la période néolithique (IIIe millénaire avant notre ère). Des tombes de l'âge du bronze ont aussi été trouvées, de même que des restes d'enclos circulaires à tumulus (plus de 40 m de diamètre pour le plus grand), avec de nombreux restes d'habitations de la même époque sur le site.

Plusieurs vestiges plus récents (âge du Fer) tels que bâtiments agricoles, monument funéraire aristocratique, nécropoles et chemins ont aussi été trouvés, antérieurs à une villa gallo-romaine (plus de 200 m de long sur 100 m de large) équipée de thermes.

Circonscriptions d'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Havrincourt était le siège d'une seigneurie, devenue ultérieurement baronnie.

À la fin de l'Ancien Régime, le village relevait en 1789 du bailliage de Bapaume et suivait la coutume d'Artois.

Son église paroissiale, qui était placée sous l'autorité du diocèse de Cambrai, doyenné de Beaumetz-lez-Cambrai, était consacrée à saint Géry. Le chapitre de Cambrai avait le pouvoir d'en nommer le curé[21].

En mars 1693, la baronnie d'Havrincourt est érigée en marquisat (marquis) par lettres prises par Louis XIV, à Chantilly. La baronnie d'Havrincourt relève du roi à cause de son comté d'Artois, est composée de 1800 arpens de terre, 800 arpens de bois et autres grands revenus et droits seigneuriaux et féodaux. Elle possède toute la justice seigneuriale, un ancien château et plusieurs terres et fiefs considérables en relèvent, entre autres le marquisat de Guenecourt (Guignicourt ?), situé au pays d'Artois[22].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Le village a été desservi par une ligne de chemin de fer secondaire à voie normale du département du Pas-de-Calais : le chemin de fer d'Achiet à Bapaume et Marcoing de 1877 à 1969[23],[24].

Les Cardevac d'Havrincourt demeurent solidement implantés dans la commune donnant notamment deux maires à celle-ci (voir Section Politique et administration ci-dessous).

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Position des forces en présence lors du déclenchement de la Bataille de Cambrai (1917).

Le château a servi de siège d’état major vers 1916, lors de l’occupation allemande.

Le village était un avant-poste stratégique de la ligne Hindenburg qui contrôlait le passage le long du ravin du Canal du Nord et a fait l'objet d'importants combats[25],[26],[27].

Il a été détruit lors de la retraite allemande de 1917[28],[29] et la Bataille de Cambrai (1917), puis lors de la Bataille d'Havrincourt[30],[31] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [32].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la petite communauté de communes du canton de Bertincourt, créée fin 1992.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales, celle-ci fusionne avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Sud-Artois, dont est désormais membre la commune.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Bertincourt[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Bapaume.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
en 1806 1833 Anaclet Henry de Cardevac d'Havrincourt.    
1837 1892 Alphonse de Cardevac d'Havrincourt[34],[35]   Marquis d'Havrincourt
Fils du précédent
agriculteur industriel, chambellan de l'Empereur Napoléon III
Député (1849 → 1851, 1863 → 1869, 1877 → 1881)
Sénateur du Pas-de-Calais (1886 → 1891)
Conseiller général de Bertincourt (1847 → 1892)
mort en fonction
Les données manquantes sont à compléter.
  2001 Jean Huguet    
mars 2001 2008 Jean Mascaux    
mars 2008 En cours
(au 19 mars 2022)
Lionel Antinori   Technicien
Réélu pour le mandat 2014-2020[36],[37],[38]
Réélu pour le mandat 2020-2026[39],[40]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Havrincourtois[41].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

En 2021, la commune comptait 373 habitants[Note 5], en diminution de 8,58 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4269141 0971 0441 1321 1941 2091 2021 121
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0801 1081 1181 1671 1721 2151 1811 1641 094
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0811 0651 145544582613593506453
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
440436379402353374364402401
2021 - - - - - - - -
373--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 204 hommes pour 199 femmes, soit un taux de 50,62 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
2,0 
7,7 
75-89 ans
8,4 
13,5 
60-74 ans
11,4 
20,6 
45-59 ans
18,5 
15,3 
30-44 ans
19,9 
23,8 
15-29 ans
16,1 
19,1 
0-14 ans
23,7 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château, situé au centre du village. C'est le troisième construit sur ce site et ils ont tous appartenu à la famille de Cardevac d'Havrincourt. Le premier a été brûlé pendant la Révolution française. Le second a été construit en 1880 a été détruit par l'armée allemande à la fin de la Première Guerre mondiale.
L'édifice actuel a été construit en 1928 et est une réplique du château de Saint-Loup-sur-Thouet.
Un parterre à la française est aménagé entre deux communs et la façade arrière est précédée d’une terrasse monumentale et d’un escalier à double volée. La grille d'entrée provient de l’ancien château de Vélu détruit pendant la guerre.
Comme le château de Cheverny, il a inspiré celui de Moulinsart imaginé par Hergé pour ses albums Tintin[47].
  • Le monument anglais.
  • Le monument aux morts de 1923, réalisé par le sculpteur Lucien Brasseur[48],[49].
  • Le monument à la 62e division du Yorshire, unité qui s’est illustrée dans plusieurs localités du secteur en 1917[50].
  • Grand ravine British Cemetery et Lowrie Cemetery, cimetières militaires britanniques conçus par N. A. Rew, où reposent respectivement une centaine et environ 250 soldats[49].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Famille de Cardevac d'Havrincourt[modifier | modifier le code]

  • La famille de Cardevac d'Havrincourt, seigneurs de la localité, avait pour devise Mieux mourir que me ternir[51].
  • Charles de Cardevacque est un de leurs ancêtres. Il bénéficie le de lettres d'anoblissement données à Tolède. il est alors seigneur de Beaumont, ancien avocat postulant au Conseil provincial d'Artois. Ces lettres ont été enregistrées le , moyennant versement de 628 florins. Il a contribué à chasser les rebelles d'Arras (dans le cadre de la révolte des Pays-Bas contre les Espagnols : Guerre de Quatre-Vingts Ans). Il a épousé une dame noble et possède pluseiurs terres et seigneuries. Ses armes reprises, au moins partiellement pas ses descendants, sont : « D'hermines au chef de sable, casque treillé:; lambrequins et bourlet d'hermine et de sable »[52].
  • François Dominique de Cardevacque, (Cardevac), baron d'Havrincourt, reçoit en mars 1693, par lettres données à Chantilly par le roi Louis XIV, le titre de marquis pour la terre d'Havrincourt. Il est colonel d'un régiment de dragons d'Artois depuis plusieurs années, s'est signalé aux combats d'Euren et d'Arteville[22].
  • Anne Gabriel Pierre de Cardevac (Cardevacque) d'Havrincourt obtient le 9 novembre 1769, une sentence de noblesse et d'enregistrement de titres de noblesse. Il est marquis d'Havrincourt, gouverneur de la ville d'Hesdin[53], colonel dans le régiment des Grenadiers de France et petit-fils de François Dominique de Cardevacque. Le 16 janvier 1770, il fait enregistrer à la chambre des comptes de Paris, les lettres donnant le titre de marquis à son grand-père[22].
  • Alphonse de Cardevac d'Havrincourt (1806-1892), né et mort à Havrincourt, marquis d'Havrincourt, novateur en agriculture, homme politique français (maire, conseiller général, président du conseil général du Pas-de-Calais, député, sénateur).

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Havrincourt Blason
Coupé : au 1er de sinople au lion léopardé d'or, au 2e d'hermine; à la divise de sable brochant sur la partition[54].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal du Nord (----0472 ) » (consulté le )
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Havrincourt et Épehy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  9. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. « ZNIEFF 310013366 - Bois d'Havrincourt », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Cambrai », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « La carte du canal Seine-Nord Europe », sur canal-seine-nord-europe.fr (consulté le ).
  18. « proussel.voila.net/pages/noms_… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  19. Archéologie préventive, ferme gauloise de Sains-lès-Marquion ; Une exploitation agricole nervienne très arasée, 2011-07-15, mis à jour 2011-08-10
  20. [Vidéo] Stéphane Bégoin, « Les steppes paléolithiques d'Havrincourt », Inrap, Gédéon Programmes, (consulté le ).
  21. Comte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 p. (lire en ligne), p. 219 sur Gallica.
  22. a b et c Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 57, lire en ligne
  23. Section photographique de l'armée, « Photo : Havrincourt. Le Canal du Nord. Le pont et le canal », Fonds des Albums Valois - Pas-de-Calais - Volume 16, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, avant la première guerre mondiale (consulté le ).
  24. Section photographique de l'armée, « Photo : Havrincourt. Rue de la Gare », Fonds des Albums Valois - Pas-de-Calais - Volume 16, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, avant la première guerre mondiale (consulté le ).
  25. British official photo, « Photo : Havrincourt (près). Troupes irlandaises pénétrant dans la deuxième ligne allemande », Fonds des Albums Valois - Pas-de-Calais - Volume 16, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  26. British official photo, « Photo : Havrincourt (près). Ancienne tranchée allemande occupée par les troupes irlandaises », Fonds des Albums Valois - Pas-de-Calais - Volume 16, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  27. British official photo, « Photo : Havrincourt (près). Troupes irlandaises ayant combattu près de Bullecourt, au repos, sur le terrain conquis », Fonds des Albums Valois - Pas-de-Calais - Volume 16, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  28. British official photo, « Photo : Havrincourt (près). Arbres abattus par les Allemands en retraite pour gêner l'avance anglaise sur Cambrai », Fonds des Albums Valois - Pas-de-Calais - Volume 16, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1917 (consulté le ).
  29. British official photo, « Photo : Havrincourt. Officier observateur d'artillerie britannique sur les ruines d'une maison », Fonds des Albums Valois - Pas-de-Calais - Volume 16, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  30. « 27 - Havrincourt », Bataille de Cambrai, Office du tourisme du Cambrésis (consulté le ).
  31. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
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