La Famille Fenouillard — Wikipédia

La Famille Fenouillard
Album
Agénor, Léocadie, Artémise et Cunégonde Fenouillard.
Agénor, Léocadie, Artémise et Cunégonde Fenouillard.

Auteur Christophe
Genre(s) Satire
Aventure
Humour

Personnages principaux Agénor
Léocadie
Artémise
Cunégonde
Lieu de l’action Somme-Inférieure
Normandie
États-Unis
Détroit de Béring
Japon
Nouvelle-Guinée
Perse
Égypte

Éditeur Armand Colin
Première publication 1893
Nombre de pages 79

Prépublication Le Petit Français illustré

La Famille Fenouillard, écrite et dessinée par Christophe de 1889 à 1893, est l'une des premières bandes dessinées françaises. Les personnages apparaissent dans un feuilleton illustré du Journal de la jeunesse le . D'abord appelée « Cornouillet », la famille prend son nom de Fenouillard le 31 août dans Le Petit Français illustré, où se poursuit — sous forme de bande dessinée — la publication de ses mésaventures. Un album paraît en 1893.

L'humour de cette bande dessinée sans bulles marque toute une époque. Saugrenue, riche en péripéties burlesques, La Famille Fenouillard est une caricature des bourgeois français : un digne bonnetier enrichi, son épouse un peu raide, leurs deux filles niaises. La famille doit affronter les surprises, les difficultés et les dangers que réservent les voyages. Car la famille Fenouillard voyage. Elle effectue même un tour du monde involontaire.

Univers[modifier | modifier le code]

Cette critique caustique de la bourgeoisie met en scène une famille de bonnetiers. Agénor Fenouillard a convolé en justes noces avec Léocadie Bonneau. Les fruits de leur union sont deux filles : Artémise, l'aînée, et Cunégonde, la cadette. Les Fenouillard explorent d'abord la Normandie, et embarquent malgré eux au Havre pour l'Amérique[1]. Ils rencontrent les Sioux[2], les trappeurs du détroit de Behring[3] et enfin les Papous[4]. Après un passage par la Perse et l'Égypte, ils finissent par revenir triomphalement à Saint-Remy-sur-Deule[5].

Ce tour du monde involontaire contraste avec l'immobilisme d'un cousin de M. Fenouillard dont les aventures débutent en feuilleton en 1893 : le savant Cosinus qui, lui, veut voyager, et ne dépasse pas les faubourgs de Paris[6].

Personnages[modifier | modifier le code]

  • Agénor, le père, 45 ans, une « face prudhommesque[7] ». Toute sa « vaste personne » sue « la satisfaction et le contentement de soi-même[7] ». À l'école, il a « failli avoir un quatorzième accessit de géographie[8] ». C'est un « bourgeois un peu couard », mené par sa femme. Pour éviter que les autres — surtout ses filles — ne s'en aperçoivent, il se donne des airs indépendants, qui ne trompent personne[9]. « Au fond, dit Christophe, c'est le brave bourgeois, un peu sentencieux, qui, pas plus que les autres membres de sa famille, n'a la moindre méchanceté dans l'âme. Il ne déteste cependant pas de lancer parfois le trait satirique et même piquant[9]. » En se costumant à la mode de chaque pays visité, il annonce les Dupond et Dupont, dans Les Aventures de Tintin[8].
  • Léocadie, la mère. De l'esprit de décision[9].
  • Artémise, la fille aînée, quinze ans[10].
  • Cunégonde, la cadette, quatorze ans[10].
  • Azor, chien de la famille Cornouillet. Il la suit dans sa partie de campagne. En revanche, il n'est pas mêlé aux aventures de la famille Fenouillard. Il figure seulement dans le grand dessin où Artémise et Cunégonde Fenouillard sont au piano[11].
  • Docteur Guy Mauve, médecin du transatlantique qui emmène les Fenouillard en Amérique. Il réapparaît au Japon, chez les Papous et à Séville, et finit par s'établir à Saint-Remy-sur-Deule.

Contexte éditorial[modifier | modifier le code]

C'est le Suisse Rodolphe Töpffer qui, en 1827, crée la première bande dessinée : L'Histoire de M. Vieux-Bois[12].

Débuts de la bande dessinée française[modifier | modifier le code]

En France, dans les années 1840-1850, des émules de Töpffer — Cham, Nadar, Gustave Doré – s'essaient brièvement à cette technique narrative[13].

Dans les années 1880-1890, Willette, Caran d’Ache (Histoire de Marlborough[14]), Steinlen, Louis Doës, Émile Cohl et Henri de Sta renouvellent la bande dessinée française. D'horizons très divers, ils ont en commun d'être des humoristes et de tourner en dérision le bourgeois[15]. La Famille Fenouillard, satire de la bourgeoisie, s'inscrit donc dans ce mouvement.

Christophe se réclame de Töpffer. Mais, tandis que Töpffer manifeste un total irrespect des institutions, Christophe reste neutre : il éprouve du respect pour l'armée, il a la prudence d'ignorer l'Église[16].

La bulle ne s'est pas encore imposée[modifier | modifier le code]

Dès 1886, dans « Le ténor entêté », Caran d'Ache a recours occasionnellement à la bulle[17]. Aux États-Unis, celle-ci ne devient la norme qu'à partir de 1900[18]. Il faut attendre la publication en 1908 de Sam et Sap de Rose Candide pour qu'une BD française l'utilise systématiquement[19]. La bulle ne s'impose réellement en France qu'à partir de 1925, avec Zig et Puce d'Alain Saint-Ogan[18].

Débuts de Christophe[modifier | modifier le code]

Docteur en sciences naturelles, préparateur de botanique à la Faculté des sciences de Paris[20], Christophe fait paraître le ses premiers dessins de divertissement[21] dans le mensuel pour enfants Mon journal, publié par la librairie Hachette[22]. Il s'agit d'une bande dessinée sans bulles (le texte est imprimé sous chaque case), en deux planches : l'« Histoire drolatique de maître Pierre »[23].

Publication en feuilleton[modifier | modifier le code]

Dessin noir et blanc : dans un intérieur bourgeois, 2 jeunes filles et un chien sautent de joie, sous l'œil ravi de leurs parents
 : première apparition de la famille Cornouillet, qui va devenir sept mois plus tard la famille Fenouillard.

« Une partie de campagne »[modifier | modifier le code]

Christophe a 32 ans lorsque la première aventure de sa famille loufoque, « Une partie de campagne », paraît en dix épisodes dans Le Journal de la jeunesse (hebdomadaire d'Hachette) du 12 janvier (no 841) au 16 mars 1889 (no 850). Il s'agit ici de texte illustré. La famille s'appelle Cornouillet. Elle vit encore à Paris, où le père est bijoutier. Mais elle présente déjà tous les traits de la famille Fenouillard[24]. Cette histoire vaut à Christophe d'être remarqué par Armand Colin. L'éditeur lui commande une aventure qui mènerait la famille Cornouillet à l'Exposition universelle. Celle-ci va se tenir à Paris, de mai à octobre[25].

« La famille Fenouillard à l'Exposition »[modifier | modifier le code]

Une semaine après la fin de la parution d'« Une partie de campagne », Christophe commence à publier des bandes dessinées dans un tout nouveau périodique pour enfants d'Armand Colin, Le Petit Français illustré[26]. Ce sont des gags sans paroles, en une seule planche : « Pluie et orage » (no 4, ), « Tirants mal cousus » (no 14, 1er juin), « Un arroseur public » (no 23, 3 août)[27].

Et c'est dans Le Petit Français illustré no 27 () que la famille Cornouillet trouve son nom et son lieu de résidence définitifs : elle s'appelle désormais la famille Fenouillard ; Agénor est Parisien d'origine, mais négociant retraité ; il s'est retiré à Saint-Remy-sur-Deule, localité imaginaire du département tout aussi imaginaire de Somme-Inférieure. Christophe écrit son texte au crayon sur les planches originales, et on y lit : « famille Cornouillet ». Ce n'est que sur les épreuves qu'il remplace le nom de Cornouillet par celui de Fenouillard. On peut imaginer qu'il s'agit d'éviter tout incident avec Hachette[28]. « La famille Fenouillard à l'Exposition » paraît dans Le Petit Français illustré, du 31 août (no 27) au 28 septembre 1889 (no 31). Ce n'est plus du texte illustré, mais de la bande dessinée en noir et blanc, sans bulles : après un petit texte d'introduction, Christophe opte pour des planches à la française, découpées en huit cases d'égales dimensions. Chaque case est soulignée d'un texte très court (une à trois lignes de narration ou de dialogues). Le récit est en cinq planches[27].

« Deuxième voyage de la famille Fenouillard »[modifier | modifier le code]

Le « Deuxième voyage de la famille Fenouillard » paraît en trois planches dans Le Petit Français illustré, du 8 (no 50) au 22 février 1890 (no 52). Les planches ne comptent plus que six cases, car le texte est plus fourni (quatre à six lignes)[27].

Suite et fin de la publication en feuilleton[modifier | modifier le code]

La publication en feuilleton des tribulations de la famille Fenouillard se poursuit dans Le Petit Français illustré jusqu'au [29]. Christophe va maintenant se consacrer à trois autres BD :

Chapitre inédit[modifier | modifier le code]

L'« Apothéose de M. Fenouillard », resté inédit, est publié dans le numéro 25 de L'Actualité littéraire en [33].

Albums[modifier | modifier le code]

L'album original[modifier | modifier le code]

En 1893, les déboires de la famille Fenouillard sont réunis dans un album à l'italienne, en couleur[34], de 79 pages, « destiné à donner à la jeunesse française le goût des voyages, et écrit spécialement pour les enfants de 5 à 95 ans[35] ». Il paraît chez Armand Colin. « Une partie de campagne », l'aventure de la famille Cornouillet, n'y figure pas. « La famille Fenouillard à l'Exposition » n'y figure pas non plus[27]. Le « Deuxième voyage de la famille Fenouillard » y est remanié par Christophe : il compte maintenant cinq planches au lieu de trois, et le format passe à l'italienne[27]. Agénor Fenouillard n'est plus ni bijoutier parisien ni négociant parisien retiré à Saint-Remy-sur-Deule ; il est « bonnetier de père en fils » à Saint-Remy-sur-Deule[36]. Textes et dessins sont de Christophe. L'album est plusieurs fois réédité[37].

Autres parutions en album[modifier | modifier le code]

  • La Famille Fenouillard, Paris, Armand Colin, 1895. Première réédition. Petit format, avec culs-de-lampe inédits. Noir et blanc[34].
  • La Famille Fenouillard, Paris, Armand Colin, s.d. circa 1917, 5ème édition en couleurs[38].
  • La Famille Fenouillard, coll. « La Lanterne magique », Paris, Club du meilleur livre, 1957. Couleurs[39].
  • La Famille Fenouillard, Armand Colin, 1959. Couleurs[39].
  • La Famille Fenouillard, petite édition carrée, Armand Colin, 1964[39].
  • La Famille Fenouillard, Paris, Le Livre de poche, 1965[39].
  • La Famille Fenouillard, Armand Colin, 1973. Couverture rouge cartonnée, non illustrée. Format à l'italienne (255 × 200 mm). Non paginé (160 pages). Reproduit l'édition originale couleur de 1893, augmentée des culs-de-lampe noir et blanc de l'édition de 1895[40].
  • La Famille Fenouillard part en voyage, coll. « Renard poche », Paris, L'école des loisirs, 1975[39].
  • La Famille Fenouillard au mont Saint-Michel, Fribourg, Calligram, 1992.
  • La Famille Fenouillard au Havre, Calligram, 1993.
  • La Famille Fenouillard chez les Sioux, Calligram, 1993.

Péripéties[modifier | modifier le code]

Condamné à la torture par les Sioux, M. Fenouillard se compare à Régulus, à Mucius Scævola et à Porcon de La Barbinais[41].

Le narrateur reçoit du Japon une dépêche par le pantélégraphe de Casselli[42].

M. Fenouillard ayant insulté le Mikado (en qui il voit un acteur de théâtre), il apprend par un officier du taïkoun qu'il est condamné au hara-kiri[43].

Citations[modifier | modifier le code]

  • « C'est pas tout ça ! mais nous devenons de vrais mollusques ! J'entends que, dès demain, nous partions en voyage ! — Oh ! veine ! » (Mme Fenouillard)
  • Le musée d'Anvers à Bruxelles, « qui est un revolver chargé au cœur de l'Angleterre, comme a dit Jules César » (M. Fenouillard)
  • « Quand on se penche sur un puits, lui répétait sans cesse M. Fenouillard, et qu'on perd l'équilibre, on tombe dedans. »
  • « La perfide Albion qui a brûlé Jeanne d'Arc sur le rocher de Sainte-Hélène. »
  • « Sachez, mes filles, que nous sommes des atomes jetés dans le gouffre sans fond de l'infini. »
  • « On les y retrouva amaigris mais heureux, ayant trouvé une méthode simple pour l'addition des nombres à un chiffre basée sur le principe de la spirale logarithmique. »

Influences[modifier | modifier le code]

C'est surtout à partir du règne de Louis-Philippe que les artistes entreprennent de ridiculiser le mauvais goût, la bêtise et la suffisance des bourgeois[44]. En 1830, Henry Monnier crée monsieur Prudhomme[45]. En 1860, Eugène Labiche et Édouard Martin font représenter Le Voyage de monsieur Perrichon. Comme Perrichon, Fenouillard est un bourgeois enrichi, ingénu, vaniteux, poltron, parfois bonhomme, parfois d'une gravité comique, sentencieux, grand spécialiste du lieu commun[46],[47]. François Caradec estime cependant que Christophe doit « assez peu » à Monnier et à Labiche[48].

Le voyage cocasse est un thème répandu au XIXe siècle. On le trouve d'ailleurs dans des bandes dessinées de Töpffer[8]. Christophe considère Töpffer comme son « maître » et son « modèle » non seulement pour le dessin, pour le ton, mais aussi pour la forme de récits où les personnages voyagent beaucoup[16],[49]. Certains passages du grand voyage de la famille Fenouillard font penser au Tour du monde en quatre-vingts jours de Jules Verne, publié en 1872. On peut citer d'autres influences : Les Enfants du capitaine Grant (1868) et le dément Hector Servadac[50] (1877) de Jules Verne ; ou les Aventures de Robert-Robert (1839) de Louis Desnoyers[51].

Accueil et postérité[modifier | modifier le code]

Après la publication en feuilleton de « La famille Fenouillard à l'Exposition », ce sont les lecteurs, enthousiastes, qui exigent une suite : Christophe n'y a pas songé[52]. Chaque nouvel épisode est alors attendu avec beaucoup d'impatience[8]. Et le succès de La Famille Fenouillard incite Christophe à produire trois autres feuilletons : Les Facéties du sapeur Camember, L'Idée fixe du savant Cosinus et Les Malices de Plick et Plock. Tout comme les histoires en images de Töpffer, ces quatre histoires sont « reconnues aujourd’hui comme de véritables chefs-d’œuvre et des jalons essentiels de la bande dessinée[53] ».

Adaptations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La famille Fenouillard visite des bateaux », sur aulas.pierre.free.fr.
  2. « La famille Fenouillard chez les Sioux », sur aulas.pierre.free.fr.
  3. « Au pays des trappeurs », sur aulas.pierre.free.fr.
  4. « Chez les Papous », sur aulas.pierre.free.fr.
  5. « Retour triomphal », sur aulas.pierre.free.fr.
  6. Jacques Lafontaine, « Le savant Cosinus », sur images.math.cnrs.fr, 11 avril 2010.
  7. a et b Le Journal de la Jeunesse : 1889, premier semestre, sur gallica.bnf.fr, Paris, Hachette, p. 112.
  8. a b c et d « L’invitation au voyage dans les premières bandes dessinées d’expression française : une excursion dans le corpus graphique du XIXe siècle », sur neuviemeart.citebd.org, août 2012.
  9. a b et c Christophe, en tête de Christophe, Pierre Humble, Le Mariage du savant Cosinus : pièce en trois actes, coll. « Bibliothèque du petit Français », Paris, Armand Colin, 7 décembre 1928. La pièce (jugée « un peu terne » par François Caradec) avait été représentée au théâtre du Petit Monde sous le titre Camember, Cosinus et Cie, le . Caradec 1981, p. 78, 145-148, 231.
  10. a et b Christophe, Pierre Humble, distribution du Mariage du savant Cosinus, op. cit.
  11. Caradec 1981, p. 94.
  12. « L'inventeur de la bande dessinée », sur topffer.ch.
  13. Olivier Piffault, « Illustrés, petits miquets et neuvième art : une « sous-littérature » ? », sur expositions.bnf.fr. — Philippe Willems, « Rhétorique texte/image, minimalisme et jeux de perspective : l’héritage de Cham », sur comicalites.revues.org.
  14. Jules de Marthold (texte), Caran d'Ache (dessin), Histoire de Marlborough, Paris, Lévy, 1885. « Notice bibliographique », sur catalogue.bnf.fr.
  15. « Le siècle de la satire », sur expositions.bnf.fr.
  16. a et b Caradec 1981, p. 92 et 98.
  17. Ludovic Schuurman, « L’Île Noire, un album ancré dans le contexte culturel des années 1930 », sur erudit.org, Études françaises, vol. 46, no 2, 2010, p. 66 et 67. — « Le ténor entêté », sur gallica.bnf.fr.
  18. a et b Antoine Sausverd, « La leçon dans le phonographe », par Raymond de la Nézière », sur topfferiana.fr, 14 janvier 2009.
  19. Sam et Sap de Rose Candide est publiée en 1908 dans Saint-Nicolas, journal pour enfants. « Sam et Sap », sur citebd.org.
  20. Caradec 1981, p. 81.
  21. Christophe a déjà publié des dessins l'année précédente, mais d'ordre didactique, dans Henri Gossin, Georges Colomb, Leçons d'histoire naturelle à l'usage des écoles primaires, Paris, Garnier, 1886. Puis il fournit 57 illustrations pour Georges Robert, La Science des armes : l'assaut et les assauts publics, le duel et la leçon de duel, Garnier, 1887. Caradec 1981, p. 77 et 82.
  22. Caradec 1981, p. 90.
  23. « Histoire drolatique de maître Pierre », sur gallica.bnf.fr.
  24. Le Journal de la Jeunesse : 1889, premier semestre, op. cit., p. 112, 127, 143, 160, 175, 191, 207 et 208, 224, 239 et 240, 255.
  25. Caradec 1981, p. 92 et 97.
  26. Le Petit Français illustré : journal des écoliers et des écolières est lancé par l'éditeur Armand Colin le . Le Petit Français illustré, sur gallica.bnf.fr, no 1.
  27. a b c d et e « Christophe - Georges Colomb (1846-1945) », sur loicdauvillier.com.
  28. Caradec 1981, p. 97.
  29. Antoine Sausverd, « Trop de précipitation » par Christophe », sur topfferiana.fr, 6 octobre 2009, note 2.
  30. Antoine Sausverd, « Le sapeur Gruyer », par Eugène Le Mouël », sur topfferiana.fr, 19 janvier 2011.
  31. « Le savant Cosinus », sur maths-et-tiques.fr, 2015.
  32. Antoine Sausverd, « Les cousins germains de Plick et Plock », sur topfferiana.fr, 18 novembre 2010.
  33. Caradec 1981, p. 113 et 231.
  34. a et b L'édition1893 est en couleur, selon le BDM et François Caradec. En 1895, l'album est réédité en noir et blanc, en petit format, avec culs-de-lampe inédits. Michel Béra, Michel Denni, Philippe Mellot, BDM Trésors de la bande dessinée : 2009-2010, Paris, L'Amateur, 2008, p. 353. Caradec 1981, p. 114 et 231. — L'exemplaire reproduit sur le site gallica.bnf.fr est en noir et blanc, il est pourtant donné pour être l'édition de 1893. Il ne porte pas de date. Christophe, La Famille Fenouillard, sur gallica.bnf.fr, Paris, Armand Colin, s. d. (consulté le 11 janvier 2016).
  35. Caradec 1981, p. 101-102.
  36. Caradec 1981, p. 77.
  37. Jean-Michel Hoerner, « La Famille Fenouillard : une œuvre prémonitoire ? » sur cairn.info, Hérodote, no 127, La Découverte, avril 2007, p. 190-198, note 5.
  38. Elle ne comporte pas de date d'édition imprimée, mais elle est postérieure à août 1917 puisqu'une étiquette du Syndicat des Éditeurs apposée sur le contreplat supérieur signale une décision tarifaire de juin 1917 à appliquer à partir d'août. Voir le fac-simile de la BNF https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9657430b/f51.item Consulté le 26 février 2021
  39. a b c d et e Caradec 1981, p. 231.
  40. Christophe, La Famille Fenouillard, Paris, Armand Colin, 1973, dernière page.
  41. Christophe, La Famille Fenouillard, coll. « Bibliothèque du petit Français », Paris, Armand Colin, 1929, p. 139. — Pierre Porcon de La Barbinais (1639-1681) est un marin malouin dont la mort édifiante est probablement légendaire. Prisonnier du dey d'Alger, il aurait été chargé par celui-ci de soumettre à Louis XIV des propositions de paix. Le roi de France aurait refusé. Fidèle à sa parole, Porcon serait revenu porter la réponse à Alger, où il aurait été décapité. Marcel Emerit, « Une édifiante légende, le Régulus breton, Porcon de La Barbinais », sur persee.fr, Annales de Bretagne, vol. 73, no 73-2, 1966, p. 283-286.
  42. La Famille Fenouillard, éd. cit., 1929, p. 183.
  43. La Famille Fenouillard, éd. cit., 1929, p. 195.
  44. Jean Dutourd, « Le siècle d'or de la bêtise », Domaine public, sur books.google.fr, coll. « Littérature française », Paris, Flammarion, 1984, p. 272 et 273.
  45. Henry Monnier, Scènes populaires, dessinées à la plume, sur gallica.bnf.fr, Paris, Levavasseur, 1830.
  46. Laffont, Bompiani, Le Nouveau Dictionnaire des œuvres de tous les temps et de tous les pays, coll. « Bouquins », Bompiani, Laffont, 1994, t. VI, p. 7608.
  47. Caradec 1981, p. 96-97.
  48. Caradec 1981, p. 108.
  49. Antoine Sausverd, « Les « réminiscences classiques » de Christophe, sur topfferiana.fr, 13 janvier 2014.
  50. Jacques Crovisier, « Hector Servadac (1877) et les comètes de Jules Verne », sur lesia.obspm.fr, 2012.
  51. Caradec 1981, p. 104-106.
  52. Caradec 1981, p. 100.
  53. Thierry Groensteen, Benoît Peeters, Töpffer : l’invention de la bande dessinée, coll. « Savoir. Sur l'art », Paris, Hermann, 1994, p. 136 et 137.
  54. Caradec 1981, p. 116-117, 231.
  55. « La Famille Fenouillard » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Caradec, Christophe, le génial auteur d'immortels chefs-d'œuvre : Le Sapeur Camember, La Famille Fenouillard, Le Savant Cosinus, Paris, Horay, , p.77-119.
  • François Rivière, « La famille Fenouillard », Les Héros de notre enfance, EPA/Hachette, 2007, p. 100-103.
  • Cécile Braun, Pour une édition critique : Christophe, La Famille Fenouillard, Armand Colin & Cie, 1893, , 204 p. (OCLC 988341107, SUDOC 201172666) thèse sous la direction de M. Jacques Dürenmatt.
  • Christophe, La famille Fenouillard, traduzione e cura di Stéphanie Leblanc e Marco Menicacci, Firenze, Edizioni Clichy, 2018.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]