Les Jeunes (journal) — Wikipédia

Les Jeunes
Image illustrative de l’article Les Jeunes (journal)

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Périodique
Format A4
Genre Bulletin sportif fédéral
Prix au numéro abonnement annuel : 15 €
en 2019
Diffusion en avril 2019, 7 000 ex.
Fondateur Paul Michaux
Date de fondation 1903
Éditeur Fédération sportive et culturelle de France, 22 rue Oberkampf Paris (XIe)
Ville d’édition Paris

Propriétaire Fédération sportive et culturelle de France
Directeur de publication Lucie Renault (2020)
Directeur de la rédaction Caroline Paradis (2020)
Comité éditorial en 2020 : Christian Babonneau, Jean Fournier, Philippe Blanc, Laurence Sauvez, Lucie Renault, Caroline Paradis, Joséphine Lhopitault et Jean-Marie Jouaret
Site web http://www.fscf.asso.fr/

Les Jeunes est le titre d'une publication périodique, journal d'information de la Fédération sportive et culturelle de France depuis 1903. Celui-ci prend différents formats et périodicités au cours de son existence.

Historique[modifier | modifier le code]

Les origines[modifier | modifier le code]

Le premier numéro du bulletin fédéral de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF)[N 1] parait le [1],[H 1] sous le titre Les Jeunes[H 2]. Ce n'est alors qu'un simple encart de la revue Patronage, créée en [H 3], qui rend compte jusqu’à cette date de la vie des sections sportives des patronages[2]. Il devient autonome dès le [3] quatre mois avant que la fédération n'emménage dans ses propres locaux au 5 place Saint-Thomas-d’Aquin[H 4] où la rédaction est transférée[H 5]. Léon Lamoureux prend alors en charge l’administration, vite secondé par Charles Simon[J 1]. Ce courrier de quinzaine[J 2] adopte le format journal sur 4 pages et devient hebdomadaire dès le [J 3]. Il parait régulièrement jusqu'à la déclaration de guerre puis reprend avec une périodicité mensuelle sur deux pages seulement[H 6] après une courte interruption de 3 mois[J 4].

Entre les deux guerres[modifier | modifier le code]

Le Les Jeunes redeviennent bimensuels[H 7] puis hebdomadaires à partir du , le format passant à 12 pages[H 8]. Ils conservent cette forme alimentée par des signatures illustres[J 5] aux côtés de celles de Paul Michaux puis François Hébrard et autres grands responsables fédéraux ou autorités religieuses jusqu'à ce que le secrétaire général Armand Thibaudeau embauche Georges Pagnoud avec mission de transformer la publication en journal grand public à partir du [H 9]. Le journal se maintient contre vents et marées au début des hostilités avec un rythme de publication bimestriel à partir du [J 6], comme en 1914, puis disparaît au mois de [H 10]. Il doit se fondre ensuite dans la première édition de la revue officielle vichyssoise, Tous les sports[J 7]. Cependant un supplément mensuel de La Croix du Rhône intitulé La Voix des Jeunes continue à rendre compte de l’actualité de la FGSPF et du Rayon sportif féminin (RSF) en zone libre[4].

Vers la modernité[modifier | modifier le code]

Le Les Jeunes réapparaissent sous forme bimensuelle pour les masculins[J 8] et mensuelle pour les féminines[H 11]. En les deux éditions sont regroupées en une revue unique[J 9] alors que la FGSPF intègre le RSF et troque son sigle pour celui de Fédération sportive de France (FSF). Les Jeunes ne redeviennent hebdomadaires que 9 ans plus tard, le [J 10] et adoptent un nouvel en-tête le de l'année suivante[J 10]. Robert Hervet, auteur d'une remarquable histoire de La FSF de 1898 à 1948, succède à Georges Pagnoud puis la relève est assurée en 1965 par Jean-Marie Jouaret nouvel adjoint au secrétaire général Robert Pringarbe. L'année suivante le journal redevient bimensuel[J 11]. L'éditorial, les comptes-rendus des comités directeurs et des commissions techniques ainsi que le Carnet de famille complètent chaque exemplaire[J 12] dont certains atteignent le volume d'un véritable magazine. Les articles de fond devenant de plus en plus importants, ce format magazine est adopté pour le no 2448 de et il passe à la couleur pour aboutir à une revue moderne de qualité[J 13].

Évolution des contenus[modifier | modifier le code]

Numéro spécial de juillet 1930 rendant compte du concours d'Alger
Numéro spécial de juillet 1930 : concours d'Alger.

Jusqu’en 1906 le journal est surtout l’occasion pour les dirigeants de fixer le cap[H 5] et les stratégies, Charles Simon insistant à plusieurs reprises sur la nécessité pour les associations de se conformer à la récente loi de 1901. Il reste cependant ouvert à l'actualité et en une lettre ouverte de Pierre de Coubertin parait simultanément dans La Revue Olympique. Les contenus deviennent plus généralistes à partir de où l'on relève la première publication des records fédéraux d’athlétisme puis en novembre un important article sur les Jeux olympiques[H 12]. La culture historique prend place en avec un intéressant article sur la gymnastique éducative des Athéniens[H 13]. En un numéro exceptionnel sur 12 pages grand format donne les résultats complets du concours de Nancy[H 14]. Plus tard, le numéro du reproduit les délibérations du Sénat rendant la préparation militaire obligatoire[H 7].

Après la guerre, Les Jeunes rendent compte de tous les grands évènements de la vie fédérale : remise de la Légion d'honneur puis décès et enterrement du docteur Michaux, reconnaissance d'utilité publique de la FGSPF, grands concours : Paris 1923, Alger 1930. L’édition du lance un concours pour l’élaboration d’un hymne fédéral[H 15] qui parait dans le numéro du [H 16]. Le numéro du fait part du règlement du nouveau certificat d'éducation physique fédéral qui sert de modèle au Brevet sportif populaire national[H 17].

Jusqu'en 1960 les articles de fond des Jeunes relèvent de trois personnes : le président général, François Hébrard, et les présidents des commissions sportives et gymniques, Georges Audebourg et Gabriel Maucurier[J 14]. Alors que le secrétaire général, Robert Pringarbe, fournit le bulletin en matière d'informations administratives, Les Jeunes s'enrichissent d'articles techniques illustrés dus à Paul Massino et Georges Chautemps pour la gymnastique masculine puis à Claude Piard et Roseline Piard[5] pour la gymnastique féminine[J 15] et à Frédo Garel[6],[7] pour le football[N 2]. Certains numéros sont plus spécialement dédiés à des évènements exceptionnels de la vie fédérale (anniversaires décennaux, congrès) ou à une activité spécifique, en particulier le no 2394 du dont 10 pages ½ sur les 12 traitent de la gymnastique[J 16].

Fin 1998 il est le « seul bulletin des 94 fédérations sportives à parler des organismes génétiquement modifiés (OGM), de la couche d'ozone, de la pollution ... bref de sujets dépassant totalement le cadre étroit du sport et de la culture »[J 17]. La réglementation en vigueur[J 18] conforte cette volonté de passer à une revue culturelle généraliste : la publication des résultats sportifs relatifs aux compétitions classiques est reportée à un numéro spécial annuel et les communications spécifiques aux diverses activités font l'objet de lettres d'information relatives à chaque commission[J 19]. Les articles techniques publiés ne concernent plus que les initiatives exceptionnelles ou émergentes et celles qui font l'objet d'une politique gouvernementale volontariste. À partir du no 2526 de une page, alimentée par la commission Histoire et Patrimoine de la FSCF, est consacrée dans chaque numéro à une rubrique historique régulière qui replace la publication dans son contexte général[8].

Consultation[modifier | modifier le code]

En 2016, sur l'incitation de la commission Histoire et patrimoine de la FSCF, 1 845 numéros des Jeunes représentant quatre-vingt-cinq années (de 1923 à 2011) sont numérisées par la bibliothèque nationale de France (BNF) sur le site Gallica. La numérisation des numéros antérieurs, fragilisés par l'âge et reportée à une date ultérieure, a été réalisée depuis et la totalité de la collection jusqu'à est consultable en ligne[9]. Ultérieurement la numérisation sera poursuivie par tranches de quatre années correspondant à une olympiade.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. devenue en 1968 Fédération sportive et culturelle de France (FSCF)
  2. Ces deux derniers regroupent leur contributions au sein d'ouvrages publiés aux éditions Amphora

Références[modifier | modifier le code]

  • Autres références :
  1. Fédération sportive et culturelle de France 1997, p. 8.
  2. Claude Piard 2009, p. 15.
  3. Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 36.
  4. « La Voix des Jeunes », sur gallica.bnf.fr, (consulté le )
  5. Claude Piard et Roseline Piard 1968.
  6. Frédo Garel 1969.
  7. Frédo Garel 1974.
  8. « Des visages et des hommes », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2526, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 32
  9. « Les Jeunes : courrier de quinzaine du journal le patronage », sur gallica.bnf.fr

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

« Les Jeunes sur Gallica », sur gallica.bnf.fr