Gabriel Gonnet — Wikipédia

Gabriel Gonnet
Fonctions
Aumônier national de la FSCF
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Saint-Just-d'Avray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Gabriel Joseph Anatole Auguste GonnetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Vue de la sépulture.

Gabriel Gonnet né le à Saint-Just-d'Avray (Rhône) et mort le à Lyon, est un prêtre du diocèse de Lyon, aumônier national de la Fédération sportive et culturelle de France de 1979 à 1982, année de son décès.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gabriel Gonnet, deuxième enfant d'une famille de tisseur, effectue ses études à la manécanterie de Claveisolles puis au petit et au grand séminaire de Lyon[1]. Il est ordonné prêtre le [2] par le cardinal Pierre Gerlier.

Service diocésain[modifier | modifier le code]

Gabriel Gonnet assume diverses tâches d'aumôneries et d'enseignement à Oullins[2]. À la suite de son ordination, il est préfet de discipline chargé des sports au petit séminaire et assume cette tâche pendant 10 ans jusqu'en 1968.

À cette date, il est nommé aumônier et responsable des sports à l'école mixte Notre-Dame du Bon Conseil, toujours à Oullins[1]. Cet important établissement féminin d'enseignement créé en 1815 par les sœurs de Saint-Charles passe aux sœurs de l’enfant Jésus en 1947. L’établissement, plus connu au plan local comme "la Camille", est sous tutelle diocésaine et sous contrat d’association avec l’état ; ses effectifs atteignent 900 élèves (maternelle, primaire et collège)[3]. En 1970 Gabriel Gonnet contribue au passage à la mixité et à la bonne marche de l'établissement jusqu'à sa nomination comme aumônier à la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) en 1979[4].

La Fédération sportive et culturelle de France[modifier | modifier le code]

Gabriel Gonnet[5] est déjà aumônier du comité départemental du Rhône de la FSCF quand il est appelé à succéder à Michel Viot au niveau national[1] le [6]. C'est un sportif accompli dont la carrière de basketteur se déroule à l'Union générale sportive de l'enseignement libre (UGSEL)[1] et à l’Élan de Lyon[7].

La découverte puis l'évolution rapide de la maladie qui l'emporte le [8], à 51 ans, laissent la FSCF et l'Union du Rhône désemparées ; ses funérailles sont célébrées le [9]. C'est un franc-comtois, Jean-Marie Sarron qui lui succède au début de l'année 1983[10].

Publication[modifier | modifier le code]

  • Gabriel Gonnet et René Chanelière (ill. Maurice Montet), Autrefois Saint-Just-d'Avray, Association des amis de Saint-Just-d'Avray, , 55 p. (ASIN B0014LZX24)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Carnet », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n°2274, (consulté le ), p. 3
  2. a et b fiche de Gabriel Gonnet aux archives de l'archevêché de Lyon, consulté le
  3. « Site officiel de Notre-Dame du Bon Conseil d'Oullins » (consulté le )
  4. Gonnet, Gabriel, « La Fédération sportive et culturelle de France », La Miséricorde, Prêtres diocésains — UAC : Union apostolique du clergé « Pastorale »,‎ , p. 227 (résumé)
  5. Église et Sport
  6. Jean-Marie Jouaret 2012, p. 243.
  7. Jean-Marie Jouaret, 1999, tome 1, p. 138.
  8. J. Gautheron, « Gabriel Gonnet nous a quittés », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2307, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 1
  9. Jean Arvis, « Et soudain, il n'était plus parmi nous », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2308, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 3
  10. Jean-Marie Jouaret, 1999, tome 1, p. 139.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]