Liste des familles subsistantes de la noblesse française (L à Z) — Wikipédia

Cette liste des familles de la noblesse française rassemble les familles subsistantes d'après les principaux ouvrages de généalogie et notamment l'ouvrage de Régis Valette publié en 2007, complété par d'autres sources qui toutes sont présentées en bibliographie de bas de page.

Définition de la subsistance[modifier | modifier le code]

Par subsistante, en appui des ouvrages de la bibliographie, les auteurs entendent, toutes les familles comptant au moins un membre vivant (homme ou femme). Les familles éteintes en France, mais subsistantes à l'étranger ou devenues étrangères, sont incluses dans cette liste. A contrario, les familles françaises subsistantes qui tirent leur principe de noblesse d'un souverain étranger (noblesse étrangère), et qui n'ont pas été maintenues ou reconnues nobles en France (r.n.f.), n'y sont pas incluses.

Éligibilité[modifier | modifier le code]

Sous l’Ancien Régime, étaient nobles les individus respectant les critères suivants : être membre d'une famille qui descend en ligne masculine, naturelle, sans adoption, et légitime (dans le cadre du mariage), d’un auteur en possession de la noblesse française acquise et transmissible, par acte émanant du pouvoir souverain du territoire français[S 1]. Cette liste reprend ainsi les familles actuellement subsistantes qui descendent d’un membre respectant ces critères le 23 juin 1790.

De par les actes postérieurs à 1790 de différents gouvernements et souverains, s’ajoutent à cette liste les familles anoblies et/ou titrées au cours des différents régimes du XIXe siècle, ainsi que les familles de la noblesse des provinces réunies à la France après 1790 : le comtat Venaissin, le duché de Savoie et le comté de Nice.

Signalons toutefois que des auteurs[1] expriment des désaccords sur certaines preuves de noblesse, sur l'expression « noblesse d'Empire », sur la notion de noblesse au XIXe siècle et sur la notion de « noblesse inachevée ».

Cas particuliers[modifier | modifier le code]

Lorsqu'un titre a été attribué sans anoblissement, comme cela se faisait sous l'Empire comme sous la Restauration (contrairement à l'Ancien Régime où un titre ne pouvait être donné à un roturier, à noter que la Restauration a parfois accordé des titres joints d'un anoblissement[2]), il est mentionné : titre sans anoblissement.

Lorsqu'il existe des sources contradictoires, il est alors mentionné : noblesse non consensuelle.

Présentation des entrées[modifier | modifier le code]

Les familles sont répertoriées par ordre alphabétique du premier patronyme, avec dans la mesure du possible :

  • l'origine de leur noblesse (noblesse d'extraction, anoblissement par lettres ou par charge, maintenue de noblesse avec anoblissement en tant que besoin, etc) avec la date des actes/décisions de justice ;
  • en cas de noblesse d'extraction, c'est-à-dire de noblesse officiellement reconnue sans connaître l'acte initial d'anoblissement, la date de l'acte le plus ancien concernant le premier ancêtre connu des membres actuels de la famille ;
  • le titre de noblesse français lorsqu'il est authentique, régulier, et subsistant, c'est-à-dire actuellement en possession de l'aîné des descendants directs en ligne masculine du premier titulaire dudit titre, ledit titre devant avoir été octroyé par lettres patentes par un souverain français ;
  • le lieu d'origine (commune actuelle, nom de la ou des provinces) ;
  • la mention éventuelle de l'adhésion à l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) et l'année d'entrée[3].

La liste des familles classées de A à K figure dans la première partie de cet article.

Sommaire :

L[modifier | modifier le code]

Sommaire :

M[modifier | modifier le code]

Sommaire :

N[modifier | modifier le code]

  • Naguet de Saint-Vulfran, anoblie en 1522, maintenue 1668, Normandie[129],[Jougla 40].
  • Napoléon, ancienne famille Bonaparte, extraction 1596, Empereur des Français.
  • Narp (de), anoblie en 1774, Béarn, Saint-Domingue[Jougla 41].
  • Nas de Tourris (de), ancienne extraction 1495, Provence, Île Bourbon[Jougla 42].
  • Nattes (de), anoblissement 1369, maintenue 1669, Rouergue, Languedoc[Jougla 43], ANF (1968).
  • Navailles Labatut (de), extraction chevaleresque 1399, maintenue 1671, honneurs de la Cour 1784[Jougla 44], (baron d'Angaïs, 1656, br. cadette éteinte)[130], Béarn, Gascogne, ANF (1993).
  • Nays (de), extraction 1551 (br. de Nays-Candau, baron 1652, marquis 1718, éteinte 1913[131]), Béarn[Jougla 45], ANF (1968).
  • Nervo (de), secrétaire du roi le -1756[132], baron de l'Empire sur institution de majorat par L.P. du (confirmé par L.P. du ), Lyonnais[Jougla 45], ANF (1947).
  • Nettancourt (de), - de Vaubécourt, extraction chevaleresque 1386, Champagne[133],[LM 75],[Note 57],[Jougla 46], ANF (1997).
  • Neufville (de), extraction chevaleresque 1181, branche aînée des barons de Neufville éteinte en 1589, branche cadette protestante exilée vers 1545, un rameau revenu en France vers 1850, Artois, Hollande, Francfort, Paris[134],[135].
  • Neyrand, secrétaire du roi 1787, en charge le 23 juin 1790, Vivarais/Lyonnais[8] (non consensuel)
  • Neverlée (de), noblesse belge, reconnue noble en France avec le titre de baron le [S 15], Namur, Picardie.
  • Neyron de Saint-Julien, secrétaire du roi 1768, (br. cadette baron 1849, éteinte) Forez[Jougla 47], ANF (1993).
  • Nicol de La Belleissue, extraction 1518, maintenue 1669, Bretagne[Jougla 48], ANF (1948).
  • Nicolaï de Lacoste de Laval (de), extraction, maintenue 1738, Limousin[136][réf. à confirmer].
  • Nicolay (de) , anoblissement par charge : conseiller au Parlement de Toulouse 1465[Jougla 49],[Note 58],[137] ; branche cadette de Sabran non titrée, ANF (1935).
  • Nicollon des Abbayes, Restauration, anoblie en 1819, Poitou[Jougla 50].
  • Nielly, Restauration, baron 1815, Bretagne (Finistère)[Jougla 51],[LM 76],[Note 59].
  • Noailles (de), extraction chevaleresque 1225, comte d'Ayen 1592, duc de Noailles et pair 1663 (duc d'Ayen 1737, titre d'attente des ducs de Noailles), marquis de Maintenon (1698, 1719), honneurs de la Cour, comte de Noailles et de l'Empire 1811, branche cadette comte de l'Empire 1810, duc de Mouchy 1814, duc de Poix 1815 et pair 1817, Limousin, Ile-de-France[Jougla 52], ANF (1933).
  • Noblet d'Anglure (de), ancienne extraction 1482, maintenue 1669, 1698, marquis d'Anglure en 1715, comte de la Clayette en 1730, Bourgogne[Jougla 53],[138], ANF (1970).
  • Nogaret (de), anoblissement par lettres : baron de l'Empire 1810, Quercy, Rouergue[Jougla 54], ANF (1935).
  • Nompère de Champagny (de), extraction 1588[139], pair héréditaire avec pairie instaurée sous le titre de baron 1820-1831, Forez, ANF (1933). (Famille éteinte en ligne masculine)[réf. nécessaire].
  • Nonancourt (de), extraction 1557, Lorraine[réf. nécessaire], ANF (1994).
  • Normant de la Villehelleuc, ancienne extraction 1464, Bretagne (Côtes-d'Armor)[LM 77],[Note 60], ANF (1971).
  • Noüe (de), extraction chevaleresque 1308, Picardie[réf. nécessaire], ANF (1933).
  • Nouel (de) (Noüel), extraction 1535, protestation de la noblesse de Bretagne de [LM 78], Bretagne, ANF (2010)[140].
  • Nouël de Buzonnières, - de Tourville de Buzonnière, trésorier d'Orléans 1735, Orléanais[Jougla 55].
  • Noury, Restauration, Baron en 1822, Bretagne[141][réf. nécessaire], ANF (1938).
  • Novion (de), extraction 1556, Champagne[LM 79],[Note 61].
  • Nucé de Lamothe (de), capitoul de Toulouse 1773, Martel en Languedoc, Quercy[réf. nécessaire], ANF (2007)[142].
  • Nuchèze (de), alias de Neuchèze, extraction chevaleresque 1320, maintenue 1667, Poitou[Jougla 56], ANF (1948).
Sommaire :

O[modifier | modifier le code]

  • O'Byrne, r.n.f. 1770, Irlande, Bordeaux[143].
  • Odart de Rilly d'Oysonville, extraction (maintenue en 1715)[a 46], marquis 1851, Oysonville, Poitou, Touraine, ANF (1975).
  • Ogier d'Ivry, extraction 1693, baron Ogier et de l'Empire 1814, Champagne, Île-de-France[Jougla 57].
  • Oilliamson (d') olim Williamson, cité 1385 (Écosse), ancienne extraction 1495 (garde écossaise), marquis d'Olliamson 1739, Écosse, Normandie[réf. nécessaire], ANF (1947).
  • Oiron (d'), extraction, maintenue en 1666, Berry[Jougla 58].
  • O'Kelly-Farell, cité 1204 (Irlande) reconnu noble en France 1756, honneurs de la Cour 1776, Irlande, Languedoc[réf. nécessaire], ANF (1974).
  • Ollone (d') olim Dolon, extraction 1516, maintenue 1670, Languedoc, Lorraine[réf. nécessaire], ANF (1976).
  • O'Mahony, ancienne extraction, r.n.f. honneurs de la Cour 1788[144], Irlande, Franche-Comté[145]
  • Oncieu de La Bâtie (d'), et de Chaffardon, extraction chevaleresque 1316, marquis de La Bâtie 1669, marquis de Chaffardon 1682, Savoie[Foras 14],[a 47], ANF (1950).
  • Onffroy de Verez, anoblissement par lettres : 1543, Normandie, Saint-Domingue, Bretagne[LM 80],[Note 62], ANF (1953).
  • Orglandes (d'), extraction chevaleresque 1396[a 46] ou ancienne extraction 1454[réf. nécessaire], baron 1824, Normandie (Manche, Orne), ANF (1943).
  • Oriola (d') olim Oriola, bourgeois honoré de Perpignan 1673[146], Roussillon, ANF (1935).
  • Orléans (d'), extraction chevaleresque 1366, honneurs de la Cour 1787, Berry, Orléannais[réf. nécessaire], ANF (1955).
  • Ornano (d'), ancienne extraction 1470, comte de l'Empire 1808, Corse[Jougla 59], ANF (1937).
  • Orsanne (d'), extraction 1539, Marche, Berry[réf. nécessaire], ANF (1947).
  • Ortoli (d'), olim Ortoli, cité 1454, noblesse génoise 1656, reconnu noble 1772, Corse[réf. nécessaire], ANF (1993).
  • Ortoli, Ortolo famille de Sartène. Issue du Comte Giulio Ortoli d'Ancône, venu en Corse en l'an 773. Reconnue noble par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse du , établissant la filiation depuis Ghjucante, Ottaviu et Ghjuvanninellu Ortoli, vivants au XVIe siècle[a 48].
  • Osmont d'Amilly, trésorier à Paris 1759-1790, baron 1825 pour une banche éteinte, Normandie[réf. nécessaire], ANF (1966).
  • Oudet, Empire, baron en 1811, Franche-Comté, Saintonge[Jougla 60].
  • Ozouville (d'), extraction 1550, Normandie, Bretagne[LM 81],[Note 63], ANF (1987).
Sommaire :

P[modifier | modifier le code]

Sommaire :

Q[modifier | modifier le code]

Sommaire :

R[modifier | modifier le code]

Sommaire :

S[modifier | modifier le code]