Pierrevillers — Wikipédia

Pierrevillers
Pierrevillers
Église Saint-Martin.
Blason de Pierrevillers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Orne-Moselle
Maire
Mandat
René Heiser
2020-2026
Code postal 57120
Code commune 57543
Démographie
Gentilé Pierrevillois, Pierrevilloise
Population
municipale
1 478 hab. (2021 en diminution de 2,57 % par rapport à 2015)
Densité 254 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 28″ nord, 6° 06′ 07″ est
Altitude Min. 192 m
Max. 403 m
Superficie 5,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Metz
(banlieue)
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rombas
Législatives Première circonscription
Localisation
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Pierrevillers
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Pierrevillers
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Pierrevillers
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Pierrevillers
Liens
Site web http://www.pierrevillers.fr[1]

Pierrevillers (prononcé [pjɛʁvile][Note 1]; parfois en allemand Petersweiler) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

C'est un village de l'aire d'attraction messine se situant au nord de l'ancienne région historique de Lorraine. Ses habitants sont appelés les Pierrevillois, ou les Gossets en patois local[source secondaire souhaitée].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

À 15 km de Metz et à une distance égale de Thionville, le village de Pierrevillers se situe au nord-ouest de la Moselle. En bordure des côtes de Moselle, il fait partie de la vallée de la Moselle tandis que la ville voisine de Rombas se trouve dans la vallée de l'Orne. Elle se situe également à côté de la commune de Marange-Silvange.

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

L'autoroute A4 reliant Paris à Strasbourg est à 1 km, et la commune est bordée par la route nationale 52, dont le tracé est modifié à la fin des années 2010 pour en doubler les voies, tronçon nommé "VR 52"[2]. L'ancien tracé, toujours ouvert, donne au village la particularité d'avoir une rue nommée "Route nationale"[3].

Ces axes en font un village bien desservi par les axes routiers. Proche d’agglomérations périphériques, il reste un village assez peu peuplé comparé aux communes voisines.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Routier[modifier | modifier le code]

Pierrevillers est desservie par deux lignes de bus interurbains du réseau Fluo Grand Est, directement héritées de lignes du réseau TIM : la ligne 50 (ligne régulière reliant Florange à Metz) et la ligne 71 (ligne ponctuelle reliant Sainte-Marie-aux-Chênes à Mondelange).

Ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune n'est pas desservie ou traversée par une voie ferrée, et ne possède donc pas de gare ferroviaire. Toutefois, elles est située à proximité de deux lignes de chemin de fer, la rendant proche de plusieurs communes environnantes qui elles possèdent leur gare :

Carte de la commune.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Pierrevillers
Rombas Amnéville
Pierrevillers
Marange-Silvange

Topographie et géologie[modifier | modifier le code]

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 1 de sismicité faible.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Barche[Carte 1].

La Barche, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselle à Hagondange, après avoir traversé six communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Pierrevillers.

La qualité du ruisseau la Barche peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 817 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pierrevillers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[15] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,2 %), cultures permanentes (27,3 %), zones urbanisées (11,6 %), terres arables (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Petræ Villare (960), Steynwilre (1443)[21], Pierviller (1544), Pierreviller (1627), Piereviller (1705), Piervillers (1793), Petersweiler (1915-1918 et 1940-1944).
  • En francique lorrain : Stenweller.

Histoire[modifier | modifier le code]

Dépendait de la châtellenie de Briey, qui était Jadis possession des ducs de Mosellane[22].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Les premières traces d’habitat humain relevées à Pierrevillers sont bien excentrées de ce qui constitue aujourd’hui l’agglomération, puisqu’elles sont situées au plus haut de la forêt, en bordure du territoire de la commune de Rombas, au lieu-dit du Château de Drince. On y a repéré et signalé, au début du siècle, les vestiges d’un habitat retranché antérieur à la colonisation romaine. Les vestiges de cet oppidum remarquable sur la côte de Drince, demeurent bien visibles et attestent de la présence dans la région du peuple celte, les Médiomatriques (env. IIIe siècle).

La commune possède une origine gallo-romaine probable, une charte de 960 en fait état sous le nom de Petraevillare, ce qui signifie villa (domaine agricole) construite sur la pierre. À quelques pas de la mairie, des tessons de poteries gallo-romaines du IVe siècle ont été mis au jour quelques années après la guerre de 1940, à l’occasion des travaux de construction d’une maison d’habitation.

Le , des fouilles préventives dans la cour des Templiers mettent au jour une villa romaine avec hypocauste[23].

Un dépôt de dix-sept objets métalliques datant de l'Âge du bronze a été découvert à Pierrevillers sur la côte de Drince en 2014[24]. Ces objets font partie des collections du Musée de la Cour d'Or.

Dépôt de Pierrevillers de l'âge du bronze

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Au XIIIe siècle, l’église actuelle (plus petite) était une chapelle de Templiers. Ceux-ci possédaient à Pierrevillers une commanderie et étaient titulaires des droits de seigneurie, à la suite d’un legs qui leur fut consenti en 1213 par le comte de Bar Thiébaut Ier.

L'actuelle cour des Templiers, que l’on appelle communément à Pierrevillers « la Cour » constituait à l’époque le noyau du village où se trouvaient la commanderie, siège de la seigneurie, l’église et d’autres bâtiments appartenant aux Templiers (logis, pressoirs, granges…). Cette commanderie avait une certaine importance[réf. nécessaire], car en plus de ses biens de Pierrevillers, elle possédait d’autres propriétés et droits dans diverses localités voisines.

Au XIVe siècle, après la disparition de l’ordre du Temple, les biens de l’ordre situés à Pierrevillers furent attribués aux Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce nouvel ordre conserva les droits de seigneurie jusqu’à la Révolution, mais la commanderie eut moins d’importance que sous les Templiers. Avant la Révolution, elle ne constitua plus qu’une sorte de prébende de l’Ordre, confiée à des fermiers.

De la guerre de Trente Ans à la Révolution[modifier | modifier le code]

Les Misères de la guerre par Jacques Callot (1592-1635) illustrant les conséquences de la guerre de Trente Ans.

Au XVIIe siècle, la guerre de Trente Ans n’épargna pas la commune. Comme bien des villages lorrains, elle fut ravagée et pillée par les différentes troupes qui sillonnaient la région et notamment par les Croates lors de la prise de Pierrevillers en 1636. Pierrevillers fut incendié et détruit. On rattache trop souvent la formation des villages lorrains aux périodes qui suivirent les ravages de la guerre de Trente Ans, mais pour Pierrevillers, il est difficile d’attribuer à une construction existante une date qui remonte avant le XVIIIe siècle. Le plus ancien linteau de porte daté de la commune indique l’année 1709 sans savoir s’il s’agit d’une reconstruction, d’une modification ou d’une extension.

Jusqu’à la Révolution, la vie du village s’organise autour d’une activité principale : la culture de la vigne. Les métiers des villageois comptaient une majorité de vignerons, des tonneliers et des distillateurs. La structure-même du village que l’on connaît encore aujourd’hui, est marquée par cette activité : ruelles étroites, usoirs quasi inexistants, petites maisons avec caves voûtées souvent accessibles par la rue, cuveries annexes placées à l’arrière des habitations.

En 1794, François de Pange et son frère cadet Jacques y furent cachés par la famille Marlier (dont était issu leur serviteur Joseph) avant de rejoindre à pied les Pays-Bas autrichiens.

L’époque industrielle et contemporaine[modifier | modifier le code]

Le vignoble déclina vers la fin XIXe siècle pour pratiquement disparaître au début du XXe siècle, à cause des maladies de la vigne (phylloxéra, mildiou) mais aussi par l’accroissement des échanges avec les régions viticoles plus favorisées et par l’important essor industriel de la vallée de l’Orne.

Assez rares dans les anciennes rues, les maisons de laboureurs comptent en plus de l’habitation un logement pour le bétail et une grange accessible par une porte charretière. Plus larges, ces constructions sont plus fréquentes dans la rue de Verdun, elles ont généralement été édifiées au XIXe siècle.

Cette structure urbaine devait être conservée jusqu’à la construction de « la Cité » du carreau de la mine de Pierrevillers, à la fin du XIXe siècle, où l'on exploita la minette, strate de minerai de fer affleurant sur la côté en amont de la commune. La première concession minière date de 1898. Livré à l’usine de Maizières-lès-Metz, le minerai faisait vivre environ 150 mineurs, avec une production inférieure à 25 000 tonnes annuelles. La mine cessa son activité entre 1901 et 1913, date de la fusion avec la mine de Marange-Silvange. Les 572 000 tonnes extraites à l'année par 300 mineurs étaient acheminées par câble (des contrepoids de cette ligne dressés au sol, demeurent visibles depuis la route nationale entre Pierrevillers et Marange) vers l'usine de Hagondange nouvellement fondée. La mine ferma définitivement en 1931, étant donné les difficultés du marché de l’acier[25].

Vers 1900, des maisons sont ainsi construites rue de la Mine, pour loger les ouvriers, ainsi qu'une cantine dont le bâtiment existe toujours au 167 avenue de Verdun.

À partir des années 1950, de nouveaux lotissements sortent de terre (de type Castor notamment) qui, avec la création de nouvelles voiries, constituent pour Pierrevillers l'expansion la plus rapide de son histoire.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1971 Claude Pochon   Plus jeune maire de France - Légion d'honneur
1971 1983 Louis Wirbel    
mars 1983 1995 Marcel Fauville    
mars 1995 2014 Jean-Marie Serredszum    
mars 2014   René Heiser    

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :

  • total des produits de fonctionnement : 952 000 , soit 622  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 799 000 , soit 522  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 330 000 , soit 216  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 363 000 , soit 237  par habitant ;
  • endettement : 544 000 , soit 355  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 19,28 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,27 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 44,46 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 970 [27].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté de communes du Pays Orne-Moselle.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 1 478 habitants[Note 5], en diminution de 2,57 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
1 047908912889749709573532527
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
529531543551521609629728869
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
8961 0018749701 0551 3391 4631 4481 372
1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 - -
1 3651 3461 4411 4551 5051 5091 478--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31]. |recens-prem=200.)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Culture de fruits à pépins et à noyau.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hôtellerie et restauration à Amnéville, Rombas, Clouange[32].

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[33].

Vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[34] :

  • Pierrevillers dispose de deux écoles : une école maternelle nommée Pré-le-loup et une école primaire du nom de "Le Ruissembeau", dû à la rivière du même nom qui passe le long de l'école primaire.
  • Collèges à Marange-Silvange, Rombas, Amnéville, Maizières-lès-Metz, Vitry-sur-Orne.
  • Lycées à Rombas, Talange, Hagondange.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[35] :

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Culte catholique, Communauté de Paroisses Sainte-anne Sous Drince[36], Diocèse de Metz.
  • Paroisse réformée de Rombas[37].

Sport et culture[modifier | modifier le code]

  • Football : FC Pierrevillers.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • vestiges important d’un grand oppidum côte de Drince, monolithe dit la Pierre-qui-Tourne.
  • passage d’une voie romaine ; vestiges de poteries.
  • bornes frappées de la croix de Malte dans le bois des Chevaliers, ancienne propriété de l’ordre.
  • porche et la cour des Templiers, ancienne commanderie.
  • Tour de Drince construite sur le ban de Pierrevillers, appartenant aujourd’hui à la commune de Rombas, poste d’observation idéal entre Metz et Thionville.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Martin, inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques[38], à double nef, présentant une inscription templière dans le chœur (« Fin des Templiers l'an mille trois cent quatorze »), une statue de sainte Anne en bois polychrome du XVe siècle, un bon-Dieu de pitié daté de 1533[39] et bras-reliquaire de saint Martin du XVIIIe siècle[40] ; au-dessus du portail de l'église une inscription dans la pierre de l'époque révolutionnaire fait référence à l'Être suprême ; époques de construction : XIIe siècle, 4e quart du XVe siècle, XVIe siècle et XVIIIe siècle ; ancienne chapelle des Templiers puis des Hospitaliers.
  • logement du guetteur, tour avoisinant l’église[38]
  • calvaires.
  • Monument aux morts.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Charles Quint (1500-1558), empereur germanique et roi d’Espagne y séjourna en 1552.
  • François de Pange y fut caché avec son frère Jacques avant de partir pour les Pays-Bas autrichiens.
  • L'illustrateur Jean Morette (1911-2002) fut instituteur à Pierrevillers, de 1938 à 1968.
  • Le footballeur Patrick Battiston s'est marié à l'église Saint-Martin de Pierrevillers le , quelques jours seulement après sa collision médiatisée avec le gardien allemand Harald Schumacher lors de la Coupe du monde 1982 qui l'avait rendu inconscient[41].
  • Le footballeur Thibaut Bourgeois est originaire de Pierrevillers, ayant joué au club du village étant enfant puis en 2023[42].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Pierrevillers se blasonnent comme suit : D’azur à une croix de Malte d'argent, cantonnée de quatre croisettes recroisetées au pied fiché d’or.
Le champ d’azur et les croisettes sont tirés des armes du duché de Bar dont relevait Pierrevillers. La croix de Malte rappelle que la seigneurie appartenait aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. pjɛʁ.vi.le dans le système API.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Pierrevillers » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Pierrevillers »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur genealogie-metz-moselle.fr (consulté le ).
  2. « URBANISME. VR 52 entre Marange-Silvange et Rombas : des travaux jusqu’en 2021 », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le )
  3. « Capture d'écran du panneau de rue "Route Nationale" à Pierrevillers », sur Google Maps, (consulté le )
  4. Sandre, « la Barche »
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Pierrevillers et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. International Centre of Onomastics - Onoma, Volumes 36 à 37 (2001)
  22. Michel Henry - Itinéraires templiers en Lorraine (1998)
  23. Le Républicain lorrain, « Une villa romaine dans la cour des templiers, 20 juin 2013.
  24. Kévin Kazek et Rolande Simon-Millot, Des offrandes pour les dieux ? Les dépôts d'objets métalliques à l'âge du bronze en Sarre et Lorraine, Milan, Silvana Editoriale, , 176 p. (ISBN 9788836640942).
  25. Pierrevillers sur le site de la CCPOM.
  26. Les comptes de la commune
  27. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Hôtellerie et restauration
  33. Commerces et services de proximité
  34. Établissements d'enseignements
  35. Professionnels et établissements de santé
  36. Communauté de Paroisses Sainte-anne Sous Drince
  37. Paroisse réformée de Rombas. Les protestants de Clouange, Pierrevillers et Vitry-sur-Orne sont rattachés à la paroisse de Rombas
  38. a et b Notice no PA00107060, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. Notice no PM57000426, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  40. Notice no PM57000522, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  41. « la "Boîte à archives" du RL. VIDEO. Coupe du monde 1982 : Schumacher-Battiston, le temps du pardon », sur republicain-lorrain.fr (consulté le ).
  42. Joel Penet, « Thibaut Bourgeois : « Pouvoir jouer avec mon père en vétéran » », sur Foot Amateur, (consulté le ).