Maison de Rohan — Wikipédia

Maison de Rohan
Image illustrative de l’article Maison de Rohan
Armes des Rohan

Blasonnement De gueules à 9 macles d'or, posées 3, 3, 3
Devise « A plus »
Lignées Maison de Rohan
Branches Rohan
Rohan-Guéméné
Rohan-Rochefort
Rohan-Soubise
Rohan-Gié
Rohan-Gué-de-l'Isle
Rohan-Polduc
Rohan-Montauban
Rohan-Chabot
Période XIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Bretagne
Allégeance Drapeau du duché de Bretagne Duché de Bretagne
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Demeures Châteaux & palais
Fonctions militaires Deux maréchaux de France
Fonctions ecclésiastiques Trois grands aumôniers de France
Sept évêques
Trois archevêques
Cinq cardinaux
Récompenses civiles Trois membres de l'Académie française
Récompenses militaires Huit chevaliers de l'Ordre du Saint-Esprit
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 17 fois de 1729 à 1781[1].

La Maison de Rohan est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Bretagne, où elle tient son nom de la terre de Rohan, dans le Morbihan. Elle est issue en ligne agnatique des vicomtes de Porhoët, dont la filiation suivie remonte à 1028. Elle fut au Moyen Âge l'une des familles les plus puissantes du duché de Bretagne. Elle a formé plusieurs branches dont seule subsiste la branche de Rohan-Rochefort, ducs de Montbazon, ducs de Bouillon et princes autrichiens de Rohan, établie au début du XIXe siècle en Autriche[1],[2].

À la suite de son alliance en 1645 avec Marguerite de Rohan, fille unique d'Henri II de Rohan, premier duc de Rohan (mort en 1638 sans postérité mâle), Henri Chabot, descendant de la branche aînée de la famille (de) Chabot, originaire du Poitou, fut créé duc de Rohan en 1648 et autorisé à substituer à son nom celui de Rohan-Chabot, donnant ainsi naissance à la famille de Rohan-Chabot[3],[4].

Anthroponymie

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La maison de Rohan tire son nom du breton Roc'han (« petit rocher »), nom du lieu sur le site de Castel-Noec (aujourd'hui Castennec[5]) en Bieuzy où le Blavet forme un méandre autour d'un promontoire rocheux. L'éperon, orienté N-S et long de 900 m, culmine à 75 m, soit 40 m au-dessus du fleuve. Bénéficiant de cette situation favorable, il a alors connu une permanence de l'habitat depuis le second âge du Fer jusqu'à la période médiévale[6]. Ce qui explique qu'y soit édifié entre 1120 et 1128, le château de Castennec par Alain, vicomte de Castelnoec qui prend dès lors le nom de Rohan et devient Alain Ier de Rohan, donnant son nom à la ville de Rohan qu'il fonde en 1127[7].

La Maison de Rohan prétendait remonter aux premiers rois de Bretagne, allant jusqu'à se proclamer les descendants du roi légendaire Conan Mériadec[8]. Une autre figure de légitimation est Mériadec de Vannes, saint du VIIe siècle dont se réclamaient les ducs de Rohan[9].

Le premier ancêtre connu avec certitude des vicomtes de Porhoët/Rohan est, à la fin du Xe siècle, un certain Guéthénoc[Note 1]. S'il n'a jamais été vicomte de Rennes comme le laissent supposer de faux actes rédigés par les moines de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon[10], il est peut-être lié à l'aristocratie de la région ligérienne, ou pourrait aussi être issu d'un lignage breton possessionné autour de Josselin, où il construit un château[11].

Le fils de Guéthénoc de Porhoët, Josselin Ier, vicomte de Porhoët († 1074) sous le duc Alain III, participe à la bataille d'Hastings et à la conquête de l'Angleterre de Guillaume le Conquérant. Il reçoit des terres dans le Bedfordshire, le Buckinghamshire et le Gloucestershire, et la ville de Caerwent. Il est le père de Mainguy, évêque de Vannes, de Eudon Ier, vicomte de Porhoët (de Rohan et de Guéméné) († après 1092), marié à Anne de Léon, dont il a Geoffroy, qui continue la branche aînée des vicomtes de Porhoët, bientôt éteinte.

Le premier vicomte de Rohan est le troisième fils d'Eudon 1er de Porhoët, Alain Ier le Noir (1084-1147), vicomte de Rohan et de Castelnoec [ Castennec ], trouvé en 1127, qui construit le château de Rohan et fonde un nouveau lignage, la maison de Rohan[2].

Au XIIe siècle, les Rohan sont dits vicomtes de Porhoët, et reprennent ainsi le nom de l'ancien pagus carolingien où se trouve le centre de leur seigneurie châtelaine de Josselin[12].

La carte de la Bretagne, avec en hachuré vert les possessions et l'implantation castrale des Rohan (XVe siècle) qui, bercés dans l'ambiance du mythe de leurs origines, ont toujours nourri l'espoir d'accéder au trône de Bretagne en cas de vacance de la couronne[13].

Du XIIe siècle au XVe siècle, les Rohan n'ont de cesse de consolider et d'élargir leur assise territoriale, par alliances, acquisitions, héritage, legs, échanges. Ils rivalisent ainsi durant tout le Moyen Âge avec les ducs de Bretagne, au gré de leurs intérêts ; tantôt assurant avec loyauté les plus hautes charges du duché, tantôt en rébellion comme Jean II de Rohan, dans les dernières années de l’indépendance bretonne. Le « grand vicomte » contrôle, au faîte de sa puissance, près de 200 000 Bretons sur près d'un cinquième du territoire breton[14]. Le cœur du comté de Rohan est constitué du triangle rohannais[15] (trois grandes forteresses La Chèze, Josselin et Pontivy) qui a pour centre le village de Rohan, le fief nominal de la famille dont le château est délaissé au profit des trois autres[16].

Leurs domaines sont soumis à des lois coutumières, appelées « usement de Rohan ». La vicomté de Rohan se dote en 1280 de cette juridiction qui régit les affaires civiles et juridiques, et dont une large part est dédiée au domaine congéable ou « bail à convenant »[Note 2].

Aux immenses fiefs des Rohan et des Rieux, qui coupent en écharpe la péninsule armoricaine en deux parties égales, les ducs bretons répliquent en verrouillant l'accès aux côtes[18] et en les bloquant à l'est par les forteresses de la Marche de Bretagne, dont les places fortes sont essentiellement Rennes et Nantes[19]. Les Rohan, impopulaires dans un environnement très bretonnant (en breton, les porcs sont surnommés "Rohan" ou "Mab Rohan" ("Fils de Rohan") en représailles contre cette grande famille aristocratique, à cette époque rangée du côté des Français)[20], sont neutralisés pour un temps du moins, et ne sortent de l'ombre qu'avec l'appui direct de l'armée française lors de la campagne de 1487 de la guerre de Bretagne qui est marquée par les divisions intestines des barons de Bretagne (Rohan, Rieux, Laval…) et leurs changements de camp incessants[21]. Durant l'hiver, Jean II est encerclé par les troupes ducales : ses places de La Chèze, Josselin, Rohan et Pontivy tombent l'une après l'autre en . Le vicomte lorgne toujours la couronne ducale pour son fils mais échoue. En 1491, le mariage entre Anne de Bretagne et Charles VIII amorce le rattachement du duché à la couronne de France, union qui est définitivement entérinée en 1532.

« Deux tournants rythment l’histoire de la famille au XVIe siècle : l’extinction de la branche aînée, dont les filles sont mariées aux héritiers des branches cadettes de Gié et Guéméné, et la conversion au protestantisme d’une partie de la famille, conséquence de leur alliance avec les d’Albret. Les Guéméné, restés catholiques, sont récompensés de leur fidélité à Henri III et leur terre devient une principauté en 1570 avant qu’ils ne prennent le titre de duc de Montbazon en 1588. L’avènement d’Henri IV fait la prospérité des Rohan-Gié. En 1603, la vicomté de Rohan est érigée en duché-pairie et le nouveau duc épouse Marguerite de Béthune-Sully, fille unique du ministre[Note 3]. Néanmoins, la reprise des guerres de Religion annonce la disgrâce des ducs de Rohan. En 1629, les biens du duc sont placés sous séquestre et le duc, interdit de séjour en Bretagne, s’exile. Son unique héritière, Marguerite épouse en 1645 Henri de Chabot, un lointain cousin catholique, un cadet issu d’une branche cadette du Poitou. Vue par les Rohan comme une mésalliance et une trahison, l’union est un acte politique voulu par le pouvoir royal afin d’éviter l’avènement d’un nouveau duc protestant[23] ».

« Le XVIIe siècle marque le retour des Rohan dans la sphère catholique et dans les réseaux curiaux[Note 4]. La famille est alors divisée en deux branches : les Rohan-Chabot et les Rohan-Rohan eux-mêmes subdivisés entre les Rohan-Guéméné, ducs de Montbazon, et les Rohan-Soubise dont la terre est érigée en principauté en 1667 puis en duché-pairie sous le nom de Rohan-Rohan en 1714. À la fin du XVIIe siècle, les Rohan sont influents à la cour grâce à leurs alliances avec les Luynes, les Ventadour, les Colbert et la maison de Lorraine[25] ».

En 1680 le duché de Rohan se compose de 6 châtellenies (Pontivy, Rohan, La Chèze, Loudéac, La Trinité, Gouarec) et s'étend sur 69 paroisses, dont une quarantaine en totalité ; son fief comprenait 257 manoirs nobles, dont ceux de Carcado et de Camors[26].

Au XVIIIe siècle, les Rohan-Rohan qui veulent garder leur prééminence sur les autres branches, « intentent un procès retentissant aux Rohan-Chabot. Au cours du siècle, les écarts se creusent entre les deux branches. Les Rohan-Rohan poursuivent leur ascension en obtenant la qualité de princes étrangers en 1758 et les plus grandes charges à la cour, dans l’armée ou dans l’Église. Ils se succèdent comme princes-évêques de Strasbourg et affirment leur pouvoir dans la pierre avec le palais épiscopal construit par Robert de Cotte entre 1732 et 1742 ou le château de Saverne. La fin du XVIIIe siècle est cependant difficile avec la faillite des Guéméné (1782) et l’Affaire du collier de la reine (1785). À la Restauration, échouant à récupérer l’héritage du prince de Condé (fils de Charlotte de Rohan), les Rohan-Rohan quittent la France et s’installent en Autriche où leur dernier représentant vit encore aujourd’hui ». Les Rohan-Chabot demeurent, eux, « à la marge du pouvoir », préférant renforcer leur influence en Bretagne[27].

Sous la Restauration, l'héritage du prince de Condé (fils de Charlotte de Rohan) n'ayant pu être récupéré, les Rohan-Rohan quittent la France, entrent au service de l'empereur d'Autriche et s'installent ensuite sur le territoire de la Bohême, au sein de l'empire autrichien. Ils y achètent le château de Sychrov, qu'ils font considérablement agrandir et reconstruire au XIXe siècle. Certains membres de cette branche sont rentrés en France au début du XIXe siècle, d'autres sont restés dans l'Empire autrichien.

La branche restée en République tchèque a prospéré, construisant par exemple le palais Rohan au centre de Prague. En 1834 puis en 1835, Charles X, roi de France en exil, visita le château de Sychrov[28]. Le château ayant été utilisé par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été confisqué à la famille par l'État tchécoslovaque après 1945 sur la base des décrets Benes.

La dernière descendante vivante de cette branche tchèque est Margareta Rohanová, épouse Kottulinská. Après 1989, elle a assuré la promotion du château de Sychrov et son association a été active en Allemagne, en France et au Royaume-Uni[29],[30].

« Avec la Révolution et la Restauration, les Rohan se partagent en deux tendances politiques : ultraroyaliste pour les Rohan-Chabot ; orléaniste pour la branche cadette des comtes de Jarnac. Le second XIXe siècle annonce leur retour sur un domaine passablement amoindri depuis la Révolution et les difficultés financières (800 000 ha en 1789 et 40 ha en 1815). La réinstallation à Josselin et sa restauration à partir des années 1860 atteste du « réancrage des Rohan en Bretagne » où ils se lancent dans la vie politique. Alain de Rohan, député royaliste et catholique du Morbihan pendant 38 ans et maire de Josselin de 1882 à 1914, poursuit les travaux à Josselin… La mort d’Alain de Rohan en 1914 et de son fils Josselin en 1916 interrompent cette époque fastueuse et la famille doit faire face « aux défis contemporains » ce qui passe par l’entrée dans le monde du travail et l’ouverture du château au public. C’est aussi une rupture sur le plan politique car il faut attendre les années 1960 pour que les Rohan s’engagent dans le camp gaulliste. Josselin de Rohan devient une figure politique locale indétrônable : il est maire de Josselin (1965-2000), conseiller régional (1982-1998) puis sénateur (1983-2011)[31] ».

Arbre généalogique de la Maison de Rohan

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 Maison de Rohan (issue d'Alain, 1er vicomte de Rohan dans les années 1120, fils puîné d'Eudon de Porhoët ; son      frère aîné Geoffroi continue la maison de Porhoët, dont un rameau cadet forme la branche des barons Zouche)      │          │          │              │─────────────────>  branche aînée de Rohan (†), jusqu'à la vicomtesse Anne de Rohan (1485-1529), épouse en        │              │                                    1515 de Pierre II de Rohan-Gié      │              ├──>  branche de Rohan-Guéméné (†)      │              │         │    │    │      │              │         │    │    └──>  branche de Rohan-Rochefort      │              │         │    │      │              │         │    └──>  branche de Rohan-Soubise (†)      │              │         │      │              │         └──>  branche de Rohan-Gié (†), jusqu'à Henri II (duc de Rohan en 1603) et sa      │              │                   │                        fille Marguerite, mariée à Henri Chabot en 1645      │              │                   └──>   maison de Rohan-Chabot (issue des Rohan en ligne féminine)      │              │                                  │              └──>  branche de Rohan-Gué-de-l'Isle (†)      │                        │      │                        └──>  branche de Rohan-Polduc (†)      │      └──>  branche de Rohan-Montauban (†) 

Pour le détail des branches de l'arbre, voir ci-après.

Les différentes branches de la maison de Rohan

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Branche de Rohan-Guémené

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Armes des Rohan-Guémené.

Branche issue vers 1375 de Jean Ier de Rohan (1324-1396), vicomte de Rohan, et de sa seconde épouse Jeanne de Navarre (1339-1403).

Elle doit son nom à la ville de Guémené-sur-Scorff (Morbihan).

Cette branche de Rohan-Guémené a fait en 1782 une banqueroute de 33 millions de livres en la personne d'Henri-Louis-Marie de Rohan et de son épouse, Victoire de Rohan. Elle subsiste aujourd'hui dans son rameau de Rohan-Rochefort.

Branche de Rohan-Rochefort

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Armes des Rohan-Rochefort

Rameau issue de la branche des Rohan-Guéméné (avec Charles de Rohan-Guémené dit « Charles de Rohan-Rochefort » (1693-1766) qui prit le titre de prince de Rochefort.

Cette ligne de Rohan-Rochefort fixée en Autriche depuis le début du XIXe siècle, puis aussi en Grande-Bretagne et aux États-Unis, est aujourd'hui la dernière branche subsistante de la maison de Rohan.

Elle réunit les titres authentiques de duc de Montbazon (France 1588), duc de Bouillon (1816) (congrès de Vienne), prince de Rohan et du Saint-Empire avec le prédicat d'altesse sérénissime (Durchlaucht), confirmé en 1808 par lettres de grande naturalisation, par l'empereur François Ier d'Autriche pour tous les membres de la famille.

Le chef de la Maison était membre héréditaire de la Chambre des Seigneurs d'Autriche.

Branche de Rohan-Soubise

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Armes des Rohan-Soubise.

Branche issue des Rohan-Guéméné en 1630, les terres de Soubise en Poitou (aujourd'hui Soubise (Charente-Maritime), et le Parc-Soubise, à Mouchamps en Vendée), provenant des Rohan-Chabot par mariage.

Notamment représentée par Charles de Rohan-Soubise dit « le Maréchal de Soubise » (1715-1787), prince de Soubise et maréchal de France, et sa fille Charlotte Godefride Élisabeth de Rohan-Soubise (1737-1760), épouse du prince de Condé Louis V Joseph de Bourbon (1736-1818).

Depuis 1717, le chef de branche porte le titre de duc de Rohan-Rohan. Pour Hercule Mériadec de Rohan-Soubise (1669-1749), la terre de Frontenay-l'Abattu (en Deux-Sèvres, Poitou) est érigée en 1717 en duché-pairie sous le nom de duché de Rohan-Rohan pour se différencier des Rohan-Chabot, ducs de Rohan.

Branche éteinte dans les Rohan-Guéméné en 1807.

Branche de Rohan-Gié

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Armes des Rohan-Gié.

Branche issue des Rohan-Guéméné en 1541. Elle doit son nom à la ville de Gyé-sur-Seine (Aube).

Pierre II de Rohan Gié (†1525) épousa en 1517 Anne de Rohan (1485-1529) héritière de la branche aînée, et devint par ce mariage vicomte de Rohan et de Léon et comte de Porhoët. Son fils, René de Rohan-Gié (1516-1552) épousa en 1534 Isabeau d'Albret dite « Isabeau de Navarre » (1512-1570) et fut père de René, vicomte de Rohan et de Léon († 1586) chef du parti Huguenot en France[2].

Branche éteinte en 1638 avec Henri II de Rohan premier duc de Rohan (1603), marié à Marguerite de Béthune (1595-1660), fille de Maximilien Ier de Béthune-Sully (1559-1641). Sa fille unique Marguerite de Rohan (1617-1684) épousa en 1645 Henri Chabot (1615-1655) et donna naissance à la famille de Rohan-Chabot.

Branche de Rohan-Gué-de-l'Isle

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Armes des Rohan-Gué-de-l'Isle.

Branche issue vers 1270 d'Alain VI de Rohan (1232-1304), vicomte de Rohan et Thomasse de La Roche-Bernard (vers 1245 – après 1304). Nommée d'après la terre de Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle (Côtes-d'Armor). Ils sont à l'origine de la première imprimerie en Bretagne (1484) à Bréhan-Loudéac[87].

Branche éteinte vers 1530.

Branche de Rohan-Polduc

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Armes d'Emmanuel de Rohan-Polduc.

Ou Rohan-Pouldu. Rameau peu connu, issu vers 1500 des Rohan-Gué-de-l'Isle. Nommé d'après la terre du Pouldu près de Pontivy (aujourd'hui commune de Saint-Jean-Brévelay). Le plus connu est Emmanuel de Rohan-Polduc, grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de 1775 à 1797, la branche s'éteint en 1800.

Armes des Rohan-Montauban.

La branche de Rohan-Montauban serait issue vers 1185 d'Alain III de Rohan et de Françoise de Corbey, mais dont la filiation n'est pas prouvée. Elle s'éteint vers 1535. Nommée d'après la terre de Montauban-de-Bretagne près de Rennes. Elle compte notamment des sénéchaux et des maréchaux de Bretagne. Un Robert devint en 1415 bailli du Cotentin, et resté fidèle au roi de France, il participa en 1429 au siège d'Orléans[89].

Branche éteinte en 1494 dans la branche Rohan-Guéméné.

Maison de Rohan-Chabot

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La maison de Rohan-Chabot est la branche ainée de la famille de Chabot, originaire du Poitou. Elle est également issue en ligne féminine de la maison de Rohan par le mariage en 1645 de Marguerite de Rohan (1617-1684) (fille unique et héritière d'Henri II de Rohan, duc de Rohan) avec Henri Chabot (1616-1655), de la branche ainée Chabot de Jarnac. Henri Chabot fut créé duc de Rohan en 1648 par Louis XIV, et sa descendance agnatique porte le nom Rohan-Chabot.

Personnalités

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Au XVIIIe siècle, quatre cardinaux de Rohan se succédèrent sur le trône épiscopal de Strasbourg :

Deux autres ecclésiastiques de Rohan se distinguèrent également à cette époque :

Certains membres de la famille Rohan-Guéméné émigrèrent en Autriche, s'implantant au Palais Rohan, à Prague, au château de Sychrov en Bohême du Nord, où ils furent naturalisés. À leur extinction en 1846, la branche cadette des princes de Rohan-Rochefort hérite des biens en Bohême dont ils sont privés en 1945, à la suite des décrets Beneš. Ils héritent aussi des titres d'altesse sérénissime, prince de Rohan, de Guéméné, de Rochefort et du Saint-Empire (en Autriche jusqu'en 1919), duc de Rohan-Rohan, duc de Montbazon avec la pairie de France qui y est attachée, et de duc de Bouillon.

La famille compte trois grands aumôniers de France, huit chevaliers de l'Ordre du Saint-Esprit, deux maréchaux de France, trois académiciens.

Ecclésiastiques
Militaires
Politiques
Personnalités féminines

Les macles du blason de la maison de Rohan font référence à des macles, qui sont des grands cristaux de chiastolite (andalousite) qui sont développés dans les schistes ordoviciens. Ils se présentent en prismes de section presque carrée. Ces pierres, appelées pendant des siècles "macles", sont abondantes aux Salles de Rohan, à tel point que les vicomtes de Rohan, frappés par leur beauté et la similitude avec la macle héraldique, placèrent sept macles d'or sur leur blason ; leurs descendants en ajoutèrent deux supplémentaires à partir du milieu du XVIe siècle[94].

Armes anciennes
Blason Blasonnement :
De gueules à sept macles d'or, ordonnées 3, 3, 1.
Commentaires : Armes (anciennes) des Rohan (adoptées par Geoffroy de Rohan entre 1216 et 1222).
Armes modernes
Blason Blasonnement :
De gueules à neuf macles d'or, ordonnées 3, 3, 3.
Commentaires : Armes (modernes) des Rohan (adoptées par Henri Ier de Rohan entre 1552 et 1575). Le passage des armes anciennes aux armes modernes s'explique aisément par la modification de la forme des écus à partir du XIVe siècle : la pointe s'aplatit, l'espace vide ainsi créé est comblé par deux nouvelles macles.
Devise

« A plus » (cri de guerre qui peut signifier « sans plus », à savoir sans supérieur, rappelant la prétention des Rohan à être la deuxième famille de la noblesse bretonne après la famille ducale, ou « encore au-delà », ce qui serait une invitation au surpassement permanent de soi[95]) est la devise personnelle d'Alain IX de Rohan, souvent attribuée à l'ensemble de la maison. Elle est symbolisée par la lettre A surmontée d'une couronne ducale qui accompagne les macles du blason[96].

Une autre devise apocryphe, modelée sur celle des seigneurs de Coucy, est souvent attribuée aux Rohan : « Duc je ne daigne, Roi je ne puis, Prince de Bretaigne, de Rohan je suis » (plus couramment : « Roi ne puis, duc ne daigne, Rohan suis »[97][réf. à confirmer]). Sur ce modèle, Roland Barthes se laissera aller à badiner[98] : « Tout écrivain dira donc : “Fou ne puis, sain ne daigne, névrosé je suis.” ».

Également : « Plutôt la mort que la souillure » i.e. « Potius mori quam foedari » qui est la devise des anciens ducs de Bretagne dont les Rohan sont les héritiers présomptifs depuis 1532 et le traité d'"Union perpétuelle" de la Bretagne et de la France.

Hôtel de Rohan (rue Vieille-du-Temple, à Paris).

La famille de Rohan porta d'abord les titres féodaux de vicomte de Porhoët puis de Rohan et reçut les titres suivants :

Ses diverses branches prirent les titres de prince de Léon, prince de Montauban, prince de Rochefort etc. sans que ces titres ne fissent l'objet d'une création authentique[100].

Propriétés

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Château de Josselin.
Château de Pontivy.

Château de Belvoir ( Bourgogne-Franche-Comté), domaines du Comté de Bourgogne.

Bibliographie

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  • Suzanne d'Huart, Archives Rohan-Bouillon, Inventaire, 1970, Paris, Archives Nationales, 246 p., tableaux généalogiques (répertoire imprimé de la sous-série 273 AP, aux Archives Nationales) [101],[102].
  • Dominique de Lastours, "Cambourg, Itinéraires Bretons", 2019, Editions Lampsaque, 850 pages. Prix Histoire (Texier II) 2020, de L'Académie des Sciences morales & politique (Institut de France) (ISBN 2-911825-23-3) .
  • Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Rohan, 1998, Lyon, l'auteur, 1 vol. in 8°, 256 p. ill.
  • Yvonig Gicquel, Alain IX de Rohan un grand seigneur de l'Âge d'Or de la Bretagne, 1986.
  • Yvonig Gicquel, Jean II de Rohan ou l'indépendance brisée de la Bretagne, éd. Jean Picollec, Paris, 1994.
  • Alain Boulaire, Les Rohan, éd. France-Empire, 2001.
  • Bertrand Galimard Flavigny, Histoire de l'ordre de Malte, Paris, Perrin, 2005 (ISBN 2-262-02115-5).
  • Claude Muller, Le siècle des Rohan : une dynastie de cardinaux en Alsace au XVIIIe siècle, éd. La Nuée bleue, Strasbourg, 2006.
  • Jean-Claude Fauveau, Le Prince Louis Cardinal de Rohan-Guéméné ou les diamants du roi, L'Harmattan, 2007.
  • Éric Mension-Rigau, Les Rohan : histoire d'une grande famille, Paris, Perrin, , 319 p. (ISBN 978-2-262-06775-5, présentation en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Il est mentionné avec sa femme Alarun et ses fils, lors d'une donation faite au monastère du Mont-SaintMichel dans les années 990-1007. Cf Cartulaire du Mont-Saint-Michel, fac-similé du Manuscrit 210 de la Bibliothèque municipale d'Avranches f°41(XLI)/f°42r°(XLII).
  2. « Ce bail partageait de façon très originale la propriété d'un même immeuble entre deux personnes : un foncier, propriétaire du fonds (le roc nu, simple support improductif), et un domanier, locataire du fonds, mais propriétaire des édifices. Le domanier avait, d'autre part, la possibilité d'augmenter la valeur de ses édifices ; le bail incitait donc à défricher et à construire ; il assurait la remise en état des campagnes. Mais il n'était pas seulement une façon d'exploiter la terre ; il établissait aussi des relations spécifiques entre fonciers et domaniers, — les fonciers avaient droit à l'obéissance, ils pouvaient congédier les domaniers —, et parfois même aussi, des relations à l'intérieur des familles des domaniers, entre les juveigneurs et leurs aînés. Enfin, le domaine congéable avait un statut juridique particulier[17] ».
  3. Chef du parti protestant sous la régence de Marie de Médicis et sous le règne de Louis XIII, il est un des plus grands capitaines de son époque[22].
  4. La famille de Rohan à partir du XVIIe siècle utilise sa généalogie et sa puissance à la Cour pour obtenir le rang de prince étranger passant ainsi juste après les princes du sang et avant l'ensemble des ducs et pairs. Le but est de prouver que les anciens rois de Bretagne ont bien été souverains et que les Rohan descendent d'eux en ligne directe.
    Ces deux assertions ne sont à l'époque pas évidentes à démontrer, la première contrariait l'historiographie française légitimiste (interdiction de l'Histoire de Bernard d'Argentré). La seconde n'est pas reprise par l'historiographie du XXIe siècle[24]. Les Rohan vont s'employer à faire accréditer cette version par le biais d'historiens comme Dom Morice, mais aussi par la faveur, forçant et violant l'histoire au besoin. Plusieurs fois, les Rohan doivent passer en force avec des faux (pratique courante dans ces familles aristocratiques sous l'Ancien Régime).
    Cette opération restant fragile (les ducs et pairs de France veillent), les Rohan consolident leur position par d'autres biais : alliances exclusivement avec les autres familles de princes étrangers ou des princes du sang (Lorraine, La Tour d'Auvergne et le prince de Condé), érection de leurs terres en principautés légales ou non (Guéméné, principauté de Soubise, seigneurie de Léon), accession à l'évêché de Strasbourg, donnant rang de prince d'Empire et enfin utilisation de la faveur et de la proximité avec les rois (Louis XIV et Madame de Soubise, Louis XV et le maréchal de Soubise, Louis XVI et « Madame de Marsan » gouvernante des enfants royaux).
    Malgré les attaques, les Rohan arrivent à asseoir leur puissance et à imposer leurs vues historiques et généalogiques, qui leur fournissent des positions permettant de renforcer leur pouvoir et leur crédit à la Cour. La plus grande proximité avec le roi est acquise et ne peut plus être remise en cause (comme la proximité du fait d'un grand office de cour). .

Références

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  1. a et b Fernand de Saint-Simon, Etienne de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, , p. 869.
  2. a b et c Henri Jougla de Morenas Raoul de Warren, Grand Armorial de France, t. 6 (lire en ligne), p. 45.
  3. Fernand de Saint-Simon, Etienne de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, , p. 870.
  4. Henri Jougla de Morenas, Raoul de Warren, Grand Armorial de France, t. 2 (lire en ligne), p. 366.
  5. Le site porte le nom de Castellum Noïec ou Castrum Noici, Châteaunoix, Château-Nu, Castel-Noez ou Castel-Noec, devenu plus tard Castennec. Cf Charles Floquet, Châteaux et manoirs bretons des Rohan, Y. Salmon, , p. 66
  6. Gilles Leroux, Stéphane Jean et Yves Menez, Enclos gaulois et gallo-romans en Armorique : de la prospection aérienne à la fouille entre Blavet et Mayenne, Association pour la diffusion des recherches archéologiques dans l'Ouest de la France, , p. 74-75.
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  12. Arnaud Bourriquen, « Les origines de Pontivy et les vicomtes de Rohan aux XIIe et XIIIe siècles », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 88,‎ , p. 34.
  13. Yvonig Gicquel, Alain IX de Rohan (1382-1462), Éditions Jean Picollec, , p. 43.
  14. Yvonig Gicquel, Alain IX de Rohan, 1382-1462, Éditions Jean Picollec, , p. 212
  15. Triangle rohannais qui répond au triangle Rochefort-Malestroit-Elven de la maison de Rieux .
  16. Yvonig Gicquel, Alain IX de Rohan, 1382-1462, Éditions Jean Picollec, , p. 102.
  17. Jean Gallet, « Le recul du domaine congéable en Rohan après la Révolution », Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXXIII,‎ , p. 457-508 (lire en ligne).
  18. Au nord, le château de Guingamp qui couvre Tréguier et Paimpol ; les châteaux de la vallée de Léguer (château de Tonquédec, château de Coat-an-Noz) couvrent Lannion
  19. Alain Guillerm, Fortifications et marine en Occident, L'Harmattan, , p. 92.
  20. Erwan Chartier-Le Floch et Christian Le Corre, "Clichés armoricains (1870-1930). Une Bretagne pittoresque et insolite", Coop Breizh, 2017, (ISBN 978-2-84346-822-3)
  21. Nicolas Martin, La France fortifiée : châteaux, villes et places fortes, Nathan, , p. 70.
  22. Jean-Loup Avril, Mille Bretons : dictionnaire biographique, Les Portes du Large, , p. 387.
  23. Aurélie Chatenet-Calyste, « Les Rohan, Histoire d'une grande famille », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, no 126(4),‎ , p. 242 (DOI 10.4000/abpo.4947).
  24. a et b J.-P. Soubigou, art. cit.
  25. Aurélie Chatenet-Calyste, « Les Rohan, Histoire d'une grande famille », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, no 126(4),‎ , p. 243.
  26. Jean Gallet, "Seigneurs et paysans bretons du Moyen Âge à la Révolution", éditions Ouest-France Université, 1992, (ISBN 2-7373-1023-7)
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  31. Aurélie Chatenet-Calyste, « Les Rohan, Histoire d'une grande famille », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, no 126(4),‎ , p. 245.
  32. Fille de Guyomarch II de Léon, vicomte de Léon.
  33. Fille d'Alain II de Penthièvre le Noir (1095-30/03/1146), comte de Penthièvre, de Richmond et d'Avaugour, seigneur de Guingamp, et de Berthe Ire de Bretagne (vers 1114-1154), duchesse de Bretagne.
  34. Fille de Raoul II de Fougères (????-24/07/1257), baron de Fougères, Grand Sénéchal de Bretagne, croisé, et de Jeanne de Dol, fille de Gelduin de Dol-Combourg.
  35. Fille d'Alain de Vitré dit « Alain II de Dinan » (1155 – avant 1197), seigneur de Vitré, de Dinan-Sud et de Bécherel, sénéchal de Bretagne, et de Clémence de Fougères (vers 1175-1252).
  36. Fille d'Eudes III de Porhoët (1148-1234), vicomte de Porhoët, et d'Aliénor de Léon (vers 1165-????).
  37. Fille d'Hervé III de Léon le Simple (???? –vers 1264), vicomte de Léon, et de Marguerite de Dinan.
  38. a et b Fille de Josselin de La Roche-Bernard (vers 1266-????), seigneur La Roche-Bernard, et de Mahaut de Montfort (vers 1214-1279), dame de Montfort(-sur-Meu) et de Boutavant.
  39. Fille de Thibaut II de Rochefort (vers 1260 – après 1327), seigneur de Rochefort-en-Terre, de Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine et d'Assérac, vicomte de Donges, et d'Anne de Neuville (vers 1265 – après 1327).
  40. Fille de Pierre V de Rostrenen (vers 1270-1347), seigneur de Rostrenen, et d'Anne du Pont (vers 1280-????).
  41. Fille d'Hervé VII de Léon (????-1343), seigneur de Noyon-sur-Andelle, et de Marguerite d'Avaugour, dame de Noyon-sur-Andelle.
  42. Fille d'Olivier V de Clisson (23/04/1336 à Clisson – 23/04/1407), seigneur de Clisson, vicomte de Porhoët, seigneur de Blain, de Josselin, de Belleville, de Montaigu, de La Garnache, de Yerrick et de Beauvoir, baron de Pontchâteau, connétable de France, et de Catherine de Montmorency-Laval (vers 1335 – avant 1378), dame de Villemomble.
  43. Fille de Jean IV de Montfort dit « Jean IV de Bretagne le Conquérant » (1339-09/11/1399 à Nantes), duc de Bretagne, comte de Montfort-l'Amaury et de Richmond, et de Jeanne d'Évreux dite « Jeanne de Navarre » (1370-09/07/1437).
  44. Fille de François de Montfort-Laval dit « Guy XIV de Laval » (28/01/1406-02/09/1486 à Châteaubriant), 1er comte de Laval, vicomte de Rennes, baron de Vitré, vicomte de Rennes, seigneur de Châtillon, d'Acquigny, d'Aubigné, de Courbeveille, de Montfort(-sur-Meu), de Gaël, baron de La Roche-Bernard, seigneur de Tinténiac, de Bécherel et de Romillé, châtelain de La Brétesche, seigneur de Lohéac, et de La Roche-en-Nort, et d'Isabelle de Montfort dite « Isabelle de Dreux » (1411-14/01/1443), reine de Sicile.
  45. Fils de Louis Ier de Valois-Orléans (13/03/1372 à Paris – 23/11/1407 à Paris), duc de Touraine et d'Orléans, comte de Dreux, et de Valentina Visconti (1366-1408 à Blois), comtesse d'Asti.
  46. Fils de Gilles de Montmorency-Laval dit « Gilles Ier de Laval-Loué » (????-06/08/1556), vicomte de Brosse, seigneur de Loué, de Benais, de Montsabert, de Marcillé, du Parvis et de Bressuire, baron de Pontchâteau, et de Françoise de Maillé (vers 1493-????), vicomtesse de Brosse, baronne de Pontchâteau, dame de Maillé, de La Rochecorborn, et par son mari dame de La Haye et de La Mothe-Saint-Héray.
  47. Fils de Jean III de Rieux (16/06/1377-08/01/1431), seigneur de Rieux et de Rochefort, baron d'Ancenis, vicomte de Donges, seigneur d'Assérac, seigneur puis baron de Malestroit, et de Jeanne d'Harcourt (11/09/1399-03/03/1456).
  48. Fils de Charles de Dinan (????-1418), seigneur de Montafilant et de Châteaubriant, et de Jeanne de Beaumanoir.
  49. Fils de Charles II d'Albret (1407-1741), comte de Dreux, et d'Anne d'Armagnac (1402 – avant 1473).
  50. Morte encore enfant, Béatrix de Rohan fut fiancée à Gilles de Rais.
  51. Fille d'Antoine Ier de Lorraine le Victorieux (1396-22/03/1458), comte de Vaudémont et de Guise, seigneur de Joinville, et de Marie d'Harcourt (1398-1476).
  52. Fille de François de Montfort dit « François Ier de Bretagne » (11/05/1414 à Vannes – 18/07/1450 à Vannes), duc de Bretagne, comte de Montfort-l'Amaury, et d'Isabella Stuart dite « Isabelle d'Écosse » (vers 1426-1494).
  53. Fils de Charles de Valois dit « Charles II d'Alençon le Magnanime » (1297-26/08/1346), comte de Chartres, du Perche et d'Alençon, et de Marie de la Cerda (1310-13/03/1379).
  54. Fils d'Ingelger Ier d'Amboise (????-1373), seigneur d'Amboise et de Berrie, et d'Isabeau de Thouars, comtesse de Dreux et de Benon.
  55. Fille de Jean de Châteaubriant (???? – après 1380), seigneur de Portric et de La Marousière, et de Marie de Montrelais.
  56. a et b Fille de Philippe III d'Évreux dit « Philippe III de Navarre » (27/03/1306-16/09/1343), comte d'Évreux, roi de Navarre, et de Jeanne de France dite « Jeanne II de Navarre » (18/01/1311-06/10/1349), reine de Navarre.
  57. a b et c Fille de Jean de Montauban (1412-1466), amiral de France, et d'Anne de Keranrais.
  58. a et b Fille de François Ier de Rieux (11/08/1418-20/11/1458), seigneur de Rieux et de Rochefort, baron de Malestroit, comte d'Harcourt, seigneur d'Assérac, vicomte de Donges, conseiller et chambellan de François Ier de Bretagne, chevalier de l'Ordre de l'Hermine, chambellan du dauphin (futur Louis XI), et de Jeanne de Rohan (1415 – après 1459) (citée dans l'arbre).
  59. a et b Fils de Jean VIII de Maure (????-1529), seigneur de Maure, et de Marie du Plessis-Angier (????-1497).
  60. a b c et d Fils d'Hardouin IX de Maillé (1415-1487), baron de Maillé, et d'Antoinette de Chauvigny (vers 1428-20/04/1473), dame de Brosse.
  61. a et b Fille de Nicolas de Montfort-Laval dit « Guy XVI de Laval » (01/10/1476-20/05/1531), comte de Laval et de Montfort(-sur-Meu), baron de Quintin, seigneur de Tinténiac, de Bécherel, d'Aubigné, de Montfort, de Gaël, de Beaumanoir, du Guildo et de Comper, et d'Anne de Montmorency (vers 1497-29/06/1525).
  62. a et b Fille de Guy de Rieux (????-12/02/1591), seigneur de Châteauneuf, vicomte de Donges, gouverneur de Brest, et de Madeleine d'Espinay (????-27/09/1597).
  63. a et b Fille de Charles d'Avaugour (????-1608), comte de Vertus, de Goëlo, vicomte de Saint-Nazaire, baron d'Avaugour et d'Ingrandes, seigneur de Clisson, de Champtoceaux et de Montfaucon, et de Philippa de Saint-Amadour, vicomtesse de Guignen, dame de Thouaré-sur-Loire et de La Touche-Limouzinière.
  64. a b c et d Fille d'Henri III de Lenoncourt (????-1584), seigneur de Lenoncourt, et de Françoise de Montmorency-Laval (????-1614), fille de René II de Laval.
  65. a et b Fille d'Henri de Schomberg (1575 à Paris – 1632 à Bordeaux), comte de Nanteuil-le-Haudouin, de Mathefelon et de Durtal, duc d'Halluin, et d'Anne de La Guiche (????-1663).
  66. a et b Fille de Louis Charles d'Albert de Luynes (1620-1690), duc de Luynes, duc de Chevreuse, prince de Léon, et d'Anne de Rohan-Guéméné (1640-1684) (citée dans l'arbre).
  67. a et b Fille de Charles de Cochefilet, comte de Vauvineux.
  68. a et b Fils de François Léonor de Créquy (????-30/10/1721), baron de Frohans, et de Marie Antoinette de Schouteeten, dame de Robermez et d'Ardennes.
  69. a et b Fille de Godefroy Maurice de La Tour d'Auvergne (1641-1721), duc de Bouillon, et de Marie Anne Mancini (1649 à Rome – 1714 à Paris).
  70. a et b Fille de Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne (11/07/1706 à Paris – 24/12/1771 à Issou), duc de Bouillon, grand chambellan de France, et de Marie-Charlotte Sobieska (1697-1740).
  71. a et b Fille de François Victor Le Tonnelier de Breteuil (17/04/1686-07/01/1743 à Issy-les-Moulineaux), marquis de Fontenay-Trésigny, sire de Villebert, seigneur de Breteuil, du Mesnil-Chassemartin (en Brie), des Chapelles, de Villenavotte et de Palaiseau, baron de Boitron et de Preuilly, et de Marie Anne Angélique Charpentier d'Ennery (1689-1760).
  72. a et b Fille de Charles Édouard Stuart (31/12/1720-31/01/1788), et de Clementina Walkinshaw (1720-1802).
  73. a et b Fils d'Honoré d'Albert (????-06/02/1592), et d'Anne de Rodulf.
  74. a et b Fils d'Henri de Lorraine dit « Henri Ier de Guise le Balafré » (31/12/1550-23/12/1588 à Blois), duc de Guise, prince de Joinville, et de Catherine de Clèves dite « Catherine de Nevers » (1548 à Paris – 11/05/1633 à Paris), comtesse d'Eu, princesse de Château-Renault.
  75. a b et c Fille de Claude Ier d'Avaugour (1581 à Thouaré-sur-Loire – 06/08/1637 à Paris), comte de Vertus et de Goëlo, vicomte de Saint-Nazaire, baron d'Avaugour et d'Ingrandes et seigneur de Clisson, de Champtoceaux et de Montfaucon, et de Catherine Fouquet de La Varenne (1590-10/05/1670).
  76. a et b Fils de Charles d'Albert (05/08/1578 à Pont-Saint-Esprit – 15/12/1621 à Longueville), marquis d'Albert, duc de Luynes, connétable de France, pair de France, et de Marie Aimée de Rohan-Guéméné (décembre 1600 à Coupvray – 12/08/1679), duchesse de Luynes et de Chevreuse (citée dans l'arbre).
  77. a et b Fils de Claude d'Espinay (vers 1552 – après 1584), marquis d'Espinay, comte de Durtal et de Mathefelon, et de Françoise de La Rochefoucauld.
  78. a et b Fille de René II de Montmorency-Laval (????-1557), vicomte de Bresteau (à Beillé, Lombron), seigneur de Saint-Aubin, de Coudrayes, de Boisdauphin, d'Aulnay, de Louaillé, de Saint-Mars, de La Mousse, de Rouperreux, de Saint-Georges, du Rofay et de Maugasteau, et de Catherine de Baif.
  79. a b c et d Fils de Gilles de Montmorency-Laval dit « Gilles II de Laval-Loué » (???? – décembre 1559), vicomte de Brosse, seigneur de Loué, de Benais, de Montsabert, de Marcillé, du Parvis, de Bressuire, de Maillé, de La Rochecorborn, de La Haye et de La Mothe-Saint-Héray, et de Louise de Sainte-Maure (???? – après 1549), comtesse de Nesle et de Joigny.
  80. Fils d'Olivier IV de Clisson (vers 1300-09/08/1343 à Paris), seigneur de Clisson et de Blain, baron de Pontchâteau, et de Jeanne de Montaigu dite « Jeanne de Belleville » (vers 1300-1359), dame héritière de Belleville-sur-Vie, de Montaigu, de Palluau et de La Garnache.
  81. Fille d'Hervé V de Léon, seigneur de Léon, de Châteauneuf-en-Thymerais et de Hacqueville, et de Mahaut de Poissy (????-1290), dame de Radepont et de Noyon-sur-Andelle.
  82. Fils de Jean de Kergolay (???? – après 1303), seigneur de Kergolay, et d'Alix d'Avaugour, dame de Frinandour.
  83. Fils de Olivier du Pont dit « Olivier Ier de Pontchâteau » (???? – après 1126), baron de Pontchâteau, et d'Agnès.
  84. Fils de Guyomarch IV de Léon (après 1130-11/09/1179), vicomte de Léon (après 1151 – vers 1208).
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