Autoroute A69 (France) — Wikipédia

Autoroute A69
Cartouche de la route
Carte de la route.
Historique
Ouverture 2025
Caractéristiques
Longueur 53 km
Extrémité ouest A68 à Castelmaurou
Extrémité est N 112 à Castres
Réseau Autoroute française
Territoire traversé
1 région Occitanie
2 départements Haute-Garonne, Tarn
Exploitation
Concessionnaire Atosca

L'autoroute A69 est une autoroute en cours de réalisation, qui à terme, devrait relier la sortie 2 de l'A68 (près de Toulouse) à la rocade de Castres par une liaison autoroutière à 2 × 2 voies entre Castres et Verfeil (Haute-Garonne) sur une longueur de 53 km. Elle correspondrait à une alternative payante construite parallèlement à la RN126 existante.

La section est déclarée d'utilité publique en . Elle serait payante et concédée. La société Atosca, créée en 2021, filiale du groupe NGE, en serait le concessionnaire et en assurerait la construction ainsi que l'exploitation du péage qui serait en « flux libre ». Les travaux ont débuté en .

Aux alentours du début du chantier, entre 2022 et 2023, la critique du chantier est médiatisée à l'échelle nationale, plusieurs associations mettant en avant son impact environnemental négatif, mais aussi son prix élevé pour les usagers et le fait que les actuelles voies rapides gratuites contournant les villes de Puylaurens et Soual seraient intégrées à l'autoroute et rendues payantes.

Le projet a reçu des avis défavorables du Conseil national de la protection de la nature et de l’Autorité environnementale. Tout au long de l'année 2023 et début 2024, des manifestations sont organisées rassemblant jusqu'à plusieurs milliers de personnes. Certains de ces militants sont entrés en grève de la faim et de la soif, ce qui n'a pas suffi à faire changer les autorités publiques d'avis. Plusieurs pétitions ont donc été publiées tout au long du projet, défendant les avis des deux parties.

Histoire[modifier | modifier le code]

Genèse du projet (années 1990-2000)[modifier | modifier le code]

Avant le début du chantier de l'A69, le principal axe reliant entre Verfeil à Castres est la RN 126.

En 1996, est ouverte l'A680, une bretelle de 8 km à 2 × 1 voies sans séparateur central, reliant l'A68 à la RN126 et devant intégrer à terme l'autoroute A69.

Le projet d'autoroute entre Toulouse et Castres est relancé dans les années 2000. Les laboratoires Pierre Fabre, premier employeur du Tarn, sont à l'origine du projet. Sa construction est dans l'intérêt des laboratoires car elle leur permettrait de croître en facilitant la desserte du site pour les personnes qui viennent y travailler ainsi que pour les camions de marchandises. Ses dirigeants mènent ainsi des actions de lobbying en ce sens auprès des décideurs politiques[1],[2].

Confirmation du chantier (années 2010)[modifier | modifier le code]

En 2000 et en 2008, ouvrent respectivement les déviations de Soual et de Puylaurens, deux voies rapides. Les travaux effectués pour la construction de ces déviations, ont été mis en œuvre par des filiales du groupe NGE (Guintoli-Cazal). Ces déviations ont été intégrées dans le tracé de l’autoroute et dans le contrat de concession par la suite[3].

Au début des années 2010, une première enquête publique est ouverte. Le groupe Pierre Fabre y dépose une contribution en faveur du projet d’autoroute car elle juge l’absence de desserte autoroutière négative pour la compétitivité et l'attractivité du territoire sur lequel le groupe est implanté[1]. Le maire de la ville de Lavaur (Tarn) et proches du groupe Fabre, Bernard Carayon, demande directement au premier ministre de l'époque François Fillon de forcer la main de son ministre de l'environnement opposé au projet, le menaçant de quitter la majorité parlementaire[4]. . Peu après, Jean-Louis Borloo signe la décision de mise en concession autoroutière de Castres-Toulouse [5].

En 2014, le président de la République François Hollande confirme qu'il souhaite faire construire cette autoroute et demande au préfet de la région Occitanie de mettre en œuvre les études préalables en vue d'obtenir la déclaration d’utilité publique[1]. La section est déclarée d'utilité publique en [6].

En février 2021, la ministre de la transition écologique Élisabeth Borne lance la procédure d'appel d'offres. C'est le groupe de construction NGE qui le remporte en septembre de la même année. Celui-ci est à l'origine d'une société dédiée, pour laquelle il a sollicité le concours de deux fonds d’investissement (Qeif et TIIC) et de la société de péage portugaise Ascendi (qui appartient à la société d’investissement Ardian)[1].

Le Premier ministre Jean Castex signe le décret du contrat de concession avec Atosca, filiale du groupe NGE, le [1] (Décret no 2022-599 du 20 avril 2022 publié au JORF du 22[7]). Selon l'article 29 du cahier des charges annexé au décret, la concession prendra fin 55 ans après l'entrée en vigueur du contrat de concession. L'ouverture de l'autoroute est prévue en 2025 ; le coût des travaux est de 500 millions d'euros[8].

Lancement des travaux et mouvement de contestation (2023)[modifier | modifier le code]

Les travaux débutent en [9].

Le 19 juin 2023, plusieurs associations déposent un recours contre les autorisations environnementales permettant la réalisation du chantier, dans le but d’obtenir la suspension des travaux et l’abandon définitif[10],[11]. Après une audience[12], le juge des référés rejette la demande d’interruption du chantier le , permettant le début des travaux[13].

Le 6 octobre le Tribunal administratif de Toulouse rejette une nouvelle demande de suspension[14]. Le 29 novembre 2023, le Conseil d'État valide à nouveau l'autorisation environnementale accordée à ATOSCA[15].

En novembre 2023, à la suite des actions de lobbyisme du groupe en faveur du projet autoroutier, un boycott des produits Pierre Fabre est lancé par les opposants au projet[16],[17]. En décembre 2023, le syndicat CGT de Pierre Fabre demande alors à la direction de l'entreprise de se désolidariser du projet. Dans un texte, le syndicat déclare : « Comment peut-on en 2023 alors que toutes les décisions politiques, industrielles, ou sociales doivent passer par le filtre de la transition écologique, soutenir un projet écocide et suranné ? »[18]. Le concessionnaire du projet dispose à son capital de l'entreprise pharmaceutique à hauteur d'environ 8 millions d'euros[19].

Le 16 janvier 2024, le groupe écologiste à l'Assemblée nationale annonce faire usage de son droit de tirage pour créer une « commission d'enquête parlementaire sur le montage juridique et financier du projet d'autoroute A69 ». La Commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire doit formaliser cette demande[20],[21].

En avril 2024, une plainte est déposée contre Atosca pour sa gestion des eaux pluviales et souterraines sur le chantier en cours [22].

Présentation du chantier[modifier | modifier le code]

Le chantier d'autoroute doit relier la sortie 2 de l'A68 (près de Toulouse) à la rocade de Castres par une liaison autoroutière à 2 × 2 voies entre Castres et Verfeil (Haute-Garonne) sur une longueur de 53 km[23].

Parcours[modifier | modifier le code]

L’A69 longue de deux fois 53 kilomètres (Ouest/Est et Est/Ouest), en deux fois deux voies, dont 44 km de tracé neuf et 9 km de route réaménagée, suit à peu près le tracé de la RN 126 et traversera le territoire de 24 communes[24].

Tracé prévu[25] :

  •  Échangeur entre A68 et A69
  • Sortie 2 Gragnague à 1 km (de et vers l'A68) : Gragnague (déjà ouvert sur l'A680)
  • Sortie 3 Verfeilkm : Verfeil, Lavaur (actuellement,  Carrefour giratoire entre A680/D 20 (N 126) et D 112 (Toulouse par RD, Lavaur) et fin de l'A680) + début de la section gratuite
  • Sortie 4 Verfeil-est à 11 km (de et vers l'A68) : Castres par RD (en projet) + fin de la section gratuite
  • Péage Péage de Verfeil (à système fermé) à 13 km
  • Sortie 5 Maurens-Scopont à 24 km : Vendine, Toulouse (par RD), Cuq-Toulza (en projet)
  • Aire de repos Cambon-lès-Lavaur (dans les deux sens)
  • Sortie 6 Puylaurens à 41 km : Puylaurens, Saint-Sernin-lès-Lavaur, Revel (déjà ouvert)
  • Sortie 7 Soual à 52 km : Soual, Semalens, Saïx (actuellement,  Carrefour giratoire entre N 126 et D 926 (Soual))
  • Viaduc sur l'Agout + Péage Péage de Castres (à système fermé)
  • Sortie 8 Castres/Saint-Palais à 61 km : Castres (actuellement  Carrefour giratoire entre A69, Route nationale 126 (Castres) et  Échangeur entre N 112/D 1012 et A69)
  •  Échangeur entre N 112/D 1012 et A69 à 62 km

Tarif prévu[26]: Le , le tarif de cette autoroute A69 a été annoncé : 6,77  ce donne un tarif kilométrique d'environ 12,7 centimes/km pour un véhicule thermique[27],[23]. Les véhicules électriques devraient bénéficier d'une réduction de 20%[27].

Impact du chantier[modifier | modifier le code]

Impact socio-économique[modifier | modifier le code]

L'intérêt principal avancé par les défenseurs de la construction de l'autoroute réside dans le développement économique de la région[28]. Cependant, l'autorité environnementale souligne des lacunes dans l’analyse socio-économique du projet, considérant qu'« elle repose sur des données de trafic (...) désormais obsolètes »[29]

Impact sur l'environnement[modifier | modifier le code]

L'autorité environnementale craint un impact négatif du chantier sur[29]

Les moyens de compensation proposés par Atsoca ont été critiqués de par les incertitudes quant à son réalisme. La compensation par plantation d'arbres jeunes a fait l'objet d'études mettant en lumière une mortalité ayant atteint des niveaux records de l'ordre de 38% en 2022[30],[31].

Selon l’Autorité Environnementale, le projet d’autoroute A69 met en avant un certain nombre d’enjeux écologiques :

Impact sur la consommation d'énergie[modifier | modifier le code]

Pour l'autorité environnementale, le projet risque également d'engendrer une augmentation des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre[29].

Prises de position sur le chantier[modifier | modifier le code]

Sondages d'opinion[modifier | modifier le code]

En 2023, plusieurs sondages sont commandités par les défenseurs et les opposants au projet autoroutier.

En novembre 2023, une étude réalisée par l'Ifop pour Agir pour l'environnement auprès d'un échantillon représentatif de la population du Tarn et de la Haute-Garonne montre que 61% des sondés se disent favorables à l'abandon du projet. Dans le détail, la proportion d'opposants au projet est majoritaire dans les deux départements avec une position moins affirmée dans le département du Tarn (55%) que dans celui de la Haute-Garonne (63%). De plus, une très large majorité des sondés (82%) se disent favorables à l'organisation d'un référendum local visant à voter pour ou contre le projet d'autoroute (et ce indépendamment du département de résidence)[32].

Un sondage Odoxa, commandité par le concessionnaire du projet Atosca, réalisé en mars 2023 sur 600 personnes des communes concernées[Qui ?] du Sud Tarn montre à 35 % de très favorables et 40 % de plutôt favorables[33].

Opposition[modifier | modifier le code]

Avis scientifiques[modifier | modifier le code]

Le projet reçoit un avis défavorable du Conseil national de la protection de la nature en septembre 2022[34], puis de l’Autorité environnementale en octobre 2022[35]. Dans leur avis, les deux institutions relèvent les atteintes importantes causées à l’environnement, qu’elles n’estiment pas compensées par l’intérêt socio-économique du projet.

Plusieurs autres organismes scientifiques ont dénoncé ces raccourcis intellectuels sur la compensation comme par exemple l'atelier ECOPOL de Toulouse dont les 200 membres, représentants de plusieurs disciplines, ont manifesté leur désaccord dans un communiqué de presse en [36]. Le mois suivant, le groupe « scientifiques en rébellion » regroupant 1500 scientifiques, dont plusieurs coauteurs du GIEC prend également position en ce sens[37].

Associations et collectifs d'opposition locaux[modifier | modifier le code]

Les associations Collectif RN126, LVEL (La voie est libre) et PACT (Pas d'autoroute Castres Toulouse) critiquent le projet d'autoroute. Elles dénoncent l'impact écologique de la construction et le fait que les actuelles voies rapides gratuites deviendraient payantes une fois intégrées à l'autoroute[38]. Ces associations proposent depuis 2009[39] un projet alternatif consistant à aménager la route nationale existante (RN 126). La voie est libre propose par ailleurs depuis 2023 un autre projet alternatif, soumis aux élus en septembre 2023[40], qui consisterait à transformer la RN 126 en une « véloroute nationale » et à renforcer les transports collectifs connectés[41].

En septembre 2023, 200 scientifiques localisés dans la région toulousaine et membre d’un collectif dénommé « Atécopol » (atelier d’écologie politique) publient une tribune d’opposition au projet[42],[43]. Certains membres de ce collectif ont proposé un projet alternatif à l'Assemblée nationale fin septembre[44].

Mouvements d'opposition nationaux[modifier | modifier le code]

En , une mobilisation à l'appel des Soulèvements de la Terre, de la confédération paysanne et d'Extinction Rebellion regroupe entre 4 500 et 8 200 personnes contre le projet[45],[46],[47]. L’opposition au projet donne lieu à plusieurs action de communication de militants écologistes : escalade d’arbres en opposition au projet[48], engagement de grèves de la faim par une quinzaine de personnes[49]. Parmi celles-ci, l’une, menée par Thomas Brail, est particulièrement médiatisée[50]

Une lettre ouverte adressée au président de la République, initiée par le collectif Scientifiques en rébellion, a été signée par près de 2000 scientifiques — dont Valérie Masson-Delmotte et Christophe Cassou — et publiée dans L'Obs en octobre 2023. Les scientifiques arguant que ce projet n'est pas compatible avec les objectifs de réductions des émissions de gaz à effet de serre françaises et de préservation de la biodiversité[51],[52],[53]. À la veille d'une manifestation fin octobre, le journal Libération considère que les arguments des scientifiques n'ont pas été entendus, laissant le projet aux mains de l'opinion publique[54].

Durant le week-end des 21-22 octobre, des manifestations rassemblent entre 2400 (préfecture) et 10000 (organisateurs) opposants au projet . Dans la nuit du 21 au 22, une zone à défendre est organisée à la ferme La Crémade, à l'est de Castres[55]. Elle rassemble environ 300 personnes[56],[57]. Les manifestants sont délogés le 23 octobre par la gendarmerie mobile, utilisant des véhicules blindés à roue de la gendarmerie, et causant une trentaine de blessés selon les manifestants[58].

Le , une pétition est lancée sur la plateforme de l'Assemblée nationale[59]. Le , elle atteint les 36 000 signatures[60].

Le , plusieurs centaines de manifestants investissent et occupent le site d'une des deux futures centrales de bitume à Puylaurens qui vont produire les 500 000 tonnes de revêtement de l'A69[61],[62].

D'après France 3, les forces de l'ordre exercent depuis des mois une entrave à la liberté de la presse dans la couverture des mobilisations des opposants au projet. En février 2024, le rapporteur de l'ONU constatait que « la presse et les membres de l’Observatoire toulousain des Pratiques Policières ont été tenus à une distance importante du site de la "Crem’Arbre", dans une zone avec une visibilité extrêmement limitée » et demandait aux autorités françaises « de faciliter le travail de la presse et des observateurs »[63].

L’État français a dépensé « au moins 2,76 millions d’euros pour réprimer les opposants à l’A69 » selon une estimation, faite à la fin mars 2024, par le site Reporterre[64].

Soutien[modifier | modifier le code]

Soutiens politiques locaux[modifier | modifier le code]

Carole Delga, présidente de la région Occitanie, estime qu'il n'y a pas d'alternative crédible à la création de cette autoroute et que « le projet a été déclarée d’utilité publique en 2018 » après 15 ans d'études et de concertation, et que « tous les recours sur la Déclaration d’utilité publique ont été purgés en dernière instance par le Conseil d’État […] le chantier est en cours, les travaux sont très avancés (près de 40% des crédits engagés) »[65].

En octobre 2023, 900 élus signent une lettre de soutien au projet, dont notamment les sénateurs Philippe Bonnecarrère, Philippe Folliot, sénateur du Tarn, Jean Terlier[66], député de la troisième circonscription du Tarn, le président du conseil départemental du Tarn, et les maires d'Albi, Castres, Gaillac, Carmaux, Graulhet, Mazamet[67].

Réactions à l'international[modifier | modifier le code]

Le 10 février 2024, Greta Thunberg a rejoint un groupe de manifestants dans le Tarn en opposition au projet[68],[69].

Sans se prononcer sur le projet d'autoroute en tant que tel, Michel Forst, rapporteur spécial de l’ONU pour les défenseurs de l’environnement, s'est alarmé des « méthodes de maintien de l’ordre employées (...) contre les militants pacifiques sur le chantier A69 »[70].

Références[modifier | modifier le code]

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  68. C News, « PROJET D'AUTOROUTE A69 : «CELA DOIT CESSER», DÉNONCE GRETA THUNBERG QUI A REJOINT À UN RASSEMBLEMENT DANS LE TARN »
  69. « EN IMAGES. Cinq ans après son appel à une grève mondiale pour le climat, comment Greta Thunberg a fait évoluer son militantisme », sur Franceinfo, (consulté le )
  70. https://lareleveetlapeste.fr/repression-contre-les-opposants-a-la69-les-methodes-contestees-du-prefet-michel-vilbois/

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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