Route du Rhum 2018 — Wikipédia

Route du Rhum 2018
Description de l'image Logo-route-du-rhum.svg.
Généralités
Sport Voile
Organisateur(s) OC Sport Pen Duick
Édition 11e
Lieu(x) entre Saint-Malo (Bretagne)
et Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)
Date du 4 novembre 2018
au 7 décembre 2018[1]
Participants 123
Site web officiel www.routedurhum.com

Palmarès
Tenant du titre Loïck Peyron
Vainqueur Francis Joyon (Ultime)
Armel Tripon (Multi50)
Pierre Antoine (Rhum Multi)
Paul Meilhat (IMOCA)
Yoann Richomme (Class40)
Sidney Gavignet (Rhum Mono)

Navigation

La Route du Rhum 2018 (Route du Rhum - Destination Guadeloupe) est la onzième édition de la Route du Rhum, course transatlantique en solitaire. Elle s'élance de Saint-Malo le dimanche à 14 heures, et rallie Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. La flotte est répartie en six catégories : Ultime, Multi50, IMOCA, Class40, Rhum Multi et Rhum Mono. Le directeur de course est Jacques Caraës.

Cette édition est remportée dans la catégorie Ultime par Francis Joyon en 7 jours, 14 heures, 21 minutes et 47 secondes, nouveau temps de référence. Joyon devance François Gabart de 7 minutes et 8 secondes. En Multi50, le vainqueur est Armel Tripon, en 11 jours, 7 heures, 32 minutes et 40 secondes. En Imoca, le vainqueur est Paul Meilhat, en 12 jours, 11 heures, 23 minutes et 18 secondes. En Class40, le vainqueur est Yoann Richomme, en 16 jours, 3 heures, 22 minutes et 44 secondes (nouveau temps de référence)[2] . En Rhum Multi, le vainqueur est Pierre Antoine. En Rhum Mono, le vainqueur est Sidney Gavignet.

L'édition est marquée par de dures conditions météorologiques au large du golfe de Gascogne ; par des alizés instables et descendant en latitude au fil des jours ; par l'oppressant duel final, en catégorie Ultime, entre Joyon et Gabart ; et en Imoca par l'échouement, peu avant l'arrivée, d'Alex Thomson, qui avait course gagnée.

Parcours[modifier | modifier le code]

L'épreuve est organisée par OC Sport France[3].

Un départ unique est donné à Saint-Malo le , à 14 heures[4]. La ligne de départ se situe au nord de la pointe du Grouin. Mesurant trois milles (5,5 kilomètres), elle est divisée en quatre parties : la première, la plus au nord, est réservée aux Ultime et aux Multi50 ; la deuxième est réservée aux Rhum Multi ; la troisième, au sud du bateau du comité de course, est réservée aux Imoca ; et enfin la quatrième, la plus au sud, est réservée aux Class40 et aux Rhum Mono[5].

La bouée du cap Fréhel est à laisser à tribord.

L'arrivée se fait dans le Petit Cul-de-sac marin à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. L'archipel est à contourner en le laissant à bâbord ; l'îlot de la Tête à l'Anglais est à laisser à bâbord et la bouée de Basse-Terre est à laisser à tribord.

La distance théorique à parcourir est de 3 542 milles (environ 6 560 km). La fermeture de la ligne d'arrivée est initialement prévue le à 14 heures, heure de métropole. En raison des conditions météorologiques, elle est repoussée après le départ au , à la même heure[1].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Avant la course[modifier | modifier le code]

Les bateaux amarrés face aux remparts de Saint-Malo, quelques jours avant le départ.

Les organisateurs font face à un nombre d'inscriptions très important et décident de porter le nombre de participants à 122 au lieu des 100 prévus initialement[6]. Le , au moment de la clôture des inscriptions, 117 skippers sont retenus[7]. Le , la liste des inscrits est finalisée. On compte 123 skippers[8].

Cet engouement pour la course oblige les organisateurs à élargir les installations dans le village départ de Saint-Malo. Les Ultimes sont notamment relégués en retrait des autres bateaux, en raison de leur taille[6]. Ouvert du jusqu'à la veille du départ, le village accueille en moyenne 90 000 visiteurs par jour, avec un total de 1,3 million sur les douze jours, contre 800 000 lors de la précédente édition (2014)[9],[10].

Incidents et abandons[modifier | modifier le code]

Le , après un peu plus de quatre heures de course, Armel Le Cléac'h et son Ultime Maxi Banque populaire IX sont contraints d'effectuer une escale technique au large de Roscoff afin de remplacer une pièce du système d'énergie. L'intervention fait perdre deux heures au skipper[11],[12]. Le tenant du titre en Multi50, Erwan Le Roux, arrête également son Fenêtréa - Mix Buffet à Roscoff, pour une avarie de safran de coque centrale (risque de voie d'eau) nécessitant l'intervention de son équipe technique. Le soir même, à 20 h 43, le skipper guadeloupéen Willy Bissainte prévient la direction de course de l'échouement de son Rhum Mono C' La Guadeloupe sur les rochers de l'île Rouzic. Une voie d'eau s'est déclarée. Secouru par le canot de la SNSM de Ploumanac'h, le bateau est remorqué jusqu'à Roscoff[13]. À bord de l'Imoca Bureau Vallée de Louis Burton, une voie d'eau se déclare au niveau du puits de foil tribord : une poulie fixée dans le puits s'est arrachée, causant une brèche. Burton gagne Roscoff pour tenter de réparer[14].

Le , Sébastien Josse, sur l'Ultime Maxi Edmond de Rothschild, alors en tête de course, annonce avoir perdu une partie de l'étrave de flotteur tribord aux alentours du 5 heures du matin[15]. Le même jour, dans la matinée, Thomas Coville sur l'Ultime Sodebo Ultim' subit également une avarie. Tous deux se dirigent vers La Corogne afin de se mettre en sécurité en prévision de la dépression arrivant sur l'Atlantique[16]. Dans la catégorie Imoca, Jérémie Beyou a des problèmes de barre l'empêchant de naviguer correctement. Après une réparation sommaire à bord, il se déroute, puis est remorqué vers Lorient[17].

Le , à h 50, un problème de pilote automatique provoque un virement de bord intempestif de l'Imoca Monin. Avant qu'Isabelle Joschke ait eu le temps de rétablir la situation, le bateau démâte. La navigatrice fait route terre au moteur, en attendant d'être prise en remorque jusqu'à Lorient[18]. Peu après Joschke, Sam Goodchild, sur le Class40 Narcos : Mexico, démâte lui aussi[19]. Il fait route vers Lorient[20]. Louis Burton annonce son abandon : les dégâts sur Bureau Vallée se révèlent trop importants[21]. Vers midi, Armel Le Cléac'h déclenche sa balise de détresse après le chavirage de son Ultime Maxi Banque populaire IX : « Je ne sais pas ce qui s’est passé, ça a été très rapide, le flotteur, ou quelque chose qui s’est détaché[22]. » À 17 heures, Samantha Davies (Imoca Initiatives-Cœur), annonce une avarie. En contact avec les architectes, elle a pu diagnostiquer un délaminage important au niveau de la cellule de vie. Elle se déroute vers Lorient[23]. Louis Duc (2e des Class40, sur Carac ) casse l'axe d'étai par 30 nœuds de vent, rafales à 40, mer agitée. Il sécurise aussitôt son mât. Ne pouvant maintenir son cap sud-ouest travers au vent, il se met vent arrière pour tenter de réparer en mer[24].

Le , victime d'une avarie au pied du mât, Sébastien Marsset (11e sur le Class40 Campings Tohapi ) se déroute vers Lorient[25]. À la suite de l'avarie de la veille, Samantha Davies annonce son abandon[26].

Le , Nicolas Troussel (Class40 Corum) perd ses aériens (capteurs de données placés en haut du mât). Cela vient s'ajouter à un problème de trinquette et surtout à la rupture, deux jours plus tôt, d'une pièce de fixation du moteur. De plus, le navigateur s'est blessé à la main en sécurisant le moteur. Il se déroute vers Cascais[27]. Pointé le matin à la 2e place de la catégorie des Rhum Multi, le Team Vent Debout de Fabrice Payen démâte alors qu’il navigue à environ 230 milles dans l’ouest du Portugal[28]. Les mauvaises conditions météo n'ont pas permis à Duc de réparer en mer. Il est contraint de faire escale à Baiona, où il va rester deux jours[29].

Le , Yannick Bestaven (Imoca Maître CoQ III) abandonne à la suite d'une avarie du système hydraulique qui permet de basculer la quille. La veille, il avait quitté Cascais où il avait changé son hook de chariot de grand-voile. À peine avait-il parcouru 85 milles que cette nouvelle avarie l'obligeait à rebrousser chemin. Mais, à plus de 150 milles de Saint-Malo, le règlement interdit une deuxième escale. Le retour de Bestaven à Cascais le contraint donc à l'abandon[30]. Willy Bissainte (Rhum Mono C' La Guadeloupe), qui avait échoué sur l'île Rouzic le , abandonne[31].

Le , les dégâts au pied de son mât étant trop importants, Sébastien Marsset annonce son abandon[25]. En raison de ses avaries et de l'infection de sa blessure à la main, Nicolas Troussel annonce son abandon[27]. Isabelle Joschke et Sam Goodchild, qui tous deux ont démâté le 6, déclarent officiellement leur abandon[32],[20].

Le , Jérémie Beyou (Imoca Charal ), qui a repris la mer la veille, fait demi-tour, victime d'une nouvelle avarie : une panne du système d’alimentation en énergie[33].

Le à h 30 (heure de France), le Multi50 Arkema de Lalou Roucayrol se retourne à environ 1 000 milles de la Guadeloupe[34]. La direction de course demande à Pierre Antoine (Rhum Multi Olmix) de se dérouter pour secourir Roucayrol[35].

Le , au grand large de Gibraltar, Claire Pruvot (Class40 Service civique) entre en collision avec un cargo. Elle est recueillie par l'équipage de ce dernier[36].

Le , après trois tentatives, Roucayrol réussit à embarquer à bord de l'Olmix. Pierre Antoine se remet en course. Le remorqueur Lady Debbie a été affrété par le sponsor de Roucayrol pour prendre en charge le naufragé, ainsi que son bateau. Il se porte à la rencontre de l'Olmix[37]. Alex Thomson (Imoca Hugo Boss) s'accorde un moment de sommeil avant d'entamer l'éprouvant tour de la Guadeloupe. Batterie déchargée, sa montre-alarme ne sonne pas. Le bateau se dirige à 19 nœuds vers Grande-Terre. Son équipe, voyant qu'il n'est pas dans le bon cap, appelle Thomson au téléphone, sans parvenir à le réveiller. À l'approche de la côte, Hugo Boss est freiné par le dévent[38]. Il talonne près de la pointe de la Grande Vigie. Le bateau est très endommagé. Thomson amène les voiles et se dégage au moteur. Ayant replombé l'arbre d'hélice, il repart à la voile[39]. Il franchit la ligne d'arrivée premier des Imoca. Le jury (composé de deux Britanniques, deux Français et un Allemand) lui inflige une pénalité de 24 heures pour avoir utilisé son moteur. Le président du jury, Georges Priol, précise qu'il n'y a pas eu disqualification parce que la sécurité du skipper et celle du bateau étaient engagées. « Mais, dit-il, la pénalité de 24 heures était le minimum applicable. » Georges Priol tient à rendre hommage à Thomson, qui a accueilli la sanction avec « une grande sportivité[40] ». Le même jour, Jérémie Beyou (Imoca Charal ) annonce son abandon[41]. C'est le cinquième abandon dans la catégorie Imoca.

Le , Roucayrol est transbordé sur le remorqueur Lady Debbie[42].

Le , le Lady Debbie retrouve le trimaran Arkema de Roucayrol, mais à l'endroit, sans qu'on puisse dire pourquoi[43].

Concurrents[modifier | modifier le code]

La course accueille 123 concurrents, répartis en six catégories[8] :

  • catégorie Ultime, multicoques de 60 pieds et plus (6 inscrits) ;
  • classe Multi50, multicoques de 50 pieds (6 inscrits). Le vainqueur de cette catégorie empochera 4 500  ;
  • classe IMOCA, monocoques Open 60 pieds (20 inscrits). Le vainqueur de cette catégorie empochera 23 000  ;
  • Class40, monocoques de 40 pieds (53 inscrits). Le vainqueur de cette catégorie empochera 15 000  ;
  • catégorie Rhum Multi, multicoques compris entre 39 pieds et 59 pieds et ne pouvant entrer dans une classe définie ci-dessus (21 inscrits). Le vainqueur de cette catégorie empochera 8 500  ;
  • catégorie Rhum Mono, monocoques supérieurs à 39 pieds et ne pouvant entrer dans une classe définie ci-dessus (17 inscrits). Le vainqueur de cette catégorie empochera 8 000 .

Le vainqueur toutes catégories empochera 50 000 , le second 25 000  et le troisième 15 000 .

Catégorie Ultime[modifier | modifier le code]

Catégorie Ultime : multicoques de 60 pieds et plus (6 inscrits)
Skipper/pays/âge/participations Bateau/lancé/Class.t gé.ral/classe Arrivée
Date Temps Moyennes
(nœuds)
Francis Joyon Drapeau de la France France 62 ans 7e IDEC Sport 2006 1er 1er 7 j 14 h 21 min 47 s 19,42 / 23,95
François Gabart Drapeau de la France France 35 ans 2e Macif 2015 2e 2e 7 j 14 h 28 min 55 s 19,41
Thomas Coville[44] Drapeau de la France France 50 ans 6e Sodebo Ultim' 2014 17e 3e 16 j 7 h 45 min 36 s 9,04 / 14,38
Romain Pilliard[45] Drapeau de la France France 43 ans 1re Remade Use It Again ! 2004 46e 4e 21 j 19 h 8 min 25 s 6,77 / 10,10
Armel Le Cléac'h Drapeau de la France France 41 ans 3e Banque populaire IX 2017 Abandon le (chavirage)
Sébastien Josse Drapeau de la France France 43 ans 3e Gitana 17 2017 Abandon le (avarie de flotteur)

Course des Ultime[modifier | modifier le code]

Portrait sur un quai. De face, souriant.
François Gabart.

Le , venant de déborder l'archipel des Sept Îles, François Gabart (Macif) mène devant Armel Le Cléac'h (Maxi Banque populaire IX) et Sébastien Josse (Maxi Edmond de Rothschild), lorsque Le Cléac'h se déroute. Il effectue un arrêt technique d'une demi-heure devant Roscoff pour permettre à son équipe de réparer son système d'énergie. Le détour lui fait perdre deux heures[46].

Le , à h 30, après le passage d'un front, Josse mène devant Gabart, lorsque l'étrave de son flotteur tribord est arrachée. Il se déroute vers La Corogne[47]. À 10 h 15, au large du cap Finisterre, Thomas Coville (2e), casse le carénage du bras avant bâbord de son Sodebo Ultim'. Il se déroute lui aussi sur La Corogne[48]. Gabart mène devant Le Cléac'h et Francis Joyon (Idec Sport).

Le , vers midi, Le Cléac'h chavire à 340 milles au nord-est de Ponta Delgada[49]. Gabart mène toujours, suivi de Joyon à une quarantaine de milles[50]. Josse et Le Cléac'h annoncent leur abandon[49]. Vers 21 h 30, Le Cléac'h est secouru par un bateau de pêche[51].

Le , vers 7 heures, Romain Pilliard (Remade-Use It Again), ayant cassé plusieurs chariots de grand-voile, se déroute vers La Corogne[52]. Il n'y a pour l'heure que deux Ultime qui font route vers la Guadeloupe : le Macif de François Gabart, bateau de 2015, et l'Idec Sport de Francis Joyon, lancé en 2006. Gabart a creusé l'écart durant la nuit : au pointage de h 45, dans l'ouest de Madère, il précède Joyon de 70 milles[53].

De nuit, portrait, souriant, veste de quart grise.
Francis Joyon.

Le , à 14 heures, Romain Pilliard (3e) reprend la mer[54]. À 22 h 45, l'écart est de 138 milles entre les deux bateaux de tête[55].

Le , à h 45, à 1 518 milles de l'arrivée, l'écart est de 140 milles[56]. Il reste stable durant la journée, dans un long bord sud-ouest — Gabart marchant plus à l'ouest. Mais dans la soirée Joyon, qui a empanné avant Gabart, se trouve décalé 110 milles plus au nord et commence à réduire l'écart : à 23 h 45, Gabart n'a plus que 115 milles d'avance. Il est à 1 017 milles de Pointe-à-Pitre[57].

Le , les deux premiers franchissent le tropique du Cancer. À 23 h 45, Joyon est à 91 milles de Gabart. Celui-ci a encore 494 milles à parcourir[58].

Le , Coville (4e), ayant réparé, reprend la mer[59]. À 16 h 45, à 76 milles de l'arrivée, Gabart n'a plus que 35 milles d'avance[60]. À 17 h 25, un communiqué de l'équipe Macif révèle que depuis les deux premières nuits de course le bateau de Gabart est privé de son J3, de son foil tribord et de lattes de grand-voile ; et que le matin du 6 il a perdu son safran bâbord. « François Gabart, dit son équipe, a rencontré plus de problèmes handicapants en six jours de course qu'en 42 jours de tour du monde[61]. » Entre 18 et 19 heures (heure de la métropole), Gabart passe la bouée de la Tête à l'Anglais. Il a une vingtaine de milles d'avance. À ce moment-là, il n'y a que 2 ou 3 nœuds de vent le long de la Côte-sous-le-vent. « Dans cette situation, dit Gildas Morvan, il peut y avoir un avantage pour le bateau poursuivant qui peut ajuster sa stratégie en fonction du leader, s’il s’aperçoit que celui-ci est scotché[62]. » Devant Bouillante, Gabart maintient son avance de 20 milles. Il tombe alors dans les calmes[63]. À 20 h 45, Joyon n'est plus qu'à 13 milles[64]. Vers 23 heures, lorsque le soleil se couche[65], les deux concurrents sont presque à l'arrêt dans le dévent de la Soufrière : Gabart depuis plus d'une heure devant Vieux-Habitants, et Joyon 4 milles derrière lui, devant Bouillante[66]. Avant le délicat passage de la bouée de Basse-Terre, l'écart se réduit à 0,5 mille[67].

Carte de la Guadeloupe. Gabart (trajectoire bleue) et Joyon (trajectoire rouge) contournent Basse-Terre pour arriver à Pointe-à-Pitre.
L'arrivée des deux premiers Ultime.

Le , Gabart touche enfin un peu de vent. Il passe la bouée à h 27. Joyon la passe 17 minutes plus tard[68]. La remontée du canal des Saintes est, selon Joyon, un moment décisif. Joyon rase le phare de Vieux-Fort, qui marque l'entrée du canal. Puis il continue à serrer la côte pour déjouer le courant descendant. De ce fait, il sort du canal mieux positionné que son rival[69] (qui ne le précède que de 1,9 mille)[70]. Et, tandis que Gabart prolonge son bord plein est vers Marie-Galante, le vent tourne, permettant à Joyon d'incurver sa trajectoire un peu plus nord : au moment de virer vers la ligne, il est plus proche de celle-ci de 3,7 milles. « J’étais au près sur ce bord-là, dira Gabart. Mais c’est un classique en régate, celui qui passe derrière bénéficie d’une rotation de 20 ou 30 degrés et vous n’y pouvez rien… C’est le jeu[63]. » À 12 milles de l'arrivée, Joyon prend la tête[71]. Son avance est de 3 milles, lorsqu'il est ralenti par un cordage de casier emmêlé dans son safran tribord. Gabart se rapproche. À 2 heures, Joyon est à 10 milles de la ligne. Le vent tombe. Gabart se rapproche toujours. À 3 heures, Joyon ne mène plus que de 1 mille[63]. À 2 milles de la ligne, le vent tombe à nouveau. Les deux bateaux sont au contact, Gabart un peu plus rapide sous son code zéro[72]. Reste à effectuer un dernier virement vers la ligne. Voyant Macif plus rapide, Joyon prend le risque de virer tôt : « J’ai pensé que j’arrivais à passer la ligne et du coup j’ai viré[69]. » Gabart vire 0,4 mille plus loin. À 1 mille de la ligne, Joyon ne mène que de 200 mètres[71]. À h 21, Francis Joyon, 62 ans, passe la ligne en vainqueur sur un Idec Sport vieux de douze ans dont c'est la troisième victoire dans la Route du Rhum[73]. Détenu par Loïck Peyron depuis la précédente édition (7 jours, 15 heures, 8 minutes et 32 secondes), le temps de référence est battu : Joyon vient de parcourir 4 367 milles en 7 jours, 14 heures, 21 minutes et 47 secondes, soit une moyenne sur l'eau de 23,95 nœuds[72]. Gabart, sur Macif, termine 7 minutes et 8 secondes plus tard[67].

Le , Thomas Coville sur Sodebo Ultim' termine 3e.

Le , Romain Pilliard sur Remade-Use It Again termine 4e. Deux Ultime ont abandonné[74].

Classe Multi50[modifier | modifier le code]

Classe Multi50 : multicoques de 50 pieds (6 inscrits)
Skipper/pays/âge/participations Bateau/Class.t gé.ral/classe Arrivée
Date Temps Moyennes
(nœuds)
Armel Tripon[75] Drapeau de la France France 43 ans 2e Reauté Chocolat 3e 1re 11 j 7 h 32 min 40 s 13,04 / 16,80
Erwan Le Roux[76] Drapeau de la France France 44 ans 3e Fenêtréa - Mix Buffet 4e 2e 12 j 1 h 9 min 12 s 12,25 / 15,69
Thibaut Vauchel-Camus[77] Drapeau de la France France 39 ans 2e Solidaires en Peloton - ARSEP 5e 3e 12 j 9 h 18 min 44 s 11,91 / 15,12
Gilles Lamiré[78] Drapeau de la France France 48 ans 4e La French Tech Rennes Saint-Malo 11e 4e 13 j 18 h 34 min 38 s 10,72 / 13,61
Thierry Bouchard Drapeau de la France France 59 ans 3e Ciela Village 28e 5e 18 j 6 h 6 min 8 s 8,08
Lalou Roucayrol Drapeau de la France France 54 ans 3e Arkema Abandon le (chavirage)[34]

Course des Multi50[modifier | modifier le code]

En buste, de face, souriant, veste de quart grise.
Armel Tripon.

Le , Armel Tripon (Reauté Chocolat) prend le meilleur départ des six Multi50, et double en tête le cap Fréhel[79]. Erwan Le Roux (Fenêtréa-Mix Buffet, 3e) marque un arrêt à Roscoff pour colmater un début de voie d'eau au niveau du safran de coque centrale. Il perd quatre heures[80].

Le , dans le sud-ouest de Penmarc'h, les Multi50 se retrouvent piégés, certains quatre heures durant, au centre d'une dépression. La mer est formée, le vent absent[81]. Lalou Roucayrol (Arkema), placé « au bon endroit par rapport aux grains[82] », arrive le premier à toucher le flux de nord-ouest. Tirant au sud-ouest, il prend la tête et creuse un écart d'une quarantaine de milles[81]. Le soir, les conditions de navigation se dégradent : « 55 nœuds de vent, 65 nœuds dans les rafales, avec une mer de face et des creux de cinq mètres… particulièrement difficiles pour ces trimarans de 50 pieds[83] ».

Le , au milieu de la nuit, deux stratégies apparaissent. Roucayrol (1er) et Tripon (2e), toujours sur la route sud, doublent le cap Finisterre. Leurs quatre poursuivants optent pour la route nord[84], proche de l'orthodromie, donnée gagnante par les routages, mais plus exposée. Roucayrol se déroute vers Porto pour s'abriter[83]. Tripon poursuit le long de la côte portugaise. Il exprime de la satisfaction : « Je voulais garder un bateau intact, et pour ça il fallait faire du sud et jouer sur les bons timings, je suis reparti un peu avant les autres et ça m’a permis d’être à l’heure au cap Finisterre. » En effet, une fois passé le cap, il a trouvé moins de vent et de mer. « Et je vais pouvoir récupérer un front moins violent que mes petits camarades au nord[85]. »

Le , Roucayrol reprend la mer. Il est maintenant 6e[84].

Le , Thierry Bouchard (Ciela Village, 5e) casse son chariot de têtière de grand-voile. Il se déroute vers Cascais[86].

Portrait, de face.
Erwan Le Roux.

Le , Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en peloton-Arsep) est en tête, avec 170 milles d'avance sur Tripon (2e). Il vient de déborder les Açores, lorsqu'une partie du rail de grand-voile est arrachée, et l'anneau du chariot de têtière « explosé ». Il gagne Ponta Delgada pour réparer[87]. Pendant ce temps, dans l'ouest des îles Canaries, Tripon touche un alizé de nord-est. Le navigateur fait route ouest, et prend la première place[88].

Le , Gilles Lamiré (La French Tech Rennes Saint-Malo, 3e) et Le Roux (4e) arrivent aux Açores. Vauchel-Camus reprend la mer[89]. Le Roux, en panne de pilote automatique, fait lui aussi une escale technique à Ponta Delgada. Il repart le jour même[90].

Le , après réparation, Bouchard, maintenant 6e, quitte Cascais[91]. Vauchel-Camus (2e), Lamiré (3e) et Le Roux (4e), les trois « nordistes », contournent par l'est la bulle anticyclonique pour toucher l'alizé[92].

Le , juste avant le tropique du Cancer, les trois nordistes recroisent avec Tripon et Roucayrol. En début de soirée, à 1 145 milles de l'arrivée, Tripon (1er) a une avance de quelque 400 milles sur Le Roux (2e). Vauchel-Camus est 3e, suivi de Roucayrol (4e) et de Lamiré (5e). Bouchard (6e à environ 1 100 milles de Lamiré) déborde Madère[93].

Le , Roucayrol (4e) chavire[94].

Portrait de trois quarts. Blouson bleu ciel.
Thibaut Vauchel-Camus.

Le , à 21 h 32, après 11 jours, 7 heures, 32 minutes et 40 secondes de mer, Armel Tripon sur Reauté Chocolat franchit en vainqueur la ligne d'arrivée. Il vient de parcourir 4 563 milles, à la vitesse moyenne sur l'eau de 16,8 nœuds. Il termine après deux Ultime : c'est la première fois qu'un Multi50 se hisse sur le podium officieux « toutes catégories confondues »[95].

Le , Roucayrol est secouru par Pierre Antoine, sur Olmix, le premier des Rhum Multi[96]. À 12 h 9, Erwan Le Roux sur Fenêtréa-Mix Buffet termine 2e[97].

Le , Thibaut Vauchel-Camus sur Solidaires en peloton-Arsep termine 3e[98].

Le , Gilles Lamiré sur La French Tech Rennes Saint-Malo termine 4e[99].

Le , Thierry Bouchard sur Ciela Village termine 5e[100]. Un seul Multi50 a abandonné.

Classe IMOCA[modifier | modifier le code]

Classe IMOCA : monocoques de 60 pieds (20 inscrits)
Skipper/pays/âge/participations Bateau/lancé/Class.t gé.ral/classe Arrivée
Date Temps Moyennes
(nœuds)
Paul Meilhat[101] Drapeau de la France France 36 1re SMA 2011 6e 1re 12 j 11 h 23 min 18 s 11,83 / 14,87
Yann Eliès[102] Drapeau de la France France 44 2e Ucar - Saint Michel 2015 7e 2e 12 j 13 h 38 min 30 s 11,74 / 15,24
Alex Thomson[103] Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 44 1re Hugo Boss 2015 8e 3e 12 j 23 h 10 min 58 s
(dont 24 h de pénalité)[104]
Vincent Riou[105] Drapeau de la France France 46 4e PRB 2010 9e 4e 13 j 0 h 21 min 8 s 11,34 / 14,55
Boris Herrmann[106] Drapeau de l'Allemagne Allemagne 37 1re Malizia II 2015 10e 5e 13 j 3 h 47 min 30 s 11,22 / 14,05
Damien Seguin[107] Drapeau de la France France 38 3e APICIL 2008 12e 6e 14 j 18 h 55 min 2 s 9,98 / 12,09
Alan Roura[108] Drapeau de la Suisse Suisse 25 2e La Fabrique 2007 13e 7e 15 j 2 h 25 min 37 s 9,77 / 12,0
Stéphane Le Diraison[108] Drapeau de la France France 42 2e Time for Oceans 2007 14e 8e 15 j 2 h 30 min 20 s 9,77 / 12,33
Arnaud Boissières[109] Drapeau de la France France 46 3e La Mie Câline - Artipôle 2007 20e 9e 16 j 12 h 8 min 42 s 8,94 / 11,83
Erik Nigon Drapeau de la France France 59 3e Vers un monde sans SIDA 2006 26e 10e 17 j 7 h 34 min 30 s 8,52
Ari Huusela Drapeau de la Finlande Finlande 56 2e Ariel 2 2007 33e 11e 19 j 13 h 31 min 5 s 7,54
Fabrice Amedeo Drapeau de la France France 40 3e Newrest - Art et Fenêtres 2015 35e 12e 20 j 20 h 9 min 42 s 7,08
Romain Attanasio[110] Drapeau de la France France 41 1re Pure - Famille Mary 2007 54e 13e 23 j 5 h 56 min 30 s 6,35
Manuel Cousin[111] Drapeau de la France France 51 1re Groupe Setin 2007 57e 14e 25 j 22 h 38 min 0 s 5,69 / 7,61
Alexia Barrier[112] Drapeau de la France France 38 1re 4Myplanet 1998 63e 15e 27 j 2 h 20 min 54 s 5,45 / 7,66
Classe IMOCA : monocoques de 60 pieds (5 abandons)
Concurrent/pays/âge/participations Bateau Incidents
Jérémie Beyou Drapeau de la France France 42 3e Charal 2018 Abandon le (avarie : système d'alimentation en énergie)[41]
Yannick Bestaven Drapeau de la France France 45 3e Maître CoQ 2006 Abandon le (avarie : système hydraulique de quille)
Sam Davies Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 44 1re Initiatives Coeur 2010 Abandon le (avarie : problème de structure)[26]
Isabelle Joschke Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la France France
41 1re Monin 2007 Abandon le (avarie : mât brisé)[32]
Louis Burton Drapeau de la France France 33 3e Bureau Vallée 2015 Abandon le (avarie : voie d'eau)[21]

Faute de budget, François Guiffant renonce à prendre le départ sur IZO Sailing Team[113].

Course des Imoca[modifier | modifier le code]

Portrait, de profil, très souriant, bonnet sur la tête.
Alex Thomson.

Le , Paul Meilhat (SMA) prend le meilleur départ des 20 Imoca. Au cap Fréhel, Vincent Riou (PRB) mène devant Jérémie Beyou (Charal), Boris Herrmann (Malizia 2-Yacht Club de Monaco) et Yann Eliès (Ucar-Saint Michel)[114]. En débordant l'archipel des Sept Îles, Alex Thomson (Hugo Boss) prend la tête. Il est suivi de Beyou, de Riou et d'Eliès. Il les quitte bientôt : il tente une option nord, choisissant de contourner le rail d'Ouessant[115]. En débordant Ouessant, Louis Burton (Bureau Vallée, 5e) constate une voie d'eau au niveau d'un puits de foil. Il fait demi-tour vers Roscoff[14].

Le , avant le lever du jour, Beyou (alors 2e) est victime d'une avarie de barre[116]. Il se déroute vers Lorient[17]. Les dix premiers poursuivants de Thomson sont groupés : Fabrice Amedeo (Newrest-Art et Fenêtres, 2e) est à 2 milles, et Alan Roura (La Fabrique, 11e) à 8 milles. Mais ils doivent négocier une zone complexe : un talweg (l'excroissance d'une dépression). Thomson, que son option a décalé à l'ouest, est moins affecté par cette difficulté. Certains, comme Riou (3e), Meilhat (4e) et Roura, font le bon choix en tirant tout droit. D'autres, comme Eliès (9e), Herrmann (6e) et Samantha Davies (Initiatives-Cœur, 8e), virent de bord, et se font distancer[117]. À la mi-journée, après 23 heures de course, Thomson, calé au nord-ouest sur l'orthodromie, est toujours en tête. Il est suivi de Riou (2e) et de Meilhat (3e) à quelque 21 milles. Roura est 4e, à 52 milles. Eliès (5e) est maintenant à 82 milles, Davies (9e) à 98 milles et Herrmann (12e) à 99 milles[118]. Manuel Cousin (Groupe Setin, 17e) se déroute vers Camaret pour réparer une fixation de safran[119]. Alexia Barrier (4myplanet, 15e) se déroute vers Concarneau pour réparer son capteur aérien[120]. Dans la soirée, Eliès prend la 4e place à Roura.

Portrait, de trois-quarts. Il converse avec un homme vu de dos.
Paul Meilhat.

Le , la flotte est secouée par une violente tempête, avec une mer « particulièrement forte et surtout « croisée »[121] ». Isabelle Joschke (Monin, 8e) démâte. Elle fait route vers Lorient[122]. Romain Attanasio (Pure-Famille Mary, 15e), qui a déchiré son J3 et rompu son hook de grand-voile, se déroute vers Port-la-Forêt[123]. Amedeo (10e) se déroute vers Cascais pour réparer son bout-dehors brisé[124]. Yannick Bestaven (Maître CoQ, 8e) se déroute vers Cascais pour réparer son hook de chariot de grand-voile[125]. Davies (7e), confrontée à un problème structurel sur la coque, se déroute vers Lorient[23]. Dans la soirée, Meilhat prend la 2e place à Riou. Celui-ci a ralenti, sans en donner la raison[126].

Le , Herrmann (6e) s'est décalé au nord-ouest, plus près de l'orthodromie, ce qui le fait grimper virtuellement dans le classement. Il prend la 5e place à Roura[127]. Le vent mollit. Même si la mer reste forte, les bateaux les plus au sud en ont fini avec le mauvais temps[128] — ce qui n'est pas le cas de l'arrière de la flotte, promis à une nouvelle perturbation. L'option nord de Thomson s'est révélée la bonne jusqu'ici. Mais ce chemin le plus court signifie vent soutenu et mer forte. Les routages donnent la route nord gagnante sans tenir compte de l'état de la mer, qui empêche le navigateur de suivre la cadence estimée[129]. Dans la nuit, Thomson abandonne cette route nord. Il préfère perdre une partie de son avance, qui est alors de plus de 90 milles[130]. Il a confiance en Hugo Boss, dont la vitesse au portant lui permettra de faire la différence dans l'alizé[131]. Durant toute la journée, Thomson infléchit sa trajectoire plein sud afin de contourner l'anticyclone des Açores par l'est. Sa route se rapproche peu à peu de celle du tandem Meilhat-Riou. Dans la soirée, Hugo Boss bat son record « personnel » de vitesse : 38,5 nœuds[132]. Herrmann reste au nord. Il prend la 4e place à Eliès[133].

Portrait de profil dans un bateau. Cheveux blancs, lunettes.
Vincent Riou.

Le , Herrmann prend la 3e place à Riou[134], puis la 2e à Meilhat[135]. Après une escale à Cascais pour réparer, Bestaven reprend la mer. Herrmann décide d'aller au bout de son idée : « Je n’ai pas trop le choix, il faut que je poursuive la route que j’ai commencée[136]. » Thomson passe en même temps que Meilhat et Riou par le travers de Madère. Plus à l'ouest, il conserve la première place.

Le , à la suite d'une nouvelle avarie, Bestaven (12e) est contraint à l'abandon[30]. À l'ouest des îles Canaries, Thomson, Meilhat et Riou, suivis d'Eliès (5e) à quelque distance, touchent l'alizé, de secteur nord-est, encore assez faible[137]. Ils empannent et font route ouest. Derrière ce groupe, la porte s'est refermée pour un trio de poursuivants composé de Stéphane Le Diraison (Time for Oceans, 6e), d'Alan Roura (7e) et de Damien Seguin (Apicil, 8e). L'anticyclone en effet s'étale le long du 32e parallèle. Une dorsale le prolonge jusqu'au nord du Maroc[137]. Herrmann semble bien pris au piège, même s'il vient de figurer dix heures durant à la première place[138] d'un classement qu'il juge lui-même « pas très réaliste[139] ». Il tire des bords vers l'ouest dans l'espoir de trouver une porte.

Le , Herrmann, toujours vent debout, rétrograde à la 4e place[140]. Mais les choses vont un peu mieux pour lui : l'anticyclone se rétracte au sud-ouest[141], lui permettant de tirer dans le sud. Pendant ce temps, Hugo Boss démontre qu'il a été conçu pour le portant. Son avance sur le SMA de Meilhat, descendue la veille jusqu'à 20 milles, est maintenant de plus de 70 milles[142]. Riou, en revanche, se tient modestement à sa 3e place. PRB est pourtant le plus léger de la flottille des Imoca, et doté de foils de dernière génération[143]. Depuis un moment déjà, les observateurs s'interrogent sur ce qui peut bien l'empêcher d'exprimer son potentiel[129]. Ayant réparé, Amedeo quitte Cascais[144]. Il est 12e.

Portrait, de profil.
Yann Eliès.

Le , Meilhat, sur son bateau à dérives droites, voit avec dépit le vent forcir, ce qui devrait être propice aux foilers de Thomson et de Riou[145]. Pour Herrmann, le passage de la dorsale se sera fait sans encombre. Il est certes redescendu en 5e position, mais il touche le portant, et il trace au sud-ouest pour recroiser avec le quatuor de tête. À l'inverse, pour Roura, Le Diraison et Seguin, le passage de la dorsale — qui descendait en même temps qu'eux[129] — aura été une interminable épreuve. Le , avant qu'il ne prenne son option nord, Herrmann était avec eux. Il est 447 milles devant. Quant à Thomson, il précède maintenant Meilhat de 92 milles[146].

Le , Herrmann, toujours 5e, s'inscrit dans le sillage des premiers. L'alizé tourne de nord-est à est[147]. Au fil de la journée, les cinq premiers empannent tour à tour et font cap au sud-ouest. Le temps s'est calmé dans le golfe de Gascogne. Les concurrents qui avaient relâché en Bretagne en début de course peuvent repartir. Cousin (13e), Attanasio (14e), Beyou (15e) et Barrier (16e) reprennent la mer. Le groupe des quatre premiers franchit le tropique du Cancer. Le soir, Thomson a 161 milles d'avance sur Meilhat. Riou suit, à 23 milles de Meilhat[148]. Eliès avait été lâché par le groupe de tête dès le lendemain du départ. Aux Canaries, son retard sur Riou était de 80 milles. Mais, dans l'alizé, une option sud lui a permis de revenir au contact[149]. Il n'est plus à présent qu'à 14 milles de Riou. Herrmann (5e) est plus loin, à 74 milles d'Eliès[148].

Portrait de face, souriant, polo bleu, sur fond de ciel et de haubans.
Damien Seguin.

Le , dans le trio de bateaux anciens[150] qui suit Herrmann, la lutte est serrée. Seguin est maintenant 6e devant Roura. Le Diraison est 8e[151]. Beyou (15e), victime d'une panne du système d'alimentation en énergie, fait demi-tour sur Lorient[33]. L'avance de Thomson sur Meilhat atteint 197 milles[152].

Le , en fin de nuit, PRB sous spinnaker décroche, se couche, dévie brutalement de sa trajectoire, à plusieurs reprises. L'incident est lié à ce qui handicape Riou depuis la deuxième nuit de mer, et qu'il révèle enfin : sa centrale de navigation a été endommagée, peut-être par la foudre. En mode « vent », le pilote automatique n'obtient plus les informations de vent qui lui permettaient d'optimiser la trajectoire. Se rabattant sur le mode « compas » — bien moins performant, surtout au portant[153] —, Riou s'use à régler en permanence le pilote. Il ne peut dormir que par tranches de dix minutes[154]. Eliès lui prend la 3e place. Thomson a 211 milles d'avance sur Meilhat[155].

Le , à h 45 (heure de la métropole), à 67 milles de l'arrivée, Thomson a 231 milles d'avance sur Meilhat, lorsqu'il talonne à la Pointe à Claude, près de la pointe de la Grande Vigie, au nord de Grande-Terre. Il se dégage au moteur. Il replombe l'arbre d'hélice et remet à la voile à h 15[39]. Il franchit la ligne d'arrivée à 13 h 10 (heure de la métropole[156]) après 11 jours, 23 heures, 10 minutes et 58 secondes de course. Il a parcouru 4 713 milles, à 16,4 nœuds de moyenne sur l'eau (12,33 nœuds, sur le parcours théorique de 3 542 milles). Mais le jury lui inflige une pénalité de 24 heures pour avoir eu recours à son moteur. Son temps officiel est donc de 12 jours, 23 heures, 10 minutes et 58 secondes[40]. En arrivant à la Tête à l'Anglais à 18 h 44, Meilhat n'a que 14 milles d'avance sur Eliès. Deux heures plus tard, après Bouillante, à 31 milles de l'arrivée, les brises fugaces de la Côte-sous-le-vent ont fait fondre cette avance à 3,4 milles[157]. Tout paraît possible[158]. Cependant, Meilhat gère parfaitement le passage de la bouée de Basse-Terre, et peut se redonner de l'avance dans le canal des Saintes[159].

Portrait de face, sur un quai. Riant, barbu.
Alan Roura, la veille du départ.

Le , Meilhat, sur SMA, bateau à dérives droites lancé en 2011, franchit la ligne en vainqueur à h 23 (heure de métropole), après 12 jours, 11 heures, 23 minutes et 18 secondes de course. Il a parcouru 4 451 milles, à 14,87 nœuds de moyenne sur l'eau (11,83 nœuds, sur le parcours théorique)[160]. Eliès, sur Ucar-Saint Michel, termine 2e, à h 38, après 12 jours, 13 heures, 38 minutes et 30 secondes de course[161]. Riou, à 10 h 44, à 28 milles de la ligne, se trouve dans une situation inconfortable : il doit arriver avant 13 h 10 pour se placer avant Thomson, et il est talonné par Herrmann, à 12 milles[162]. Porté par des vents « poussifs[153] », il arrive à 14 h 21. Thomson sur Hugo Boss prend donc la 3e place, et Riou, sur PRB, la 4e[163]. Herrmann, sur Malizia 2-Yacht Club de Monaco, termine 5e à 17 h 47[164].

Le , lorsque Seguin (6e) amorce son tour de la Guadeloupe, Roura le suit à 58 milles et Le Diraison à 69 milles. Seguin réussit à se maintenir à distance. Mais Roura est rattrapé par Le Diraison à l'approche de l'île. Les deux hommes s'échangent plusieurs fois la 7e place. À h 55, Damien Seguin, sur Apicil, bateau à dérives droites lancé en 2008, termine à la 6e place[165]. Le Diraison négocie mieux que Roura le passage de la bouée de Basse-Terre[166]. En embouquant le canal des Saintes, il a 2 milles d'avance[167]. Au sortir du canal, il a 3 milles d'avance. Il vire bâbord le long de la côte. Puis il tire un bord vers Marie-Galante pour aller chercher le vent[168]. À 12 milles de la ligne, Roura l'imite, mais contre-vire beaucoup plus court, prenant l'intérieur[169], tandis que Le Diraison s'emberlificote dans quantité de problèmes en voulant contre-virer[170]. Roura en profite et prend l'avantage sur le dernier bord. À 6,7 milles de la ligne, il a 1 mille d'avance. À 16 h 25, Alan Roura, sur La Fabrique, termine 7e. À 16 h 30, Stéphane Le Diraison, sur Time for Oceans, termine 8e. L'écart entre les deux bateaux est de 4 minutes et 43 secondes[166].

Le , à h 8, Arnaud Boissières, sur La Mie câline-Artipôle, termine 9e[171]. À 21 h 34, Erik Nigon, sur Vers un monde sans sida, termine 10e.

Le , à h 31, Ari Pekka Huusela, sur Ariel 2, termine 11e.

Le , à 10 h 9, Fabrice Amedeo sur Newrest-Art et Fenêtres termine 12e.

Le , à 19 h 56, Romain Attanasio sur Pure-Famille Mary termine 13e.

Le , à 12 h 38, Manuel Cousin sur Groupe Setin termine 14e.

Le , à 16 h 20, Alexia Barrier termine 15e sur 4myplanet, bateau lancé en 1998, le plus ancien de la flottille Imoca. Cinq Imoca ont abandonné[74].

Class40[modifier | modifier le code]

Class40 : monocoques 40 pieds (53 inscrits)
Skipper/pays/âge/participations Bateau/Class.t gé.ral/classe Arrivée
Date Temps Moyennes
(nœuds)
Yoann Richomme[172] Drapeau de la France France 35 ans 1re Veedol 16e 1re 16 j 3 h 22 min 44 s 9,14 / 11,12
Aymeric Chappellier[173] Drapeau de la France France 37 ans 1re Aïna enfance & avenir 19e 2e 16 j 11 h 16 min 15 s 8,96 / 11,19
Phil Sharp[173] Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 37 ans 2e Imerys Clean Energy 21e 3e 16 j 13 h 1 min 50 s 8,92 / 11,30
Arthur Le Vaillant[174] Drapeau de la France France 31 ans 1re Leyton 22e 4e 17 j 3 h 55 min 7 s 8,60 / 11,12
Kito de Pavant[174] Drapeau de la France France 57 ans 3e Made In Midi 23e 5e 17 j 4 h 49 min 47 s 8,58 / 10,92
Luke Berry[174] Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 31 ans 1re Lamotte
Module Création
24e 6e 17 j 6 h 51 min 30 s 8,54 / 11,10
Antoine Carpentier Drapeau de la France France 43 ans 1re Beyond the seas 27e 7e 18 j 0 h 11 min 36 s 8,19
Jack Trigger Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 24 ans 1re Concise 8 29e 8e 18 j 6 h 18 min 2 s 8,08
Olivier Cardin Drapeau de la France France 48 ans 1re Région Normandie 32e 9e 19 j 3 h 49 min 23 s 7,70
Jean-Baptiste Daramy[175] Drapeau de la France France 37 ans 1re Chocolats Pariès
Coriolis Composites
34e 10e 20 j 4 h 6 min 20 s 7,32
Loïc Fequet[176] Drapeau de la France France 44 ans 2e Tibco 36e 11e 20 j 22 h 18 min 50 s 7,05 / 9,34
Michael Hennessy[177] Drapeau des États-Unis États-Unis 52 ans 1re Dragon 37e 12e 21 j 3 h 18 min 46 s 6,98 / 8,29
Miranda Merron Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 49 ans 3e Campagne de France 41e 13e 21 j 8 h 10 min 32 s 6,92
Jonas Gerckens[178] Drapeau de la Belgique Belgique 38 ans 1re Volvo 42e 14e 21 j 9 h 55 min 15 s 6,89 / 8,99
Arthur Hubert[179] Drapeau de la France France 26 ans 1re Espoir pour un Rhum 43e 15e 21 j 9 h 56 min 56 s1 6,90 / 8,95
William Mathelin Moreaux[180] Drapeau de la France France 24 ans 1re Beijaflore 45e 16e 21 j 18 h 52 min 23 s2 6,80 / 8,34
Arnt Bruhns[181] Drapeau de l'Allemagne Allemagne 49 ans 1re Iskareen 47e 17e 21 j 20 h 18 min 7 s 6,76 / 8,21
Robin Marais[182] Drapeau de la France France 32 ans 1re Ma chance moi aussi 48e 18e 22 j 3 h 21 min 17 s 6,67 / 8,46
Louis Duc[183] Drapeau de la France France 35 ans 2e Carac 49e 19e 22 j 6 h 2 min 48 s 6,63 / 8,62
Rodolphe Sepho[184] Drapeau de la France France 32 ans 2e Rêve de Large 51e 20e 22 j 10 h 38 min 40 s 6,58 / 7,98
Mikael Ryking[185] Drapeau de la Suède Suède 47 ans 1re Talanta 53e 21e 22 j 16 h 53 min 44 s 6,50 / 8,18
Franz Bouvet[186] Drapeau de la France France 57 ans 1re Yoda 56e 22e 23 j 7 h 50 min 40 s 6,33
Donald Alexander[187] Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 60 ans 1re Power of one 58e 23e 26 j 1 h 19 min 14 s3 5,67 / 7,51
Emmanuel Hamez[188] Drapeau de la France France 55 ans 2e Teranga 59e 24e 26 j 6 h 37 min 14 s 5,62 / 7,23
Olivier Magre[189] Drapeau de la France France 52 ans 1re Leclerc
Ville La Grand
60e 25e 26 j 20 h 15 min 44 s 5,50 / 7,56
Carl Chipotel[190] Drapeau de la France France 43 ans 1re Pep'Gwadeloup 61e 26e 26 j 20 h 18 min 3 s 5,50 / 7,83
Morgane Ursault Poupon[191] Drapeau de la France France 32 ans 1re Fleury Michon Bio 62e 27e 27 j 1 h 27 min 6 s 5,45 / 7,79
Marc Dubos[192] Drapeau de la France France 56 ans 1re Esprit Scout 64e 28e 27 j 6 h 40 min 50 s 5,41 / 6,72
Cédric de Kervenoaël[193] Drapeau de la France France 55 ans 1re Grizzly Barber Shop 65e 29e 27 j 6 h 50 min 38 s 5,41 / 6,88
Andrea Fantini[194] Drapeau de l'Italie Italie 35 ans 1re Enel Green Power 67e 31e 27 j 22 h 40 min 28 s 5,28 / 7,08
Olivier Roussey[195] Drapeau de la France France 59 ans 2e Obportus IV - Gras Savoye 68e 30e 28 j 9 h 58 min 56 s 5,38 / 7,46
Jean-Marie Loirat[196] Drapeau de la France France 45 ans 1re Klaxoon 72e 32e 29 j 5 h 11 min 27 s 5,05 / 6,84
Jacques Valente[197] Drapeau de la Suisse Suisse 57 ans 1re Destination Evian 76e 33e 30 j 16 h 1 min 25 s 4,81 / 6,09
Hiroshi Kitada[198] Drapeau du Japon Japon 54 ans 1re Kiho 77e 34e 31 j 11 h 36 min 52 s 4,69 / 5,82
Class40 : monocoques 40 pieds Hors classement et abandons
Skipper/pays/âge/participations Bateau/Class.t gé.ral/classe Incidents
Loïc Le Doyen Drapeau de la France France 52 ans 1re Saint Cast le Guildo Terre Exotique DNF Hors temps
François Lassort Drapeau de la France France 52 ans 1re Bijouteries Lassort - Tonton Louis Abandon[199]
Emmanuel Le Roch Drapeau de la France France 46 ans 1re Edenred Abandon le (panne pilote automatique
cloison de mât fissurée)
John Niewenhous Drapeau des États-Unis États-Unis 60 ans 1re Loose Fish Abandon[200]
Romain Rossi Drapeau de la France France 37 ans 1re Fondation Digestscience Abandon le
(double escale pour problèmes d'aériens)[200]
Florian Gueguen Drapeau de la France France 26 ans 1re Equipe voile Parkinson Abandon le
(instr. navigation et communication HS)
Claire Pruvot Drapeau de la France France 41 ans 1re Service civique Abandon le
(collision avec un cargo)[201]
Nicolas Jossier Drapeau de la France France 42 ans 1re Manorga Abandon le (problèmes techniques)[202]
Halvard Mabire Drapeau de la France France 62 ans 4e Sponsor Wanted Abandon le (problèmes techniques)[202]
Dominique Rivard Drapeau de la France France 51 ans 2e #Marie - Galante Abandon le (problème électronique)[203]
Maxime Cauwe Drapeau de la France France 34 ans 1re Azeo - On est large Abandon le (problème de délai)[204]
Maxime Sorel Drapeau de la France France 32 ans 2e V and B Abandon le (démâtage)
Jean Galfione Drapeau de la France France 47 ans 2e Serenis Consulting Abandon le [205]
Bertrand Delesne Drapeau de la France France 40 ans 2e www.bertrand-delesne.fr Abandon le (génois)[206]
Sébastien Desquesses Drapeau de la France France 47 ans 1re Kersia - Le Guevel - Spirit of Saint Malo Abandon le (avarie de mât)[207]
Arthur Gascoin Drapeau de la France France 33 ans 1re UP - Sail & Connect Abandon le [208]
Nicolas Troussel Drapeau de la France France 44 ans 2e Corum Abandon le (blessure)
Sébastien Marsset Drapeau de la France France 33 ans 1re Campings Tohapi Abandon le (avarie au pied de mât)
Sam Goodchild Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 28 ans 1re Narcos : Mexico Abandon le (démâtage)[20]

Jean-Luc Schoch n'est plus inscrit le . Il est remplacé à la barre d'Esprit Scout par Marc Dubos[209].

1 Pénalité de 45 minutes pour rupture de plomb

2 Trois pénalités de 45 minutes (2h15) pour rupture des plombs du mouillage, du container de survie et du bidon de gasoil de secours

3 Pénalité de 45 minutes pour rupture de plomb du radeau de survie

Course des Class40[modifier | modifier le code]

Le , au terme d'une descente de la Manche à vive allure, la flottille des 53 Class40 se scinde. Un groupe choisit de contourner le DST. Le plus grand nombre se dirige vers Ouessant.

En buste, debout à la barre de son bateau. Barbe, lunettes de soleil, souriant.
Yoann Richomme à l'entraînement en 2017.

Le , au large de la pointe bretonne, les concurrents sont ralentis dans une zone de calmes, au centre d'une dépression. Yoann Richomme est le plus nord de ceux qui sont passés par Ouessant. Il est le premier à trouver la sortie. Il prend la tête[210]. À 14 h 45, après 24 heures de course, dix bateaux se sont tour à tour extirpés de la zone de molle et affirment leurs stratégies. Trois d'entre eux, qui ont contourné le DST, naviguent au nord de l'orthodromie : Louis Duc sur Carac (2e), Sébastien Marsset sur Campings Tohapi (7e) et Maxime Sorel sur V&B (10e). Juste au-dessous de l'orthodromie, on trouve Richomme (1er). Enfin, six bateaux marchent plus au sud : Arthur Le Vaillant sur Leyton (3e), Luke Berry sur Lamotte-Module création (4e), Kito de Pavant sur Made in Midi (5e), Aymeric Chappellier sur Aïna enfance et avenir (6e), Sam Goodshild sur Narcos : Mexico (8e) et Phil Sharp sur Imerys Clean Energy (9e)[211]. Derrière, de nombreux concurrents se déroutent sur les ports de Bretagne, soit en raison d'avaries, soit pour se mettre à l'abri d'un front très actif annoncé[212].

Le , le passage de ce front s'effectue dans la nuit, par 35 nœuds de vent établis, avec rafales à 45. « Ça tapait beaucoup, dit Richomme, avec une mer croisée dans tous les sens, c’était un vrai champ de mines. C’était douloureux, parce qu’on avait toujours l’impression de casser le bateau[213]. » Goodchild (alors 3e[214]) démâte[19]. Il fait route terre sous gréement de fortune. En début d'après-midi, la tête de flottille trouve une bascule nord-ouest. Richomme, grâce à son positionnement ouest[210], sort du mauvais temps le premier avec 15 milles d'avance, vire le premier, et n'a plus qu'à accélérer[215]. C'est le début d'un long bord sud-ouest qui doit mener les Class40 jusqu'aux Açores[213]. Le soir, Duc (2e) casse l'axe de son étai. Il tente de réparer en mer[24]. En milieu de nuit, Richomme, le plus à l'ouest des Class40, a creusé un écart de 35 milles sur Chappellier (2e). Sharp est 3e[216].

Le , victime d'une avarie, Marsset (11e) se déroute vers Lorient[25].

Le , les conditions de mer sont toujours difficiles : « vents de nord-ouest jusqu’à 50 nœuds et […] mer casse-bateau générant des déferlantes de travers[217] ». Troussel (6e), aux prises avec plusieurs avaries et blessé à la main, se déroute vers Cascais[27]. Richomme tente de gagner le sud le plus vite possible pour éviter une grosse mer susceptible de ralentir ses poursuivants[217]. Sharp (2e) et Chappellier (3e) s'efforcent de le suivre, à 37 milles, s'échangeant la deuxième place[218]. Le bateau de Sharp rend 2 nœuds, au reaching, aux bateaux plus récents[219] de ses deux rivaux. Le Britannique attend avec impatience des allures plus favorables[217]. N'ayant pu réparer en mer, Duc fait escale à Baiona[29].

Le , tandis que les derniers essuient un nouveau fort coup de vent, Richomme entreprend de contourner par l'est l'anticyclone des Açores. Il est mieux positionné — à l'intérieur de la courbure — que ses deux rivaux. Dans les conditions de reaching rencontrées depuis deux jours, il peut exploiter la puissance de son plan Lombard (« un avion de chasse », selon Pavant)[220]. Il accentue l'écart avec Sharp et Chappellier : son avance est maintenant de 66 milles. Derrière Chappellier, une cassure d'une centaine de milles s'est opérée avec un groupe de quatre poursuivants emmené par Pavant (4e)[57].

Debout à l'arrière de son bateau, tenant la barre de la main gauche, levant le bras droit. À l'arrière-plan, la statue de la Liberté.
Phil Sharp.

Le , Duc quitte Baiona[29]. Il est 24e. Richomme précède Sharp de 78 milles[58].

Le , les concurrents qui avaient relâché dans les ports bretons en début de course reprennent la mer. Pendant ce temps, les premiers Class40 touchent l'alizé. Ils font route à l'ouest[221].

Le , précédant Sharp (2e) de 86 milles[222], Richomme paraît toujours intouchable. Le Britannique commence à se demander si, malgré tous ses efforts, il pourra réellement aller chercher la première place. Chappellier (3e), qui veut ménager son spi medium fraîchement réparé, met provisoirement entre parenthèses son duel avec Sharp[223]. Il accuse un retard de 60 milles sur ce dernier. Et, 60 milles derrière Chappellier, une lutte pour la quatrième place oppose Pavant (4e), Le Vaillant (5e), Berry (6e) et Carpentier (7e)[222].

Le , Richomme a 104 milles d'avance sur Sharp[224]. À présent confiant dans la réparation de son spi et informé de ce que Sharp a des soucis de pilote automatique, Chappellier (3e) est reparti à l'attaque[225] : « On est à trois jours de la Tête à l’Anglais, dit-il. Si on explose un spi, c’est le jeu, mais on n’est plus dans l’économie[226]. » Il revient à 4 milles de Sharp[224].

Le , Sharp a bien du mal à contenir les assauts de Chappellier. Les deux bateaux marchent à présent bord à bord[227].

Le , à h 50 (heure de la métropole), Richomme entame le tour de Basse-Terre[228]. Pendant ce temps, Sharp et Chappellier, ensemble depuis la sortie de la Manche, se battent toujours pour la deuxième place. Sharp garde l'avantage. Ce n'est qu'au nord de La Désirade que Chappellier réussit à porter l'estocade. Le voici 2e. De son côté, Yoann Richomme sur Veedol-AIC franchit en vainqueur la ligne d'arrivée à 17 h 22, après 16 jours, 3 heures, 22 minutes[2] et 44 secondes de course (nouveau temps de référence). Il vient de parcourir 4 309 milles, à la vitesse sur l'eau de 11,12 nœuds[210]. À 18 h 45, Chappellier amorce le contournement de Basse-Terre. Il a 20 minutes d'avance sur Sharp[225].

Le , à h 16, Aymeric Chappellier sur Aïna enfance et avenir termine 2e. À h 1, Phil Sharp sur Imerys Clean Energy termine 3e. À 17 h 55, Arthur Le Vaillant sur Leyton termine 4e. À 18 h 49, Kito de Pavant sur Made in Midi termine 5e. À 20 h 51, Luke Berry sur Lamotte-Module création termine 6e.

Le , à 14 h 11, Antoine Carpentier sur Beyond the Seas termine 7e. À 20 h 18, Jack Trigger sur Concise 8 termine 8e.

Le , à 17 h 49, Olivier Cardin sur Région Normandie termine 9e.

Le , à 18 h 6, Jean-Baptiste Daramy sur Chocolats Pariès-Coriolis Composites termine 10e.

Le , à h 36, Hiroshi Kitada sur Kiho, dernier classé, termine 34e.

Le , la ligne d'arrivée est fermée. Ne l'ayant pas franchie dans le temps imparti, Loïc Le Doyen sur Saint-Cast-le-Guildo-Terre exotique n'est pas classé. Dix-huit Class40 ont abandonné[74].

Catégorie Rhum Multi[modifier | modifier le code]

Dans les deux précédentes éditions, la catégorie Rhum accueillait multicoques et monocoques. Elle est désormais scindée en deux catégories : Rhum Multi et Rhum Mono[229]. La catégorie Rhum Multi regroupe les multicoques n'entrant ni dans la classe Ultime ni dans la classe Multi50. Les bateaux sont d'une grande diversité. Les skippers sont le plus souvent amateurs[230].

Catégorie Rhum : multicoques entre 39 et 59 pieds (21 inscrits)
Concurrent Bateau Classement Arrivée
Skipper Nationalité Âge Particip. Nom du bateau Général Classe Date Temps Moyennes
(nœuds)
Pierre Antoine[231] Drapeau de la France France 56 ans 4e Olmix 15e 1re 15 j 1 h 15 min 5 s* 9,29 / 11,73
Jean-François Lilti[232] Drapeau de la France France 56 ans 2e Ecole diagonale pour citoyens du monde 30e 2e 18 j 7 h 32 min 45 s 8,05 / 10,74
Etienne Hochede[233] Drapeau de la France France 62 ans 2e PIR2 31e 3e 19 j 0 h 18 min 6 s 7,76 / 10,15
Loïck Peyron[234] Drapeau de la France France 58 ans 8e Happy 38e 4e 21 j 3 h 57 min 17 s 6,97
Jean Pierre Balmes[235] Drapeau de la France France 59 ans 1re Solveo énergie nouvelle 39e 5e 21 j 6 h 31 min 53 s 6,94 / 8,96
François Corre[236] Drapeau de la France France 36 ans 1re Friends & Lovers (1981) 40e 6e 21 j 8 h 1 min 35 s 6,92 / 8,93
Alain Delhumeau[237] Drapeau de la France France 64 ans 2e Rayon Vert 44e 7e 21 j 16 h 8 min 20 s 6,81 / 8,66
Pierrick Tollemer[238] Drapeau de la France France 56 ans 1re Resadia 69e 8e 28 j 0 h 15 min 22 s 5,27 / 7,06
Eric Gamin[239] Drapeau de la France France 52 ans 1re Liladhoc 70e 9e 28 j 20 h 50 min 48 s 5,11 / 6,84
Bertrand de Broc[240] Drapeau de la France France 57 ans 4e Pampero 71e 10e 28 j 22 h 34 min 43 s 5,10 / 6,98
Christian Guyader[241] Drapeau de la France France 58 ans 1re Guyader Gastronomie 73e 11e 29 j 5 h 23 min 8 s 5,05 / 7,11
Gérald Bibot[242] Drapeau de la Belgique Belgique 58 ans 1re Zed 7 78e 12e 31 j 12 h 14 min 34 s 4,68 / 6,80
Gildas Breton Drapeau de la France France 55 ans 1re BO Carré Abandon (fissure sur un bras de liaison)
Charlie Capelle Drapeau de la France France 63 ans 5e Acapella - Soreal - Proludic Abandon le (panne généralisée de l'électronique)
David Ducosson Drapeau de la France France 46 ans 1re Defi An Nou - Air Antilles Abandon
Franck Sainte Marie Drapeau de la France France 61 ans 1re Branec IV Abandon
Erwan Thiboumery Drapeau de la France France 50 ans 1re Spirit of Nusa Penida Abandon
Gilles Buekenhout Drapeau de la Belgique Belgique 56 ans 3e Jess Abandon (perte foil bâbord)
Christophe Bogrand Drapeau de la France France 55 ans 1re Sterec Aile Bleue Abandon le (démâtage)
Fabrice Payen Drapeau de la France France 49 ans 1re Team Vent Debout Abandon le (démâtage)[243]
Yann Marilley Drapeau de la France France 58 ans 1re No Limit Yacht Abandon le (fissures coque)

* Après compensation de temps de 20h par le jury pour le sauvetage de Lalou Roucayrol et son transbordement

Course des Rhum Multi[modifier | modifier le code]

Portrait de profil.
Pierre Antoine.

Dès le , lendemain du départ, Pierre Antoine sur Olmix s'empare de la première place. Le , il précède le 2e, Fabrice Payen (Team Vent debout), de 192 milles. Celui-ci démâte au grand large de Porto[28]. Le , Jean-François Lilti (2e) concède 370 milles à Antoine[244]. Il fait une escale technique à Madère. Lorsqu'il repart, le lendemain matin, il est à 470 milles[245]. Dans la nuit du 13 au 14, Antoine a 487 milles d'avance sur Lilti. Il touche l'alizé[246].

Le 14, à h 30 (heure de France), le Multi50 de Lalou Roucayrol chavire à 400 milles dans le sud-ouest d'Antoine[247]. La direction de course demande à celui-ci de se dérouter[34]. Il arrive sur place dans la nuit du 15 au 16. Au matin, il recueille Roucayrol, et se remet en course. Un remorqueur fait route pour chercher le naufragé et son bateau. Le transbordement de Roucayrol s'effectue le 18[42].

Pierre Antoine, sur Olmix, pare la Tête à l'Anglais le , avec 637 milles d'avance sur Lilti[248]. Il franchit la ligne à 11 h 15. Il vient de parcourir 4 473 milles à la vitesse moyenne sur l'eau de 11,73 nœuds[249]. Le jury le fait bénéficier d'une compensation de 20 heures sur son temps de traversée, au regard du temps consacré au sauvetage et au transbordement de Roucayrol. Son temps officiel est donc de 15 jours, 1 heure, 15 minutes et 5 secondes[74] (temps de référence). Dans la Route du Rhum, c'est la deuxième victoire de Pierre Antoine et la troisième victoire de son bateau[249]. Jean-François Lilti sur École diagonale pour citoyens du monde termine 2e. Étienne Hochedé sur PiR2 termine 3e. Douze Rhum Multi terminent classés. Neuf ont abandonné[74].

Catégorie Rhum Mono[modifier | modifier le code]

La catégorie Rhum Mono regroupe des monocoques de plus de 12 mètres[230] ne répondant ni à la jauge Imoca ni à la jauge Class40. Elle présente une grande variété de bateaux[229].

Catégorie Rhum : monocoques supérieurs à 39 pieds (17 inscrits)
Concurrent Bateau Classement Arrivée
Skipper Nationalité Âge Particip. Nom du bateau Général Classe Date Temps Moyenne
(nœuds)
Sidney Gavignet[250] Drapeau de la France France 49 ans 3e Café Joyeux 18e 1re 16 j 10 h 18 min 5 s 8,98 / 12,01
Sébastien Destremau[251] Drapeau de la France France 54 ans 1re Alcatraz It-Faceocean 25e 2e 17 j 7 h 25 min 44 s 8,53 / 11,37
Luc Coquelin[252] Drapeau de la France France 60 ans 6e Rotary-La Mer pour tous 50e 3e 22 j 8 h 24 min 12 s 6,60 / 8,40
Jean-Marie Patier[253] Drapeau de la France France 52 ans 1re Le Cigare Rouge 52e 4e 22 j 16 h 5 min 15 s 6,51 / 8,45
Wilfrid Clerton[254] Drapeau de la France France 47 ans 2e Cap au Cap Location-SOS Villages d'enfants 55e 5e 23 j 7 h 30 min 50 s 6,33
Nils Boyer[255] Drapeau de la France France 24 ans 2e Le Choix Funéraire 66e 6e 27 j 12 h 47 min 5 s 5,36 / 7,34
Dominique Dubois[256] Drapeau de la France France 58 ans 1re Gheo 74e 7e 30 j 3 h 28 min 30 s 4,90 / 6,64
Nicolas Magnan[257] Drapeau de la France France 57 ans 1re Rhum4You-Javelot 75e 8e 30 j 12 h 12 min 30 s 4,84 / 6,40
Christophe Souchaud[258] Drapeau de la France France 54 ans 1re Rhum Solidaire Cap Handi 79e 9e 32 j 8 h 40 min 45 s 4,56 / 5,52
Eric Bellion Drapeau de la France France 42 ans 1re Comme un seul homme DNF Hors temps
Laurent Jubert Drapeau de la France France 43 ans 1re L'Espace du Souffle Abandon le (délai réparation)
Eric Jail Drapeau de la France France 57 ans 2e La Voix de l'Océan Abandon[200]
Olivier Leroux Drapeau de la France France 60 ans 1re Art Immobilier Construction Abandon le
Bob Escoffier Drapeau de la France France 69 ans 4e Kriter V-Socomore - Queguiner Abandon le (fuite d'eau)
Jean-Luc Bizien Jaglin Drapeau de la France France 59 ans 1re Transports Groussard Abandon
Andrea Mura Drapeau de l'Italie Italie 54 ans 3e Vento Di Sardegna Abandon
Willy Bissainte Drapeau de la France France 48 ans 3e C' La Guadeloupe Abandon le (échouement)[31]

Course des Rhum Mono[modifier | modifier le code]

Portrait de trois quarts. Une main lui tend un micro.
Sidney Gavignet.

Les Rhum Mono sont 17, le , au départ de Saint-Malo. Mais, dès le lendemain, l'annonce d'un fort coup de vent conduit des concurrents à s'abriter. En comptant les victimes d'avaries, ils sont neuf Rhum Mono à gagner les ports[259]. La persistance du mauvais temps les y confine plusieurs jours durant.

Sidney Gavignet, sur le 52 pieds Café Joyeux[260], dispute sa dernière course. Il la domine de bout en bout. Lorsqu'il touche l'alizé le , il devance Sébastien Destremau (Imoca Alcatraz IT-FaceOcean[261], 2e) de quelque 340 milles[262]. Gavignet termine le , à h 18, après 16 jours, 11 heures, 18 minutes et 5 secondes de mer[74]. Il a parcouru 4 736 milles, à la vitesse moyenne sur l'eau de 12,01 nœuds[263].

Destremau termine 2e. Luc Coquelin, sur l'Open 50 Rotary-La mer pour tous est 3e. Jean-Marie Patier sur le yawl de 60 pieds Formatives Network est 4e. Wilfrid Clerton sur Cap au Cap location-SOS villages d’enfants (l'ancien Kriter VIII ) est 5e. Neuf concurrents terminent classés. Éric Bellion, sur la goélette de 21 mètres Commeunseulhomme, passe la ligne d'arrivée hors temps. Sept Rhum Mono ont abandonné[74].

Notes et références[modifier | modifier le code]

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  4. Guillaume Loisy, « Programme, date, parcours, participants », sur sport24.lefigaro.fr, 31 octobre 2018 (consulté le 11 décembre 2018).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]