Mohamed Jegham — Wikipédia

Mohamed Jegham
Illustration.
Mohamed Jegham le à Tunis.
Fonctions
Ministre tunisien du Commerce et du Tourisme

(1994 ans)
Président Fouad Mebazaa (intérim)
Premier ministre Mohamed Ghannouchi
Gouvernement Ghannouchi II
Prédécesseur Slimane Ourak (Commerce)
Slim Tlatli (Tourisme)
Successeur Mehdi Houas
Ministre tunisien de la Défense

(1 an, 2 mois et 6 jours)
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Mohamed Ghannouchi
Gouvernement Ghannouchi I
Prédécesseur Habib Ben Yahia
Successeur Dali Jazi
Ministre tunisien de l'Intérieur

(1 an, 11 mois et 29 jours)
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Hamed Karoui
Gouvernement Karoui
Prédécesseur Abdallah Kallel
Successeur Mohamed Ben Rejeb
Ministre tunisien du Tourisme et de l'Artisanat

(6 ans, 5 mois et 29 jours)
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Hédi Baccouche
Hamed Karoui
Gouvernement Baccouche I, II et III
Karoui
Successeur Slaheddine Maaoui
Biographie
Date de naissance (80 ans)
Lieu de naissance Hammam Sousse, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique PSD /RCD, indépendant, Al-Watan, Al Watan Al Horr puis Al Moubadara
Profession homme politique
homme d'affaires

Mohamed Jegham (arabe : محمد جغام), né le à Hammam Sousse, est un homme politique et homme d'affaires tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Mohamed Jegham devient orphelin de son père à deux ans puis de sa mère à l'âge adulte[1].

Après des études effectuées à Sousse et à Tunis, il est licencié en économie et diplômé de l'École nationale d'administration[1].

Fonctionnaire et homme d'affaires[modifier | modifier le code]

À l'âge de 25 ans, il entre au ministère de l'Intérieur[1]. Jegham est successivement nommé délégué à Béja, Gafsa et Jendouba, premier délégué de la délégation de Tunis-Sud, secrétaire général du gouvernorat de Bizerte et enfin gouverneur de Gabès[1].

Nommé président-directeur général (PDG) des Ateliers mécaniques du Sahel en 1980, Jegham devient ensuite PDG de la Société d'études et de développement de Sousse-Nord en 1983[1]. En 1988, il est nommé directeur général des affaires régionales au ministère de l'Intérieur[1].

Il travaille depuis 2005 à la General Mediterranean Holding[2].

Homme politique[modifier | modifier le code]

Il fait son entrée au gouvernement le en tant que ministre du Tourisme et de l'Artisanat. Le , il est nommé ministre de l'Intérieur, succédant ainsi à Abdallah Kallel[1]. Le , il est nommé ministre-directeur du cabinet présidentiel[1] puis, le , ministre de la Défense nationale, poste qu'il occupera durant quatorze mois[1]. Il quitte le gouvernement le pour être nommé ambassadeur à Rome le 30 mars[1].

Mohamed Jegham entre au comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique en 1988, à l'occasion du congrès du Salut ; son mandat est reconduit en 1993 et 1999 et ce jusqu'au congrès de l'Ambition tenu en 2003. Il est aussi membre de son bureau politique du au .

Il est par ailleurs député de la circonscription de Sousse durant les neuvième et dixième législatures, de 1994 à 2004. Il occupe aussi la fonction de maire de Hammam Sousse.

Il est nommé le au poste de ministre du Commerce et du Tourisme au sein du « gouvernement d'union nationale » conduit par Mohamed Ghannouchi, après la fuite de l'ancien président Zine el-Abidine Ben Ali durant la révolution tunisienne ; Slim Chaker est son secrétaire d'État. Il est remplacé dix jours plus tard par Mehdi Houas en raison de ses liens politiques avec le RCD et pour avoir fait partie du gouvernement de Ben Ali[3].

Jegham annonce le qu'il fonde un nouveau parti baptisé Al-Watan[4]. Il annonce le la création d'un nouveau parti, Al Watan Al Horr, dont il prend la tête ; ceci fait suite à la démission massive de membres de son parti qui ont créé une nouvelle formation gardant le nom Al-Watan[5]. Lorsque Al Watan Al Horr rejoint L'Initiative, il en devient le secrétaire général[6]. Le , L'Initiative fusionne au sein d'Al Moubadara[7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Mohamed Jegham est marié à sa cousine Rafiaa[8], avec qui il a trois enfants[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k Ridha Kéfi, « Mohamed Jegham : en réserve de la République ? », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285).
  2. Abdelaziz Barrouhi, « Mohamed Jegham prend le large », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Nouvelle composition du gouvernement de l'union nationale », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  4. « Tunisie - Mohamed Jegham et Ahmed Friâa créent le parti « El Watan » », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  5. « Tunisie - Mohamed Jegham crée un nouveau parti "El Watan El Horr" », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  6. Abdelaziz Barrouhi, « Fusions et confusion », Jeune Afrique,‎ , p. 42-43 (ISSN 1950-1285).
  7. « Tunis : fusion entre quatre partis politiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur leconomistemaghrebin.com, .
  8. (it) « Ambasciate estere in Italia »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur comune.pisa.it.