Gouvernement Raymond Barre (2) — Wikipédia

Gouvernement Raymond Barre II

Ve République

Description de cette image, également commentée ci-après
Le Premier ministre Raymond Barre en 1977.
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Raymond Barre
Formation
Fin
Durée 1 an et 2 jours
Composition initiale
Coalition Avant le 1er février 1978 :
FNRI, PR-RPR-CDS-CR/MSL/PRV-CNIP
Après le 1er février 1978 :
UDF (PR - CDS - PRV) - RPR - CNIP
Ministres 13
Secrétaires d'État 26
Femmes 5
Hommes 35
Représentation
Ve législature
302  /  490
Drapeau de la France

Le deuxième gouvernement Raymond Barre est le 13e gouvernement de la Ve République française.

Cet article présente la composition du gouvernement français sous le Premier ministre Raymond Barre du au , pendant la présidence de Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981)[1]. Il s’agit du deuxième gouvernement de Raymond Barre.

Contexte de formation[modifier | modifier le code]

Contexte politique et économique[modifier | modifier le code]

Choix des ministres[modifier | modifier le code]

Féminisation du gouvernement[modifier | modifier le code]

Le gouvernement compte cinq femmes ministres : Simone Veil, ministre de la Santé, Alice Saunier-Seïté, ministre aux Universités, Christiane Scrivener, secrétaire d’État à la Consommation, Hélène Missoffe, secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale et Nicole Pasquier, secrétaire d’État à l'Emploi féminin).

Coalition[modifier | modifier le code]

Composition initiale[modifier | modifier le code]

Raymond Barre est nommé Premier ministre par un décret du [2], les ministres du gouvernement par un décret en date du [3],[4] et les secrétaires d'État par un décret en date du [5],[4].

Premier ministre[modifier | modifier le code]

Image Fonction Nom Parti
Premier ministre
Ministre de l'Économie et des Finances
Raymond Barre DVD

Ministres[modifier | modifier le code]

Image Fonction Nom Parti
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice Alain Peyrefitte RPR
Ministre des Affaires étrangères Louis de Guiringaud SE
Ministre de l'Intérieur Christian Bonnet FNRI
Ministre de la Défense Yvon Bourges RPR
Ministre de la Coopération Robert Galley RPR
Ministre de la Culture et de l'Environnment Michel d'Ornano FNRI
Ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du territoire Jean-Pierre Fourcade FNRI
Ministre de l'Éducation nationale René Haby FNRI
Ministre de l'Agriculture Pierre Méhaignerie CDS
Ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat René Monory CDS
Ministre du Travail Christian Beullac DVD
Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale Simone Veil DVD
Ministre du Commerce extérieur André Rossi CR PRV

Ministre délégué[modifier | modifier le code]

Image Fonction Ministre de rattachement Nom Parti
Ministre délégué à l'Économie et aux Finances Premier ministre, ministre de l'Économie et des Finances Robert Boulin RPR

Secrétaires d'État[modifier | modifier le code]

Image Fonction Ministre de rattachement Nom Parti
Secrétaire d’État aux Postes et télécommunications - Norbert Ségard DVD
Secrétaire d'État aux Anciens combattants - André Bord RPR
Secrétaire d'État aux Universités - Alice Saunier-Seité FNRI
Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports - Jean-Pierre Soisson FNRI
Secrétaire d'État aux Relations avec le parlement Premier Ministre Christian Poncelet RPR
Secrétaire d'État à la Fonction publique Maurice Ligot CNIP
Secrétaire d'État à la Recherche Jacques Sourdille RPR
Secrétaire d'État Jacques Dominati FNRI
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères Ministre des Affaires étrangères Pierre-Christian Taittinger FNRI
Secrétaire d'État aux Départements et Territoires d'outre-mer Ministre de l'Intérieur Olivier Stirn PRV
Secrétaire d'État aux Collectivités locales Marc Bécam RPR
Secrétaire d'État à la Défense Ministre de la Défense Jean-Jacques Beucler CDS
Secrétaire d'État au Tourisme Ministre de la Culture et de l'Environnment Jacques Médecin FNRI
Secrétaire d'État au Budget Ministre délégué à L'Économie et aux Finances Pierre Bernard-Reymond CDS
Secrétaire d'État à la Consommation Christiane Scrivener FNRI
Secrétaire d'État au Logement Ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du territoire Jacques Barrot CDS
Secrétaire d'État aux Transports Marcel Cavaillé FNRI
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire Paul Dijoud FNRI
Secrétaire d'État à l'Agriculture Ministre de L'Agriculture Jacques Blanc FNRI
Secrétaire d'État Ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat Antoine Rufenacht RPR
Secrétaire d'État Claude Coulais FNRI
Secrétaire d'État aux Travailleurs immigrés Ministre du Travail Lionel Stoléru PRV
Secrétaire d'État au Travail Jacques Legendre RPR
Secrétaire d'État à l'Action sociale Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale René Lenoir PRV
Secrétaire d'État à la Santé Hélène Missoffe RPR

Remaniements[modifier | modifier le code]

Remaniement du [modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Soisson quitte le gouvernement le [6] pour se consacrer au Parti républicain qui vient d'être créé et dont il est le secrétaire national[7].

Nomination du [modifier | modifier le code]

Paul Dijoud (FNRI/PR), jusqu'alors secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire auprès du ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du territoire, est nommé le secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports[8] (le poste de secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire auprès du ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du territoire est de fait supprimé).

Remaniement du [modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Fourcade, Christian Poncelet et Pierre-Christian Taittinger, tous trois élus au Sénat, démissionnent[7] ce qui conduit au remaniement du [9] :

  • Fernand Icart (FNRI/PR) entre au gouvernement et est nommé ministre de l'Équipement et de l’Aménagement du territoire en remplacement de Jean-Pierre Fourcade ;
  • André Bord (RPR), jusqu'alors secrétaire d'État aux Anciens Combattants, est nommé secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé des Relations avec le Parlement en remplacement de Christian Poncelet ;
  • Jean-François Deniau (FNRI/PR) entre au gouvernement et est nommé secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères en remplacement de Pierre-Christian Taittinger ;
  • Jean-Jacques Beucler (CDS), jusqu'alors secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, est nommé secrétaire d’État aux Anciens combattants en remplacement d'André Bord (le poste de secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense est de fait supprimé).

Remaniement du 10 janvier 1978[modifier | modifier le code]

Une promotion et la nomination de deux postes de secrétaires d'État sont à l'origine de ce remaniement[10] :

  • Alice Saunier-Seïté, jusqu'alors secrétaire d'État aux Universités, devient ministre des Universités ;
  • Monique Pelletier entre au gouvernement comme secrétaire d'État auprès du garde des sceaux, ministre de la Justice ;
  • Nicole Pasquier (FNRI/PR) est nommé secrétaire d’État auprès du ministre du Travail chargé de l’Emploi féminin.

Actions[modifier | modifier le code]

Raymond Barre lance un plan de restructuration de la sidérurgie française le 20 septembre 1978[11].

Les résultats de la politique de lutte contre l'inflation de Raymond Barre sont lents à arriver : le taux d’inflation passe de 9,6 % en 1976 à 9,1 % en 1978.

Cependant, en 1978, à la veille du deuxième choc pétrolier, la balance commerciale française, qui s'était creusée, devient à nouveau positive, dégageant un excédent de 32 milliards de francs[12].

Le Premier ministre continue sa politique de "pactes pour l'emploi" qui vise à diminuer le chômage des jeunes, à travers le pacte pour l'emploi 1977-1978, mis en place en 1976, qui est suivi de deux autres (1978-1979 et 1979-1980). Adressés aux jeunes entre 16 et 25 ans, puis à partir du deuxième pour les mères seules, ces pactes sont fondés sur une exonération des charges, de la simplification du contrat de travail avec la création de CDD de six mois, et un volet "formation" centré sur l'apprentissage. Le chômage des jeunes n'est pourtant pas enrayé, passant de 7% en 1976 à un peu moins de 10% en 1978.

Analyse de la popularité[modifier | modifier le code]

Démission[modifier | modifier le code]

La démission de ce gouvernement est publiée au JO du , à la suite des élections législatives de 1978. Raymond Barre est reconduit dans ses fonctions de Premier ministre et forme le gouvernement Raymond Barre 3.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]